Sorti le : 02/04/08
Réalisateur: Fabien Onteniente
Avec: Franck Dubosc, Samuel Lebihan, Emmanuelle Béart, Abbes Zahmani, Gérard Depardieu, Isabelle Nanty...
Un chômeur d'une quarantaine d'années vivant encore chez sa mère se remet à l'heure du disco. Il fait revivre son ancien groupe les Bee Kings afin de gagner un concours de danse. L'enjeu: les vacances qu'il n'a jamais pu offrir à son fils.
Plus sincère que "Camping" mais moins percutant que "Trois zéros", on est encore loin du chef-d'oeuvre pour Fabien Onteniente. Le réalisateur avec son acolyte humoriste Franck Dubosc choisit le disco alors que le monde renfile ses habits les plus rocks. Choix risqué, d'autant plus que le scénario n'est pas des plus réussis. De toute façon, il ne semble même pas en avoir la prétention, ce qui est bien tout le problème.
Le film ne se préoccupe que de Dubosc qui nous sert du Dubosc. Attention, il va finir par user, si ce n'est pas déjà fait. Reste tout de même une évidente sincérité dans son jeu. On sent l'homme qui rajeunit de vingt ans et qui revit sa jeunesse. Néanmoins, il est dommage que le film ne se soit pas plus préoccupé des autres acteurs qui méritaient tout autant de voir leur personnage étoffé. Le film nous laisse sur notre faim. Il manque quelque chose, on se dit que ce n'est pas fini. Peut-être est-ce justement dû à ces rôles laissés de côté?
Reste néanmoins quelques scènes qui retiennent l'intention dont une avec une Isabelle Nanty très en forme. Il faut la voir insulter Depardieu en se donnant des airs de duchesse!
Notons également la très forte prestation des acteurs lors des scènes de danse. C'est qu'ils n'ont plus vingt ans quand même! Dubosc et Zahmani se débrouillent comme des chefs mais Lebihan envahit l'écran, il est le meilleur des trois, on ne voit que lui!
Un film inoffensif qui ne fait pas rire à gorge déployée mais qui fait taper du pied. Les gens qui voyaient déjà le disco mort lors de son arrivée n'ont jamais eu aussi tort. Car si trente ans après, le disco est toujours vivant, il ne risque pas de disparaître de sitôt. On ressort chantonnant se voyant danser dans un studio 54 ressuscité et se promettant de revoir rapidement "La fièvre du samedi soir" qui reste la référence inégalable. N'est pas travolta et Bee Gees qui veut.
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18804912&cfilm=112170&hd=1.html
1 commentaire:
Perso je ne me lasserais jamais de l'humour de Dubosk! Même si à la fin du film j'ai moi aussi ressentie comme un manque, je pense qu'il est du au fait, d'une part car on attend impatiemment the declaration dans la pré-scène de fin...qui n'arrive pas... et d'autre part, on ne comprend pas vraiment en quoi emmanuel beart a bien pu aider les bee kings, alors qu'ils sont déjà fantastiques. Les scenes de chorégraphies ou d'entrainement, qui auraient pu être assez drole n'apparaissent pas, c'est dommage :(
Quoi qu'il en soit, je sui fidèle à Dubosk, j'ai passé 2h rafraichissante à écouter de la bonne musique et à admirer samuel le bihan qui comme tu le dis envahie l'écran quand il danse. magnifique. Après il faut aimer le disco, dubosk, et le nord ^^!
je retiendrais tout de même cette superbe phrase de Didier Travolta:
"je connais tes yeux dans le soleil du matin, j'ai senti que tu me touchais sous la pluie qui tombait, et quand tu t'éloigne de moi, j'ai envie de te prendre dans mes bras...encore"
(ref à How deep is your love des Bee Gees)
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