jeudi 27 janvier 2011

THE GREEN HORNET ***

Gondry pique au vif

Sortie: 12 janvier 2011
De: Michel Gondry
Avec: Seth Rogen, Jay Chou, Cameron Diaz, Christoph Waltz, Edward Furlong, Tom Wilkinson...

Britt Reid, un fêtard sans ambition, hérite du journal de son père, à la mort de celui-ci. Pendant ce temps, le mafieux Chudnosky tente de prendre le contrôle de la ville. Aidé par Kato, ancien employé de son père spécialisé dans les arts martiaux, Reid décide de combattre le crime sous le nom de Frelon vert.

On pourrait croire que « The Green Hornet » est l’énième adaptation d’un comic américain. Mais le film est en fait l’adaptation ciné d’une célèbre série des années 60, elle-même inspirée d’une émission de radio datant des années 40. Si cette série est plutôt méconnue en France, elle est très populaire aux Etats-Unis. Et encore plus en Chine. Il faut dire que Kato était interprété par le non moins populaire Bruce Lee*.
Reprendre un rôle tenu par un comédien aussi mythique est peu évident. Jay Chou s’y essaye avec succès. Véritable star en Asie, il vole littéralement la vedette à Seth Rogen. C’est Kato, le vrai héro du film, il a toute notre attention. « The Green Hornet » est le premier film américain de Jay Chou, comme la série était le premier travail de Lee aux Etats-Unis. A surveiller donc… Toutefois, les deux acteurs forment un duo complémentaire vraiment comique. Rogen n’est pas très charismatique mais en pro de la comédie potache, il fait de Britt, un ado attardé égocentrique et vaniteux mais au final plus bête que méchant. Même Christoph Waltz, est drôlissime en mafieux russe obsolète qui tente de se refaire une jeunesse.
Michel Gondry, exilé à Hollywood depuis 10 ans, réutilise ses vieux réflexes de clippeur. Il livre un film de superhéros survitaminé et divertissant à souhait, agrémenté d’une jolie 3D.
« The Green Hornet » ne révolutionne pas le monde du cinéma mais on rit et on s’amuse deux heures durant. Vivement la suite.

*A la mort de l’acteur en 1973, un film fut créé à partir de scènes de la série pour lui rendre hommage. Tarantino en a fait de même en utilisant le générique du « Frelon vert » (composé par Al Hirt d'après "Le vol du bourdon" de Nikolaï Rimski-Korsakov) dans "Kill Bill : Volume 1" lors de l’affrontement entre la mariée et les 88 fous. Des fous qui portent tous d’ailleurs les fameux masques de Frelon vert et Kato.

1 commentaire:

Salva a dit…

Fin, drôle, du délire du début à la fin. Du très bon Gondry!