Sortie : 6 janvier 2010
De : Jane Campion
Avec : Abbie Cornish, Ben Whishaw, Paul Schneider, Kerry Fox, Thomas Sangster, Edie Martin...
John Keats, poète mal-aimé du XIXème siècle, rencontre Fanny Brawne, sa nouvelle voisine. Si la jeune femme n'est pas impressionnée par sa poésie, elle tombe immédiatement amoureuse de lui. Peu après, c'est au tour du poète de succomber. S'il lui est impossible d'épouser sa bien-aimée, celui-ci vivant dans le plus grand dénuement, leur amour résistera à bien des obstacles. Jusqu'à ce que Keats tombe malade...
Jane Campion, la réalisatrice néo-zélandaise toujours très rare sur grand écran, revient avec une grande histoire d'amour dont elle a le secret. Ode à l'amour et au romantisme, Bright star est digne de ses plus grands films. Et même s'il n'égale pas La leçon de piano, lauréat de la Palme d'or en 1997 (Jane Campion fut d'ailleurs la première femme à la recevoir), son dernier film méritait bien d'être sélectionné en compétition officielle au dernier festival de Cannes.
Eblouissant de beauté, lyrique dans sa construction, Bright star passe comme un rêve. Véritable tableau de maître, il nous donne la constante impression de nous plonger dans un Jane Austen plus intime et lumineux que jamais.
Si aux premiers abords, Fanny Brawne ne ressemble en rien à l'idée qu'on se fait de la muse d'un poète, son amour passionné pour Keats la rend tout de suite attachante. Quant à Abbie Cornish qui l'incarne, elle finit de rendre le personnage complètement bouleversant. Beaucoup la décrivent comme la nouvelle Nicole Kidman. Peut-être est-ce à cause de la nationalité australienne qu'elles partagent... Ben Whishaw, serial killer des plus intrigants dans Le parfum, est moins exalté que sa partenaire, mais son exquise diction et sa nonchalante mélancolie font de lui, le plus charmant des poètes. Si les commentaires affluent plus que la poésie de Keats elle-même, Campion nous donnera au moins l’envie d'aller la découvrir par nous-mêmes. Si le Van Gogh de la poésie (son talent ne fut reconnu que des années après sa mort, le laissant dans une misère relative durant sa courte vie) décédé de la tuberculose à l'âge de 25 ans est sensé être au centre du film, c'est son grand amour, Fanny Brawne, qui en est la star. La jeune fille douée en couture aimant badiner et danser, deviendra tout de même celle qui inspirera à un grand poète ses plus beaux vers. Elle est la « Bright star » du film (premiers mots du poème de Keats qui lui est dédié).
Si aux premiers abords, Fanny Brawne ne ressemble en rien à l'idée qu'on se fait de la muse d'un poète, son amour passionné pour Keats la rend tout de suite attachante. Quant à Abbie Cornish qui l'incarne, elle finit de rendre le personnage complètement bouleversant. Beaucoup la décrivent comme la nouvelle Nicole Kidman. Peut-être est-ce à cause de la nationalité australienne qu'elles partagent... Ben Whishaw, serial killer des plus intrigants dans Le parfum, est moins exalté que sa partenaire, mais son exquise diction et sa nonchalante mélancolie font de lui, le plus charmant des poètes. Si les commentaires affluent plus que la poésie de Keats elle-même, Campion nous donnera au moins l’envie d'aller la découvrir par nous-mêmes. Si le Van Gogh de la poésie (son talent ne fut reconnu que des années après sa mort, le laissant dans une misère relative durant sa courte vie) décédé de la tuberculose à l'âge de 25 ans est sensé être au centre du film, c'est son grand amour, Fanny Brawne, qui en est la star. La jeune fille douée en couture aimant badiner et danser, deviendra tout de même celle qui inspirera à un grand poète ses plus beaux vers. Elle est la « Bright star » du film (premiers mots du poème de Keats qui lui est dédié).
Pour son retour, Campion signe un film bouleversant, qui plus qu'un hommage à la poésie, est un poème lui-même.
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