Sortie : 11 avril 2012
De : Peter Berg
Avec : Taylor Kitsch, Liam Nesson, Alexander Skarsgard, Brooklyn Decker, Rihanna, Tadanobu Asano…
Touché-coulé
« Transformers sur un bateau… ». Ça aurait très bien pu être le titre de Battleship. L’armée de terre est remplacée par l’armée de mer et le héros tête brulée revient désormais au sexy Taylor Kitsch. Trop boy next door pour jouer au marin, Shia Labeouf roule désormais sa bosse du côté du ciné indé. Certains se moquent qu’un jeu Hasbro fasse l’objet d’une adaptation mais c’est vite oublié que les Transformers en sont un aussi (pire, des transpositions du « Monopoly » et du « Ouija » sont prévues).
A l’instar des aventures de ces derniers sur grand écran, Battleship sorte l’artillerie lourde en matière d’effets spéciaux. Dommage que ce touché-coulé géant adopte un scénario tout aussi creux. Que des extraterrestres tentent de détruire la Terre, certes. Une fois n’est pas coutume. On loue même leurs nombreuses caractéristiques humaines qui peuvent amener à questionner notre seule présence dans l’univers. Mais contrairement à des blockbusters remplis d’aliens jouissifs tels qu’Independance Day ou La guerre des mondes, Battleship n’est qu’une succession d’affrontements indirects matérialisés sous la forme de jets de bombes. La scène d’introduction qui met en scène une improbable histoire de vol de burito est finalement la meilleure du film.
A l’instar des aventures de ces derniers sur grand écran, Battleship sorte l’artillerie lourde en matière d’effets spéciaux. Dommage que ce touché-coulé géant adopte un scénario tout aussi creux. Que des extraterrestres tentent de détruire la Terre, certes. Une fois n’est pas coutume. On loue même leurs nombreuses caractéristiques humaines qui peuvent amener à questionner notre seule présence dans l’univers. Mais contrairement à des blockbusters remplis d’aliens jouissifs tels qu’Independance Day ou La guerre des mondes, Battleship n’est qu’une succession d’affrontements indirects matérialisés sous la forme de jets de bombes. La scène d’introduction qui met en scène une improbable histoire de vol de burito est finalement la meilleure du film.
Seul mérite de Peter Berg (Le Royaume, Hancock…) : recycler Taylor Kitsch après le mal-aimé John Carter. Le réalisateur qui l’avait propulsé star US avec la série Friday Nights Lights (créée d’après son film éponyme) est venu le chercher jusque sur le tournage du flop d’Andrew Stanton. Dommage ! Le potentiel est définitivement là mais le jeune acteur semble encore très loin des sommets de la bankabilité. Peut être que le très tarantinesque Savages d’Oliver Stone redonnera un peu de crédibilité à sa carrière mal amorcée.
En ce qui concerne le reste du casting : Alexander Skarsgard disparaît trop vite, Liam Neeson est plus présent dans la bande annonce que dans le film, Brooklyn Decker joue la jolie blonde, et Rihanna les gros bras (ce qu’elle renouvèlera avec Fast and Furious 6). Seul le personnage de Mick, un officier amputé après son déploiement en Afghanistan se révèle crédible. Peut être car son interprète, Gregory D. Gadson, est un vrai colonel victime d'une explosion à Bagdad en 2007. C'est suite à une photo de lui avec ses prothèses en titane, parue dans le National Geographic, qu’il s'est fait repérer par la production. Une reconversion en devenir ?
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