De: Joseph Kosinski
Avec: Jeff Bridges, Garrett Hedlund, Olivia Wilde, Beau Garrett, Michael Sheen...
Bridges donne envie de bouffer du code
Sam a 8 ans lorsque son père Kevin Flynn, célèbre concepteur de jeux vidéos, se volatilise. 20 ans après, cherchant toujours à percer le mystère de sa disparition, il se retrouve aspiré dans un monde virtuel où son père est piégé depuis toutes ces années. Avec Quorra, l’apprenti de Kevin, ils tentent ensemble de regagner la réalité.
1982. Les studios Disney produisent Tron. Premier film à utiliser les dernières technologies révolutionnaires de l’époque, l’oeuvre ne rencontrera jamais le succès escompté. Portée par la culture geek pendant des années, elle acquiert toutefois le statut de film culte. Logique donc qu’avec l’arrivée de la 3D, Disney décide de donner une suite aux aventures numériques de Kevin Flynn.
De la réalité en 2 dimensions, on passe à la 3D dans le monde virtuel. Avec Avatar en tête, l’équipe en charge des effets spéciaux place la barre très haut. Barre allègrement franchie. Subtile, la 3D confère à la photographie, une perfection visuelle qui laisse stupéfait. Le personnage de Clu est à ce titre, spectaculaire. Programme crée par Flynn à son image, Jeff Bridges joue les deux rôles. C’est la première fois qu’un acteur donne la réplique à une version rajeunie de lui-même. Le travail effectué est juste prodigieux. On prend pour une fois, un réel plaisir à porter ses lunettes 3D.
Au casting, on découvre Garrett Hedlund (pour rappel, il est Patroclus, le neveu d’Achille dans Troy. Jeune premier à Hollywood, il ne manque pas de talent, mais paraît bien fade aux côtés de Jeff Bridges. L’acteur possède ce charisme débordant. On ne voit que lui. Il est maître à bord. Il aurait fait un merveilleux jedi. Hedlund se rattrapera sans aucun doute avec Country Strong où il fait preuve d’un talent incroyable pour la chanson.
Olivia Wilde apporte, quant à elle, une touche de fraîcheur. La célèbre n°13 est chez elle dans le monde virtuel, mais dévoile une naïveté plutôt attendrissante à l’égard de la réalité.
Dans la veine de Star Wars et Blade Runner, on découvre le monde de Tron à mesure que Sam y pénètre. Confronté à un milieu et des règles qu’il ne connaît pas, il vit quelques aventures qu’un George Lucas ou un Philip K. Dick ne renieraient pas. Un univers que les compositions, tour à tour poétique et électronique de Daft Punk viennent parfaitement parachever.
1 commentaire:
Un film à l'image électronique magnifique, aux acteurs excellents et avec une musique extraordinaire de Daft Punk qui vient tout faire éclater en bleu orange et noir, mais malheureusement une histoire un peu fade a mon gout
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