dimanche 30 décembre 2012

La critique du MONDE DE CHARLIE *** (en avant-première)


Titre original : The Perks of Being a Wallflower
Sortie : 2 janvier 2013
De : Stephen Chbosky
Avec : Logan Lerman, Emma Watson, Ezra Miller, Paul Rudd, Nina Dobrev, Dylan McDermott, Mae Whitman, Melanie Lynskey, Kate Walsh, Johnny Simmons, Joan Cusack…

« No man is a failure who has friends » (L’Ange Clarence dans La vie est belle de Frank Capra)

Roman Young Adult culte aux Etats-Unis, Le monde de Charlie (1999) est adapté au cinéma par son propre auteur, Stephen Chbosky, dont c’est la première réalisation. Résultat : le film est meilleur que le livre. Fait assez rare pour être signalé. Il parvient même à mettre en lumière certains passages assez confus de l’œuvre original. Un film donc plus explicite mais aussi plus bouleversant.
Lycéen de 15 ans extrêmement timide, Charlie s’adapte mal à la vie du lycée depuis le suicide de son meilleur ami. Mais deux terminales, la jolie Sam et son demi-frère Patrick se prennent d’amitié pour lui.
Sous ses faux airs de Teen Movie, Le monde de Charlie est pourtant loin d’en adopter les codes. Ici personne ne tente de nous convaincre qu’en chaque vilain petit canard se cache un cygne. Le monde de Charlie se veut plus réaliste. Le « loser » du lycée ne veut pas devenir populaire ou sortir avec la plus belle fille du lycée, il veut simplement se faire des amis. Charlie, Sam et Patrick forment un charmant trio de désaxés bientôt cultes, interprétés par des jeunes acteurs irréprochables. Si Ezra Miller est une boule d’énergie au charisme insolent, Emma Watson n’a jamais été aussi sublime. Dans le rôle de Sam, sauveuse des âmes perdues, elle trouve son premier grand rôle depuis Hermione dans Harry Potter. A l’instar du personnage de Charlie, on n’a d’yeux que pour elle. Logan Lerman qu’on avait découvert dans le très sympathique Percy Jackson et le voleur de foudre, fait preuve quant à lui d’une profondeur insoupçonnée.
D’une tristesse absolue, Le monde de Charlie est pourtant empli d’espoir. Un espoir nourri par une amitié désintéressée et salvatrice à laquelle Stephen Chbosky signe une véritable ode.


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