Sortie: 10 mars 2010
De: Roselyne Bosch
Avec: Jean Reno, Mélanie Laurent, Gad Elmaleh, Raphaëlle Agogué, Sylvie Testud, Hugo Leverdez, Anne Brochet, Isabelle Gélinas, Catherine Allégret...
16 juillet 1942, à Paris. 13.152 juifs sont raflés par la police française et entassés dans le vélodrome d'hiver. Après un bref passage dans des camps de rétention, ils sont vite transférés en Pologne, cette fois-ci, dans des camps d'extermination.
Si quelques journalistes ont immédiatement relevé le style un peu trop larmoyant de Roselyne Bosch, ils ont également su souligner la légitimité de « La Rafle ». Film que l’on peut qualifier d’historique. En effet, en plus de relater les heures les plus sombres de l'Histoire de France, il est également le premier à le faire. Quand des films tels que "M. Klein" ne faisait que l'évoquer, "La rafle" en fait son unique sujet. Bosch étant même allée jusqu'à reconstituer le tristement célèbre vélodrome d'hiver, le spectateur français découvre ou redécouvre ce que Chirac avait nommé "l'irréparable". Pourquoi ne pas déclarer d’utilité publique "La rafle", qui continue de ne faire que deux malheureuses lignes dans les manuels scolaires ?
Difficile de trouver les mots. Mélanie Laurent a déclaré : "on ne va pas sur le tournage de "La rafle" comme on va sur un autre tournage". Eh bien, on ne ressort pas de sa projection comme on en ressort d'une autre. Difficile de ne pas pleurer devant tant d'inhumanité. N'en déplaise aux détracteurs (je dis qu'il faudrait un coeur de pierre pour ne pas verser au moins une larme).
De Gad Elmaleh et Jean Reno, sobres et élégants à Mélanie Laurent, transcendée et bouleversante (son plus beau rôle), tout le casting est excellent. Tous conscients de la gravité du sujet trouvent le ton juste. Le film étant centré sur les enfants, il est d'autant impossible de rester de marbre. La caméra longuement portée sur le visage de Jo, symbole d'une liberté retrouvée grâce à un courage et une détermination sans faille, nous confronte avec les horreurs de notre passé dont l'implication inqualifiable de l'Etat français dans la déportation.
Certes, stylistiquement parlant "La rafle" ne joue peut-être pas dans la même catégorie que "La liste de Schindler" mais tel Liam Neeson s’écroulant aux pieds de Ben Kingsley, on s’effondre devant les yeux déchirants de Nono.
De: Roselyne Bosch
Avec: Jean Reno, Mélanie Laurent, Gad Elmaleh, Raphaëlle Agogué, Sylvie Testud, Hugo Leverdez, Anne Brochet, Isabelle Gélinas, Catherine Allégret...
16 juillet 1942, à Paris. 13.152 juifs sont raflés par la police française et entassés dans le vélodrome d'hiver. Après un bref passage dans des camps de rétention, ils sont vite transférés en Pologne, cette fois-ci, dans des camps d'extermination.
Si quelques journalistes ont immédiatement relevé le style un peu trop larmoyant de Roselyne Bosch, ils ont également su souligner la légitimité de « La Rafle ». Film que l’on peut qualifier d’historique. En effet, en plus de relater les heures les plus sombres de l'Histoire de France, il est également le premier à le faire. Quand des films tels que "M. Klein" ne faisait que l'évoquer, "La rafle" en fait son unique sujet. Bosch étant même allée jusqu'à reconstituer le tristement célèbre vélodrome d'hiver, le spectateur français découvre ou redécouvre ce que Chirac avait nommé "l'irréparable". Pourquoi ne pas déclarer d’utilité publique "La rafle", qui continue de ne faire que deux malheureuses lignes dans les manuels scolaires ?
Difficile de trouver les mots. Mélanie Laurent a déclaré : "on ne va pas sur le tournage de "La rafle" comme on va sur un autre tournage". Eh bien, on ne ressort pas de sa projection comme on en ressort d'une autre. Difficile de ne pas pleurer devant tant d'inhumanité. N'en déplaise aux détracteurs (je dis qu'il faudrait un coeur de pierre pour ne pas verser au moins une larme).
De Gad Elmaleh et Jean Reno, sobres et élégants à Mélanie Laurent, transcendée et bouleversante (son plus beau rôle), tout le casting est excellent. Tous conscients de la gravité du sujet trouvent le ton juste. Le film étant centré sur les enfants, il est d'autant impossible de rester de marbre. La caméra longuement portée sur le visage de Jo, symbole d'une liberté retrouvée grâce à un courage et une détermination sans faille, nous confronte avec les horreurs de notre passé dont l'implication inqualifiable de l'Etat français dans la déportation.
Certes, stylistiquement parlant "La rafle" ne joue peut-être pas dans la même catégorie que "La liste de Schindler" mais tel Liam Neeson s’écroulant aux pieds de Ben Kingsley, on s’effondre devant les yeux déchirants de Nono.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire