De: James Wan
Avec: Rose Byrne, Patrick Wilson, Barbara Hershey, Ty Simpkins...
Sept ans après le succès de Saw, James Wan (réalisateur) et Leigh Whannell (scénariste) reforment leur duo et décident de réaliser le film « le plus terrifiant de tous les temps ». Whannell parle même de vouloir offrir le Poltergeist de la nouvelle génération. Rien que ça.
Alors qu’un couple et ses trois enfants s’installent dans leur nouvelle maison, Dalton, l’aîné tombe dans un inquiétant coma. Dès lors, d’étranges phénomènes se succèdent et incite la famille à déménager de nouveau. Mais les apparitions recommencent de sitôt. Une médium finit par révéler que ce n’est pas leurs maisons qui sont hantées, mais leur fils. Ce dernier est coincé dans une dimension astrale, et les terrifiantes manifestations dont sont témoins ses parents, sont le fruit des esprits maléfiques voulant s’emparer de son corps.
Présenté au Tiff (Toronto International Film Festival) en 2010, Insidious est produit par Oren Peli, le réalisateur de Paranormal Activity. Heureusement, Wan et Whannell ne se sont pas laissés influencés par ce pseudo film d’horreur. Non, ici, on pencherait plutôt du côté de L’emprise (1981). Si dans le film de Sidney J. Furie, Barbara Hershey (qui tient d’ailleurs le rôle de la grand-mère dans Insidious), est hantée par une entité qui l’agresse quotidiennement, Dalton est lui menacé par des créatures alors que son âme erre dans une dimension inconnue. Si le film de Wan n’est pas aussi angoissant, on a tout de même droit à de belles frayeurs. Ce dernier fait preuve d’originalité abordant un thème jamais traité au cinéma : la projection astrale. L’esprit se dissocie de l’enveloppe corporelle pour vivre une existence autonome et parcourir librement les coins environnants. Sauf que Dalton s’est trop éloigné et se retrouvre maintenant entre la vie et la mort.
Alors qu’un couple et ses trois enfants s’installent dans leur nouvelle maison, Dalton, l’aîné tombe dans un inquiétant coma. Dès lors, d’étranges phénomènes se succèdent et incite la famille à déménager de nouveau. Mais les apparitions recommencent de sitôt. Une médium finit par révéler que ce n’est pas leurs maisons qui sont hantées, mais leur fils. Ce dernier est coincé dans une dimension astrale, et les terrifiantes manifestations dont sont témoins ses parents, sont le fruit des esprits maléfiques voulant s’emparer de son corps.
Présenté au Tiff (Toronto International Film Festival) en 2010, Insidious est produit par Oren Peli, le réalisateur de Paranormal Activity. Heureusement, Wan et Whannell ne se sont pas laissés influencés par ce pseudo film d’horreur. Non, ici, on pencherait plutôt du côté de L’emprise (1981). Si dans le film de Sidney J. Furie, Barbara Hershey (qui tient d’ailleurs le rôle de la grand-mère dans Insidious), est hantée par une entité qui l’agresse quotidiennement, Dalton est lui menacé par des créatures alors que son âme erre dans une dimension inconnue. Si le film de Wan n’est pas aussi angoissant, on a tout de même droit à de belles frayeurs. Ce dernier fait preuve d’originalité abordant un thème jamais traité au cinéma : la projection astrale. L’esprit se dissocie de l’enveloppe corporelle pour vivre une existence autonome et parcourir librement les coins environnants. Sauf que Dalton s’est trop éloigné et se retrouvre maintenant entre la vie et la mort.
On est très loin de Saw, injustement qualifié de film d’horreur tant il s’apparente davantage à un thriller. Pas une goutte de sang n’apparaît dans Insidious, le réalisateur voulant livrer un film d’épouvante à l’ancienne, quasi vintage. Privilégiant la psychologie au gore, il parvient à réaliser un film réellement éprouvant. Du moins les premières quarante cinq minutes. Quand le couple réalise qu’il se passe quelque chose d’anormal chez eux, ils font appel à une médium assisté de deux Ghostbusters. C’est la minute comique du film. On se dit qu’on souffle avant de repartir de plus belle. Malheureusement, la découverte du pourquoi du comment par les parents sonnent le glas de la peur. Dans la première partie centré sur Rose Byrne, on tremble littéralement. Anti Scream Queen par excellence, l’actrice est si naturelle qu’on s’identifie immédiatement à elle. On a peur pour elle et avec elle, la musique efficace et stressante, aidant. La suite se concentre sur le mari. Patrick Wilson hérite de la partie la plus faible du film. Passé les mystères et les frayeurs, on découvre l’envers du décor et c’est tout de suite moins intéressant. Les silhouettes furtives du début laisse place à des créatures carnavalesques risibles. De Dark Maul, à la vieille sorcière, en passant par des jumelles très « kubrickiennes », on se croirait à une fête d’Halloween. Passons également sur une fin plus que prévisible. Le coup de théâtre à la Saw n'aura pas lieu.
Voilà des années maintenant qu’on avait perdu tout espoir d’avoir peur au cinéma… Insidious n’est pas encore le film d’horreur tant attendu mais on s’en rapproche. On y est presque.
1 commentaire:
Critiques dithyrambiques peu incompréhensibles pour moi. Exactement comme "Paranormal activity" le film repose sur rien de nouveau, bien au contraire ! Loin d'être mauvais il n'en demeure pas moins que le film ne réinvente rien et reste un film d'horreur qui reste dans une moyenne habituelle du genre.
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