vendredi 28 décembre 2007

TOP 2007

1. Zodiac
2. La nuit nous appartient
3. Babel
4. Le royaume
5. Le dernier roi d'Ecosse
6. Blood diamond
7. Un coeur invaincu
8. Je suis une légende
9. Persepolis
10. A la poursuite du bonheur

LA CLEF *

Sorti le: 19/12/07
Réalisateur: Guillaume Nicloux
Avec: Guillaume Canet, Marie Gillain, Vanessa Paradis, Thierry Lhermitte, Josiane Balasko, Jean Rochefort...

Eric, 32 ans, voit son existence tranquille bouleversée, le jour où un illustre inconnu lui remet les cendres de son père qu'il n' a jamais connu. Commence alors pour lui, une descente aux enfers.
Il faut s'accrocher, ce film est un sport pour l'esprit.
Dans la première partie du film, on s'en énerverait presque.
On ne comprends rien, le rythme est lent, on passe d'un personnage à l'autre et d'une époque à l'autre en se demandant à chaque scène quel est le lien entre tous ces personnages.
On espère un élément pour nous éclairer. En fait, on est aussi perdu que Canet dans le film, et on suit son parcours en se posant les mêmes questions que lui.
Heureusement que le film a d'ailleurs ce superbe casting, sinon je ne sais pas si le spectateur resterait jusqu'à la fin. On reste vraiement pour eux et pour la révélation finale, pas si ouah que ça, en plus.
Mais quand l'élement qui doit venir nous aider à comprendre arrive, le film change de ton.
Finie la lenteur, elle laisse la place à plus d'action et d'intensité, on se prend au jeu, et on veut suivre Canet jusqu'au bout. Quelques scènes tiennent en haleine mais elles sont trop courtes.
En fait, c'est bien ça le problème du film, les scènes les plus courtes sont les meilleurs et les plus longues, les plus ennuyeuses.
Heureusement il y a les acteurs. C'est un plaisir de retrouver Vanessa Paradis, bien trop rare au cinéma et en plus cette fois-ci dans un bon rôle. Mais c'est surtout Thierry Lhermitte et Josiane Balasko que l'on retient une fois sorti de la salle. Lui est très attachant en père mourrant qui recherche sa fille et elle, très convaincante en flic pro pas si dure que ça. Espérons que cela donne des idées à certains de les voir ainsi dans des registres si différents.
Au final, le film est pas mal malgré de gros défauts de lenteur et de complexité. Sachez que vous allez réfléchir.

http://fr.youtube.com/watch?v=srcbiQPkIQY

dimanche 23 décembre 2007

La critique de JE SUIS UNE LEGENDE ****


Sortie : 19 décembre 2007
De : Francis Lawrence
Avec : Will Smith, Alice Braga, Willow Smith...

Robert Neville, brillant scientifique se retrouve le dernier homme sur terre après qu'une épidémie ait transformée les derniers survivants en monstres sanguinaires moitié zombie, moitié vampire. Neville, étrangement immunisé survit seul avec son chien dans un New-York désert tentant de trouver le vaccin qui mettra fin au virus.

Tiré du célèbre roman éponyme de Richard Matheson, Je suis une légende a déjà été adapté deux fois au cinéma et a inspiré de nombreux romans et films. Il est rare de voir de bonnes adaptations, et il aurait été facile de rater celle-ci. Mais le film est une réussite, l'esprit du livre est fidèlement retranscrit, seuls certains points diffèrent vu les cinq décennies qui séparent le film du roman. Lawrence insuffle une modernité au roman écrit dans les années 50.
Les deux points centraux du livre sont repris. D'abord l'aspect scientifique du vampire, on s'éloigne du mythe pour une approche plus concrète et réaliste et du coup plus effrayante. Il y a également le thème très fort de la solitude brillament interprétée par Will Smith.
Tout au long du film, Neville cherche un vaccin qui mettrait fin au virus qui a transformé les derniers humains survivants en monstres assoiffés de sang. Ces sortes de mutants ne sont pas irréprochables techniquement parlant mais l'agressivité, la rapidité et le manque totale de discernement entre le bien et le mal font d'eux des êtres terrifiants. La solitude, grand thème du livre, pèse de tout son poids à chaque seconde du film. Will Smith incarne celle-ci magistralement. Après À la poursuite du bonheur, il semble qu'il soit définitivement devenu un grand acteur. 
Certaines scènes amusent. En tout cas, elles sont censées le faire car elles ne font que renforcer le sentiment de solitude. Voir Neville plaisanter avec son chien sur son anniversaire ou sur un mannequin qu'il veut draguer ne fait que renforcer le malaise qui le ronge. Tout comme le montage, parfait, qui alterne les scènes de Neville errant seul et des flash-backs sur les derniers instants de sa vie familiale quand tout le monde tentait de s'enfuir. L'alternance entre un New-York désert et un New-York surpeuplé vient appuyer la douleur que ressent Neville. En fait, on pense assister à un énième blockbuster ayant Will Smith pour héros combattant les méchants vampires, mais on assiste simplement à un drame émouvant, puissant qui a su capter toute la force du livre. À noter que si le film est fidèle au livre, il laisse dans ses dernières images, une note d'espoir qui manque cruellement au livre.


La critique d'À LA CROISÉE DES MONDES: LA BOUSSOLE D'OR **


Sortie : 5 décembre 2007
De : Chris Weitz
Avec : Dakota Blue Richards, Nicole Kidman, Daniel Craig, Eva Green...

Lyra, jeune orpheline vivant dans un monde parallèle gouverné par une obscure organisation: le Magisterium, se voit remettre une boussole d'or ayant le pouvoir de dire la vérité. Rebelle et indépendante, Lyra rêve de voyages et d'aventures. Le jour où son meilleur ami Roger se retrouve kidnappé, elle décide de partir à sa recherche.

Tiré du premier tome de la trilogie du romancier Philip Pullman, ce film ne démérite pas. On suit les aventures de Lyra avec plaisir, elles donnent même envie de lire les livres et de voir la suite. 
Les critiques littéraires ont toujours opposer l'oeuvre de Pullman aux Chroniques de Narnia de C. S. Lewis. Les Sept tomes de Lewis baignent est une allégorie du christianisme tandis que Pullman se fait le détracteur de l'église opposant la religion à la foi. Le magisterium n'est pas sans rappeler une église chrétienne qui régirait tous les esprits. Dans À la croisée des mondes, c’est une fille qui mène la danse quand dans Le monde de Narnia, les soeurs sont souvent mis en retrait par rapport à leurs frères.
Au final, c'est un bon film d'heroic fantasy parlant de courage sans tomber dans la mièvrerie et visuellement réussi. Sinon Nicole Kidman devrait jouer plus souvent les garces. Elle est superbe dans la peau de Mme Coulter, une femme sans pitié travaillant pour le magisterium.


jeudi 20 décembre 2007

SI C'ETAIT LUI *

Sorti le: 12/12/07
Réalisateur: Anne-Marie Etienne
Avec: Carole Bouquet, Marc Lavoine, Florence Foresti...

Une bourgeoise qui écrit sur les différences sociales voit tout ce qu'elle tenait pour acquis bouleversé par l'arrivée d'un nouveau voisin au bord de la rupture sociale.
Disons-le franchement, c'est le type de film que l'on voit le dimanche soir sur TF1 quand il n'y a vraiment rien d'autre intéressant à la télé.
Le film manque vraiment de consistance. Pourtant les acteurs sont touchants et égals à eux-mêmes.
Foresti est un vrai petit bout de femme, elle est si drôle et attanchante en trentenaire désespérée de trouver un jour l'amour. A chacune de ses apparitions, on sait que cela va être un grand moment.
Carole Bouquet en fait parfois trop mais elle est drôle en bourgeoise pas si coincée que ça qui redécouvre les plaisirs simples.
Quant à Marc Lavoine, on le connaît surtout en tant qu'acteur dans "Le coeur des hommes", et si ce n'est pas encore un Pacino, son jeu très naturel sans artifice passe très bien. Il joue peu mais bien.
C'est dommage que le film soit si peu réussi, le thème de l'amour entre deux personnes de classes sociales différentes entre des mains plus expérimentées aurait pu être un grand long-métrage. Capra en aurait certainement fait un chef-d'oeuvre.
Pourtant si certaines scènes sont ridicules (quand Marc Lavoine compare Carole Bouquet à Julia Roberts dans "Pretty Woman", faudrait pas pousser quand même), d'autres sont vraiment très belles. Dommage qu'elle ne soit pas plus fréquentes. On pense à la scène où Bouquet regarde danser Lavoine avec sa soeur ou celle où les deux protagonistes finissent par se rapprocher sur un canapé... et ces scènes n'étaient pas gagnées car Bouquet et Lavoine ne forment pas vraiment ce que l'on pourrait appeler un couple crédible.
Au final, le film n'est pas assez travaillé et il manque de souffle mais Lavoine y montre une belle sincérité. A voir un soir de pluie (et encore).

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18769300&cfilm=125912.html

jeudi 6 décembre 2007

La critique de IL ETAIT UNE FOIS ***


Sortie : 28 novembre 2007
De : Kevin Lima
Avec : Amy Adams, Patrick Dempsey, James Marsden, Susan Sarandon...

Giselle, jeune fille rêveuse s'apprête à épouser le prince du royaume d'Andalasia, mais c'est sans compter la méchante belle-mère de celui-ci, prête à tout pour accéder au pouvoir. Elle envoit alors Giselle dans le monde réel et sans pitié de Manhattan pour empêcher l'union...

Il est courageux pour Disney de se moquer de lui-même, c'est sans doute la première fois qu'il use d'auto-dérision. Ainsi Giselle est un condensé des princesses les plus naïves, ce qui renforce son côté crédule lors de son arrivée dans la jungle new-yorkaise.
Le film commence en dessin animé pour introduire les personnages du royaume enchanté. On a même droit à une chanson bien stupide mais qui reste en tête des heures durant. On se dit cool, on va pouvoir se moquer de Disney et qui plus est, avec son consentement, mais une fois Giselle transportée dans notre monde, on se laisse embarquer et on est victime une nouvelle fois du charme de Disney qui a l'art de réveiller nos meilleurs sentiments.
Ce n'est pas le meilleur film de l'année mais qu'est-ce que ça fait du bien. Le film enchaîne les scènes drôles où Giselle découvre le monde. Elle passerait presque pour une cinglé mais sa constante bonne humeur envahit les esprits. Amy Adams est vraiment convaincante en princesse crédule. Elle fait vivre à son personnage une jolie progression, on la voit s'adapter tout en subtilité au monde qui l'entoure tout en le bonnifiant. Rappelons quand même que l'actrice n'est pas une débutante, elle avait même été nominée aux oscars pour son rôle dans Junebug, resté inédit en France. Quel chemin parcouru depuis Sexe intentions 2. James Marsden joue très bien les princes abrutis. Espérons qu'un jour, il trouve enfin le rôle de sa vie, il a trop tendance à jouer les seconds rôles mielleux. La vraie surprise du film, c'est un Patrick Dempsey parfait de justesse. On oublie la fadeur du docteur Shepperd de Grey's anatomy pour découvrir un acteur touchant dans ce rôle de père célibataire qui ne veut plus croire en un amour sincère et durable. L'immense talent de Susan Sarandon est quant à lui sous-exploité. On ne la reconnaît même pas sous tout cet attirail. Le film aurait certainement gagné en épaisseur si le réalisateur avait forcé sa noirceur. Il serait devenu moins enfantin.
Preuve que nous sommes en présence d'un film Disney. Il a beau jouer le jeu de l'auto-dérision, le naturel revient au galop, et le film nous offre une fin digne des contes de fées. Mais le papa de Mickey nous livre sans en rendre compte une belle comédie romantique qui a su éviter le piège de la miévrerie. On passe sans conteste un joli moment et on ressort du film, enchanté.


dimanche 2 décembre 2007

LES FEMMES DE SES REVES **

Sorti le: 28/11/07
Réalisateur: Peter et Bobby Farelly
Avec: Ben Stiller, Michelle Monaghan, Malin Akerman, Jerry Stiller...

Un quadra célibataire Eddie se marie avec une charmante femme Lila, six semaines après leur rencontre mais leur lune de miel tourne au cauchemar quand sa femme se dévoile sous un autre jour et qu'Eddie rencontre la vraie femme de ses rêves.
Ce n'est pas le film du siècle, mais qu'est-ce qu'on rit.
On ne se lassera décidément jamais de Ben Stiller, "Le" comique américain. Il sera à jamais cet éternel célibataire maladroit drôle et touchant.
Michelle Monaghan remplit très bien sa fonction de belle à conquérir. Elle n'accomplit rien d'exceptionnel mais il n'y a rien n'à redire non plus.
La vraie révélation du film reste Malin Akerman, géniale en folle hystérique que Stiller épouse une semaine trop tôt.
Les Farelly n'y vont pas de main morte avec elle, lui faisant enchaîner des scènes bien embarassantes. Les scènes où elle fait l'amour avec Ben Stiller resteront dans les annales.
Les scènes graveleuses s'enchaînent comme dans tous les films des Farelly mais comme à chaque fois, ça passe car on n'oublie jamais que ce ne sont que de simples comédies.
Le film est tout de même moins bon que "Mary à tout prix", il faut dire que les Farelly ont déboulé au cinéma en mettant la barre très haute, mais le film se laisse voir. On passe un très bon moment. Et si la fin est quelque peu abusé, le plus important est d'avoir pendant plus d'une heure trente, rit un bon coup.
Au final, frères Farelly + Stiller = une heure trente de drôlerie salace.

http://fr.youtube.com/watch?v=pv9BW9pK6ew

ACROSS THE UNIVERSE **

Sorti le 28/11/07
Réalisateur: Julie Taymor
Avec: Evan Rachel Wood, Jim Sturgess, Joe Anderson, Dana Fuchs, Martin Luther, TV Carpio...

Jude, docker anglais part en Amérique retrouver son vrai père.
Une fois arrivé là-bas, il rencontre un jeune riche je m'en foutiste Max qui l'embarque avec lui mener la grande aventure à New-York. Ils sont bientôt rejoints par la jeune soeur de Max, Lucy.
L'idée du film est de conter l'histoire d'une bande de jeunes dans les années 60 sous forme d'une comédie musicale ne reprenant que des chansons des Beatles. Chansons interprétées par les acteurs eux-mêmes et choisis pour leur capacité à chanter le groupe mythique.
Cela donne un joli conte chanté par des personnages tous attanchants et dont la vie se trouve bouleversée par la guerre du Vietnam qui vient cerner leur joie de vivre et la douce vie des années 60.
Les chansons des Beatles sont remises au goût du jour, elles sont soient plus rocks ou soit plus romantiques, mais jamais, en aucun cas, elles ne sont dénaturées. C'est même en les écoutant chantées par d'autres personnes, qu'on se rend compte de la puissance du répertoire de ce groupe. Les thèmes universels de leur chansons pouvant toucher tout le monde, on comprend mieux l'engouement de l'époque pour ces quatres garçons dans le vent.
Dans le film, les chansons s'imbriquent entre elles très naturellement reliant les scènes les une aux autres. Scènes jouées par des acteurs qui se débrouillent tous très bien. Mais on ne retient que Joe Anderson qu'on devrait bientôt revoir, il capte la caméra à merveille. Il est dommage qu'on ne voit pas et qu'on n'entende pas plus Martin Luther, on écouterait sa voix durant des heures.
Evan Rachel Wood s'en tire pas mal vu son rôle très lisse, elle est quelque peu sous-exploitée, on la préférera dans un rôle plus torturé. Rappelons son énorme performance dans "Thirteen".
Quant à Jim Sturgess, sa voix justement très Beatles (il aurait très bien pu faire partie du groupe) vient compenser ses quelques fautes de jeu. Il a quelque fois tendance à vouloir en faire trop.
Si le film dans son ensemble rend un bel hommage aux Beatles, certaines scènes subliment plus que d'autres certaines chansons. Ainsi, on retiendra surtout un "Let it be" version gospel qui bouleverse lors de funérailles, un "I want to hold your hand" divinement chanté par TV Carpio, et un "Oh Darling" qui vient illustrer un rupture plutôt rock.
Mais on retiendra surtout un "All you need is love" sublime qui clôture la fin du film et qui définit en quelques secondes ce qu'il a voulu nous conter en deux heures.
A noter que certains protagonistes portent le nom de titres des Beatles. Enfin de compte ce sont véritablement eux, les héros du film.

http://fr.youtube.com/watch?v=UQREyminTDo

samedi 1 décembre 2007

LA NUIT NOUS APPARTIENT ****


Sorti le: 28/11/07
Réalisateur: James Gray
Avec: Joaquin Phoenix, Mark Wahlberg, Robert Duvall Eva Mendes...

Bobby mène des jours heureux auprès de sa fiancée Amada tout en gérant une boîte de nuit à succès qui appartient à la mafia russe. Mais les problèmes se font sentir quand il doit choisir entre cette mafia et la police pour laquelle travaille son père et son frère Joseph.
Le film commence comme "les affranchis", dans le luxe, la drogue et les filles faciles mais à la différence du film de Scorsese, le faste laisse la place à une véritable tragédie shakespearienne.
Le pitch du film parait simple, on pourrait se dire, on a vu ça une centaine de fois mais il traite d'un thème très intéressant et merveilleusement interprétée par Joaquin Phoenix et Mark Wahlberg: les relations fraternels.
Au départ tout oppose les deux frères, chacun travaillant pour deux mondes en guerre mais les circonstances font qu'ils se retrouvent et constatent qu'ils ne sont pas si différents que ça. Ils s'aiment malgré toutes leurs différences.
Mark Wahlberg (qui interprète le frère flic) reste dans la veine du film policier après "les infiltrés" mais ici, son rôle est plus étoffé et on peut enfin se rendre compte de son talent. Il ne cesse de progresser de film en film. Tout ira bien s'il reste à l'écart de films tel "Shooter".
Et Joaquin Phoenix. Que dire à part qu'il est un acteur plus qu'incroyable, ce qu'il ne cesse de contester. Il est le héros de ce film jouant dans toutes les meilleures scènes, notamment celle de la course-poursuite, et celle où il s'infiltre chez les dealers russes, le suspens est à son comble, on cesse de respirer tant que ce n'est pas fini. Mais la scène la plus émouvante est celle où il va voir son frère à l'hôpital. On voit alors tout le passé de Phoenix défilé dans ses yeux. D'ailleurs toutes les scènes où Phoenix joue avec Wahlberg sont extrêmement puissantes, Phoenix pensant certainement à son propre frère disparu.
Robert Duvall n'est pas très présent à l'écran mais sa grandeur et son expérience planent le temps de ses scènes. Il est parfait dans le rôle de ce père ne cherchant qu'une chose: réunir sa famille auprès de lui.
Parlons enfin de la première scène du film qui a beaucoup fait parler d'elle. Elle est particulièrement osée. Il est même incroyable que les Américains si puritains l'aient laissé passer. Elle pourrait choquer mais non, "Heart of Glass" de Blondie et l'alchimie liant Phoenix et Mendes rendant la scène très romantique, enfin de compte.
Eva Mendes est d'ailleurs très bien dans le film, ça la change de tous ses rôles précédents inutiles et qui ne pouvaient que la desservir (sauf peut-être celui dans "Training Day"). Encore une fois elle joue le rôle d'une potiche mais elle est ici une potiche intelligente et attachante rendant le personnage de Phoenix encore plus émouvant. Il semble qu'elle ait enfin pris le bon chemin des studios.
Au final, le scénario est peut-être classique, mais il donne un grand film grâce à d'excellents acteurs sublimés par une belle réalisation.

http://fr.youtube.com/watch?v=dDYojQC9VoI