Sortie : 31 octobre 2008
De : Marc Forster
Avec : Daniel Craig, Olga Kurylenko, Mathieu Amalric, Judi Dench, Jeffrey Wright, Gemma Arterton...
James Bond, bouleversé par la mort de Vesper cherche à tout prix à se venger et part à la recherche des hommes qui l'ont poussé à le trahir puis à se sacrifier pour lui.
En remontant une piste, Bond croise la route de la mystérieuse Camille qui le mène à Dominic Greene, homme d'affaires au service de l'obscure mais puissante organisation pour laquelle Vesper travaillait et a péri. Tous deux en quête de vengeance, Bond et Camille décident de s'allier contre ce français aux ambitions démesurées.
Après le choc Casino Royale, on attendait avec impatience la suite des aventures de ce James Bond dernier cru. Mais on appréhendait aussi. Comment réussir l'exploit de surpasser ou du moins d'égaler, le phénoménal dépoussiérage orchestré par Martin Campbell ? Malheureusement et la déception est immense, ce ne sera pas pour cette fois. Peut-être les attentes étaient-elles trop grandes? Mais Quantum of Solace est loin d'être à la hauteur.
La scène d'ouverture, n'ayons pas peur des mots, spectaculaire dans Casino Royale est presque ridicule dans ce nouvel opus. Une fois, le générique passé, on essaye tant bien que mal de s'intéresser à ce qui se passe sur l'écran. L'intrigue bien compliquée pour un James Bond a beau se clarifier au fur et à mesure, on se noit sous l'amoncellement de références. Mieux vaut avoir revu Casino Royale pour maîtriser l'amas d'informations fournies. Le scénario compliquée n'est rien comparé à la pauvre réalisation. On se demande encore comment Marc Forster a pu retenir l'attention des producteurs. Si Martin Campbell était tout désigné pour remettre d'aplomb la saga Bond après l'avoir une première fois remise debout avec l'excellent Goldeneye, Forster est un choix incompréhensible. Fallait-il vraiment attendre du réalisateur des très mielleux Neverland ou A l'ombre de la haine, le film coup de poing tant rêvé? Car disons-le franchement les scènes d'action font peine à voir. Il y a en a quand même deux à peu près respectables. Une vers le début où Bond saute de toit en toit à la poursuite d'un agent traître. Et surtout une à la toute fin où l'agent 007 aux prises avec les flammes risque sa vie pour en sauver une autre.
La scène d'ouverture, n'ayons pas peur des mots, spectaculaire dans Casino Royale est presque ridicule dans ce nouvel opus. Une fois, le générique passé, on essaye tant bien que mal de s'intéresser à ce qui se passe sur l'écran. L'intrigue bien compliquée pour un James Bond a beau se clarifier au fur et à mesure, on se noit sous l'amoncellement de références. Mieux vaut avoir revu Casino Royale pour maîtriser l'amas d'informations fournies. Le scénario compliquée n'est rien comparé à la pauvre réalisation. On se demande encore comment Marc Forster a pu retenir l'attention des producteurs. Si Martin Campbell était tout désigné pour remettre d'aplomb la saga Bond après l'avoir une première fois remise debout avec l'excellent Goldeneye, Forster est un choix incompréhensible. Fallait-il vraiment attendre du réalisateur des très mielleux Neverland ou A l'ombre de la haine, le film coup de poing tant rêvé? Car disons-le franchement les scènes d'action font peine à voir. Il y a en a quand même deux à peu près respectables. Une vers le début où Bond saute de toit en toit à la poursuite d'un agent traître. Et surtout une à la toute fin où l'agent 007 aux prises avec les flammes risque sa vie pour en sauver une autre.
Les James Bond girls sont, quant à elles, un peu effacées. Gemma Arterton n'aura droit qu'à cinq pauvres minutes et Olga Kurylenko, si belle soit-elle, n'a pas le dixième du talent et du charme vénéneux d'Eva Green. Sa moue boudeuse et son minois d'adulescente déterminée par sa quête de vengeance aura au moins le mérite de faire naître en James Bond, des sentiments platoniques à la limite du paternalisme. D'ailleurs le seul intérêt du film est là. Dans les traits de sa personnalité, dans James Bond lui-même. Daniel Craig sauve littéralement le film du naufrage. Loin de reprendre le rôle, il le réinvente. Quantum of solace aura au moins le mérite de confirmer l'acteur anglais dans la peau de Bond. Jamais le célèbre agent secret n'aura été si émouvant. La carapace de Bond est fêlée et Craig nous laisse entrevoir toutes les failles.
Sa relation quasi-maternelle avec M, son instinct protecteur envers Camille et son immense chagrin enfoui au plus profond de lui-même finissent par faire de ce nouveau James Bond, le 007 le plus attachant qui soit. Forster est loin d'être un réalisateur de film d'action mais il aura au moins su développer les relations entre les différents personnages. Délaissant le James Bond Don Juan pour mettre en avant le James Bond, altruiste et blessé au coeur, par un amour perdu dont il ne guérira probablement sans doute jamais. Là, réside la seule réussite du film.
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