Titre original : Tucker and Dale vs. Evil
Sortie : 1er février 2012
De : Eli Craig
Avec : Tyler Labine, Alan Tudyk, Katrina Bowden, Jesse Moss, Brandon Jay McLaren, Christie Laing, Chelan Simmons...
En(G)ore!
La comédie d’horreur parodique ne s’était jusque là intéressée qu’aux zombies (on peut citer entre autres Shaun of the Dead en 2005 ou Planète Terreur en 2007). Si le slasher a connu nombre de remakes (Massacre à la tronçonneuse en 2004 ou Vendredi 13 en 2009), il n’avait jamais vraiment fait l’objet de pastiches. La saga Scream et Scary Movie initialement pensés comme des parodies se regardent respectivement au final comme un slasher non dénué d’humour et une compil plus ou moins drôles des derniers films d’horreur sortis. Tucker & Dale fightent le mal avait donc le champ libre pour revisiter le genre.
Dès le début, le film en brise littéralement les codes. Ici, les plus tordus ne sont pas ceux qu’on croit. Dans un trou perdu du Midwest américain, on se fait vite des idées et le groupe d’ados venu camper dans le coin est vite convaincu que Tucker et Dale, deux locaux en pleine rénovation de leur maison de vacances, sont de sérieux psychopathes. Les jeunes les soupçonnent d’avoir enlevé et tué leur amie Allison portée disparue. Mais cette dernière est tout simplement en train de récupérer chez le joyeux duo qui l’a sauvé d’une noyade certaine. Le malentendu va vite virer au carnage. Aussi gore qu’hilarant, Tucker & Dale fightent le mal repense les clichés du slasher. Ici, les « bouseux » du coin ne sont ni illettrés, ni consanguins, la jolie blonde n’est pas une bimbo écervelée, et les ados venus camper, ne sont pas aussi innocents qu’il n’y paraît. Car le mal que fightent Dale et Tucker, c’est eux. De Massacre à la tronçonneuse (1974) à Evil Dead (1981), les clins d’oeil dans Tucker et Dale sont légion mais ne parasitent pas pour autant le film. Et ce grâce à un casting plein d’autodérision, les interprètes de Tucker et Dale en tête. Alan Tudyk (Transformers 3, la série Dollhouse) et Tyler Labine (Zack et Miri font un porno, La planète des singes : Les origines) sont aussi drôles que touchants en Laurel et Hardy version péquenaud vivant leur bromance en toute quiétude. Mais c’est Dale, handicapé social et champion au Trivial Pursuit U. S. qui est le véritable héros de cette comédie d’horreur jubilatoire à voir en(G)ore et en(G)ore.
Dès le début, le film en brise littéralement les codes. Ici, les plus tordus ne sont pas ceux qu’on croit. Dans un trou perdu du Midwest américain, on se fait vite des idées et le groupe d’ados venu camper dans le coin est vite convaincu que Tucker et Dale, deux locaux en pleine rénovation de leur maison de vacances, sont de sérieux psychopathes. Les jeunes les soupçonnent d’avoir enlevé et tué leur amie Allison portée disparue. Mais cette dernière est tout simplement en train de récupérer chez le joyeux duo qui l’a sauvé d’une noyade certaine. Le malentendu va vite virer au carnage. Aussi gore qu’hilarant, Tucker & Dale fightent le mal repense les clichés du slasher. Ici, les « bouseux » du coin ne sont ni illettrés, ni consanguins, la jolie blonde n’est pas une bimbo écervelée, et les ados venus camper, ne sont pas aussi innocents qu’il n’y paraît. Car le mal que fightent Dale et Tucker, c’est eux. De Massacre à la tronçonneuse (1974) à Evil Dead (1981), les clins d’oeil dans Tucker et Dale sont légion mais ne parasitent pas pour autant le film. Et ce grâce à un casting plein d’autodérision, les interprètes de Tucker et Dale en tête. Alan Tudyk (Transformers 3, la série Dollhouse) et Tyler Labine (Zack et Miri font un porno, La planète des singes : Les origines) sont aussi drôles que touchants en Laurel et Hardy version péquenaud vivant leur bromance en toute quiétude. Mais c’est Dale, handicapé social et champion au Trivial Pursuit U. S. qui est le véritable héros de cette comédie d’horreur jubilatoire à voir en(G)ore et en(G)ore.
1 commentaire:
Ce film a vraiment l’air bien. Plus un film peut me faire rire, mieux c’est. Je suis très branché humour ces jours-ci, et j’ai hâte de voir celui-là. Juste en voyant l’affiche ça à l’air de rie « si vous cherchez quelque chose de sérieux, ce n’est pas ici que vous trouverez ça ». J’adore ! Et merci de faire profiter de cet article aux internautes qui sont comme moi, fan de cinéma.
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