De : James Cameron
Avec: Sam Worthington, Zoe Saldana, Sigourney Weaver, Stephen Lang, Michelle Rodriguez, Giovanni Ribisi, Joel Moore, Laz Alonso...
Jake Sully, un ancien marine devenu paraplégique, est envoyé sur Pandora, une planète lointaine à l'air irrespirable habité par les Na'vi. Chargé de négocier leur départ d'une zone dont on cherche à exploiter les minerais, Sully y est envoyé sous l'apparence d'un avatar. Un corps hybride croisant l'ADN humain et celui des Na'vi. D'abord dévoué à sa tâche, la donne change quand il tombe amoureux de Neytiri, originaire de Pandora.
Il aura fallu 12 ans (Titanic date de 1997) pour que James Cameron nous revienne. Le réalisateur américain est un homme jusqu’au-boutiste qui ne s’arrête qu’une fois ses rêves devenus réalité. Après 15 ans de travail et d'attendre la technologie nécessaire pour rendre avec fidélité tout ce que son imagination a pu inventer, le cinéaste put enfin tourner le film le plus cher de tous les temps (300 millions de dollars), Avatar. Jugé révolutionnaire pour l’usage croisée de la motion capture et de la 3D, le dernier film de Cameron restera dans les annales du cinéma comme le tout premier film en 3D mais aussi comme le plus gros succès cinématographique de tous les temps à travers le monde avec 2,7 milliards de dollars de recettes.
Véritable réalité onirique, Avatar est une complète réussite visuelle. L’association de la motion capture et de la 3D nous donnerait presque la sensation d’avoir traversé l’écran. Mais le nouveau film de James Cameron n’est pas non plus le chef d’œuvre tant attendu. Novateur quant à l’image, Avatar est un vrai cliché quant à l'histoire. Le réalisateur de Titanic a beau avoir crée tout un univers, n’est pas Tolkien qui veut… La priorité est allée aux effets spéciaux et non au scénario. Ici, aucune surprise, tout se saisit d’avance. Il semble que le réalisateur s’essouffle en vieillissant et devient de plus en plus sentimental. Manichéen à souhait, Avatar nous donne parfois le sentiment d’assister à la persécution des Indiens par les colons blancs. D’assister à un Danse avec les loups dans l’espace et c’est bien ennuyeux.
Véritable réalité onirique, Avatar est une complète réussite visuelle. L’association de la motion capture et de la 3D nous donnerait presque la sensation d’avoir traversé l’écran. Mais le nouveau film de James Cameron n’est pas non plus le chef d’œuvre tant attendu. Novateur quant à l’image, Avatar est un vrai cliché quant à l'histoire. Le réalisateur de Titanic a beau avoir crée tout un univers, n’est pas Tolkien qui veut… La priorité est allée aux effets spéciaux et non au scénario. Ici, aucune surprise, tout se saisit d’avance. Il semble que le réalisateur s’essouffle en vieillissant et devient de plus en plus sentimental. Manichéen à souhait, Avatar nous donne parfois le sentiment d’assister à la persécution des Indiens par les colons blancs. D’assister à un Danse avec les loups dans l’espace et c’est bien ennuyeux.
Si les gens se déplacent en masse pour aller voir Avatar, ce dernier ne réédite pas l’exploit de Titanic. Jamais une seconde, on est assailli par la même grandeur que celle du navire réputé insubmersible. Peut-être est-ce à cause de cet enchaînement d’images numériques. Le fait est que pour Avatar, l’homme n’aura touché qu’une souris d’ordinateur quand pour Titanic, il aura reconstruit le paquebot à une échelle quasi identique à celle de l’original. Quant aux acteurs, il est bien agréable de retrouver Sigourney Weaver. La voir sortir de sa coque d’hibernation à la Alien nous renvoie à nos premiers souvenirs cinématographiques. Quant à Sam Worthington, spécialiste en devenir des fonds verts (il piquait la vedette à Christian Bale dans Terminator Renaissance et sera prochainement consacré star dans Le choc des titans), l’avenir nous dira si Avatar fera de lui, le nouveau Leo. Au final, Avatar est un émerveillement pour nos yeux mais encore une fois, les plus belles images du monde ne remplaceront jamais un bon scénario.
1 commentaire:
Absolument. A ne voir qu'au cinéma pour un émerveillement des sens.
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