mardi 31 juillet 2012

La critique de REBELLE *** (en avant-première)


Titre original : Brave
Sortie : 1er août 2012
De : Mark Andrews, Brenda Chapman
Avec les voix de : Kelly McDonald, Billy Connoly, Emma Thompson, Julie Walters, Robbie Coltrane, Kevin McKidd… (vo) / Bérénice Béjo, Jacques Frantz, Nathalie Homs, Cathy Cerda… (vf)

La rousse et frisée Mérida pourrait passer sa vie à se balader à cheval, son arc à la main (l’arme tendance de l’année 2012 à Hollywood). Sauf que la jeune fille est une princesse et ses parents (enfin surtout sa mère) ont d’autres projets pour elle. Ils souhaiteraient la voir cesser ses enfantillages et épouser un prince. Peu après l’arrivée de trois prétendants, l’ado fugue à travers les bois. En suivant des feux follets*, elle tombe sur une vieille dame qui réalise son rêve : changer de destin. Mais la sorcière se trompe et la reine se retrouve transformer en ours. Mérida doit alors trouver une solution pour renverser le sort.

La critique de THE DARK KNIGHT RISES **


Sortie : 25 juillet 2012
De : Christopher Nolan
Avec : Christian Bale, Tom Hardy, Anne Hathaway, Gary Oldman, Joseph Gordon-Levitt, Marion Cotillard, Michael Caine, Morgan Freeman, Juno Temple, Matthew Modine, Cillian Murphy…

Huit ans après la mort d’Harvey Dent dont il s’est attribué tous les crimes, Bruce Wayne décide de revêtir de nouveau ses habits de chauve-souris. L’arrivée de Bane, terroriste masqué, réveille le désir de justice de Batman.

Ça y est, on y est. C’est la fin de Batman. En même temps, vu le résultat, il fallait peut être mieux. La déception et la colère sont sans doute à la hauteur de l’attente. Certes, il était impossible de dépasser voire même d’égaler The Dark Knight mais comment pardonner à Christopher Nolan tant d’incohérences ? En se disant que c’est certainement la faute aux studios, frileux à l’idée de produire un film dont la durée aurait été trop décourageante. Résultat : malgré 2h45 plutôt sympathiques (ça reste quand même un bon divertissement), on s’étonne à la sortie de la salle du nombre d’absurdités observées.

samedi 28 juillet 2012

La bande annonce teaser de L'ODYSSEE DE PI vf


A la suite d'un naufrage, le jeune Pi se retrouve seul survivant à bord d'un canot de sauvetage. Seul ou presque... un splendide mais féroce tigre du Bengale est aussi du voyage.
Ang Lee (Raison et sentiments, Tigre et dragon, Le secret de Brokeback Mountain) nous avait déjà habitué à des paysages incroyables mais son nouveau film est d'une beauté inouïe. Vivement le 19 décembre 2012 pour découvrir l'adaptation dur grand écran du best seller du Canadien Yann Martel, Histoire de Pi.

2012 ou L'ANNEE de la FLECHE

Au revoir les guns et bonjour le tir à l'arc. Jusqu'ici, seul le prince des voleurs Robin des Bois semblait être un partisan de la flèche mais cette année, l'archer est devenu tendance à Hollywood. Tour d'horizon des films et séries 2012 adepte de l'archaïque mais stylé arceau.

Katniss Everdeen (Jennifer Lawrence) dans le film Hunger Games


Oeil-de-Faucon (Jeremy Renner) dans le film Avengers


jeudi 26 juillet 2012

La critique de THE AMAZING SPIDER-MAN ***


Sortie : 25 juillet 2012
De : Marc Webb
Avec : Andrew Garfield, Emma Stone, Rhys Ifans, Denis Leary, Martin Sheen, Sally Field, Chris Zylka, C. Thomas Howell...

Spider Webb

Tobey Maguire étant trop vieux pour se glisser une quatrième fois dans les collants de Spidey, on enterre vite l’idée d’un énième épisode dirigé par Sam Raimi. Tant qu’à faire, autant tout recommencer avec nouveau réalisateur et casting tout frais à la clé. Après tout, le premier chapitre de la trilogie date quand même de 2002 et le dernier a déjà 5 ans ! Un record pour Hollywood qui n’avait jamais recyclé une de ses œuvres aussi vite. On serait presque scandalisé si The Amazing Spider-Man n’était pas un film aussi réjouissant. Finalement on en vient même à se demander pourquoi tout ceci ne s’est pas fait avant.
Comme l'oeuvre de Raimi, le reboot reprend la trame du comic : Peter Parker se voit doter de super pouvoirs après s’être fait piquer par une araignée génétiquement modifiée. L’oncle Ben, qui meurt assassiné, a auparavant le temps de lui faire comprendre qu’un grand pouvoir impliquait de grandes responsabilités alors l'ado décide de faire justice lui-même. La nouveauté, c’est que la version de Webb se prend nettement moins au sérieux et est doté d’un trio d’acteurs plus subtil. Fini le Peter coincé et pleurnichard et le regard vide de Mary Jane. Dans The Amazing Spider-ManAndrew Garfield apporte un humour bienvenu à son personnage tout en assurant côté performance dramatique. Quand  dans Spider-Man, Peter bavait devant une Mary Jane terne (certainement le pire rôle de Kirsten Dunst), il est sur un pied d’égalité avec Gwen Stacy bien plus pimpante et hardie que sa congénère rousse. Les séquences d’action sont parfaitement réussies (malgré une 3D inutile et une prévisibilité presque honteuse), mais ce sont les scènes partagées entre Andrew Garfield et Emma Stone qui sont les meilleures du film. Avec une telle alchimie, pas étonnant que la réalité ait rejoint la fiction. Ni que Rhys Ifans qui incarne le Lézard (faux méchant pour lequel on éprouve plus de sympathie que de terreur) compare The Amazing Spider-Man à Hamlet (comme le héros de Shakespeare, Peter doit faire face à la perte de son père. Dans son cas, même par deux fois puisqu’il perd aussi son oncle, figure paternelle de substitution). On ne serait pas allé aussi loin que l’acteur britannique mais il y a quelque chose dans ce reboot d’assez tragique pour qu’il dépasse son statut de simple film d’action. Pour ses 50 ans (Spider-Man est crée par Stan Lee et Steve Ditko pour les éditions Marvel en 1962), le super héros hérite d’une nouvelle adaptation très réussie. On en redemande.


vendredi 6 juillet 2012

La critique de THE DICTATOR **


Sortie : 20 juin 2012
De : Larry Charles
Avec : Sacha Baron Cohen, Anna Faris, Ben Kingsley, Jason Mantzoukas, John C. Reilly, Megan Fox, Gad Elmaleh, Edward Norton…

Pastiche poilu, pastiche quand même !

Mélange de Mouammar Kadhafi et de Saddam Hussein, Aladeen (Sacha Baron Cohen) règne d’une main de fer sur l’état de Wadiya, simulacre à peine dissimulé de l’Iran. Cet opposant à l’Occident se retrouve obligé de se rendre à New York afin d'expliquer ses recherches sur le nucléaire. Sur place, son oncle (Ben Kingsley), qui fomente depuis longtemps un coup d’état, parvient à le laisser pour mort et à le remplacer par un sosie. Le dictateur trouve une aide inattendue en la personne de Zoey (Anna Faris), farouche altermondialiste.