Sortie : 7 mars 2012
De : Andrew Stanton
Avec : Taylor Kitsch, Lynn Collins, Samantha Morton, Willem Dafoe, Dominic West, Mark Strong, Thomas Haden Church, Ciaran Hinds, James Purefoy, Bryan Cranston…
Le nouveau Star Wars ?
On connaissait le docteur John Carter qui officiait aux Urgences du Cook County de Chicago. Il faudra désormais compter avec son homonyme, un ancien officier sudiste de la guerre de Sécession transporté sur la planète Barsoom (Mars chez nous) également en proie à un conflit civil. Les Tharks et la princesse d’Hélium rapidement témoins des exploits physiques du Terrien tentent de le rallier à leur cause : empêcher le Jeddak de Zodanga de prendre le contrôle de la planète rouge.
Adapter le travail d’Edgar Rice Burroughs ne s’est pas révélé chose aisée. Après avoir failli être le premier dessin animé Disney et l’objet de différents projets d’adaptation avortés, La princesse de Mars (premier volume du Cycle de Mars qui en compte 11) débarque enfin sur grand écran. Les premières images guère convaincantes laissaient présager un piètre blockbuster sans âme. C’était sous estimer Andrew Stanton (Wall-E, Le monde de Nemo) et sa volonté de mener à bien son premier film « live ». Fan de John Carter depuis l’enfance, le réalisateur transforme l’ouvrage de Burroughs (également créateur de Tarzan) en pur entertainment. Avec ses faux airs de Star Wars, on pourrait soupçonner les Studios Disney d’avoir lorgné du côté de l’univers de George Lucas. Le rapprochement est facile avec ce Jabba le Huth déguisé en gentil « chien », ces Jar Jar Binks améliorés, et cette planète sablonneuse très tatooinienne… Mais les dates faisant foi, c’est plutôt l’inverse qui est vrai. En effet, ça ne se voit pas comme ça mais John Carter a 100 ans cette année. Il est de ce fait le premier héros de l’espace et a depuis 1912 (date de parution de La princesse de Mars) influencé bon nombre d’œuvres de la pop culture (Dune, Conan, Avatar, Star Wars…). George Lucas n’aurait-il donc rien inventé ? Maintenant de là à comparer John Carter avec Skywalker père et fils, on ne s’y risquerait pas. Attendons la suite déjà programmée de ce premier volet pour nous faire une idée. En attendant, à part quelques défauts très vite oubliés (un trop plein de personnages, une 3D inutile, un Mark Strong très mauvais…), John Carter se révèle être un excellent divertissement dont on ne décroche pas deux heures vingt durant. Décors, costumes et casting tous parfaits (Taylor Kitsch, anciennement dans Friday Night Lights et bientôt dans Battleship est divin) finissent de nous transporter. Véritable film évasion, John Carter est un space opera grand spectacle qui se glisse directement dans le top des films de l’année.
Les habitants de Barsoom :
Depuis des années, Hélium et Zodanga se livrent une guerre sans répit. Les héliumites sont des humanoïdes arborant des tatouages rouges. Leur drapeau est aussi bleu que leur conscience est verte. Mais leurs idéaux écologiques se heurtent au aux Zodangiens, humanoïdes tatoués de rouge et dont le drapeau rouge symbolise leur nature guerrière et agressive. Pour lutter contre Sab Than, le Jeddak –roi- de Zodanga, Hélium s'allie aux Tharks, des martiens verts nomades et primitifs pouvant mesurer jusqu’à 3 mètres de haut. Mais sans compter les Therns, les messagers de la déesse Issus, guidés par leurs propres intérêts.
Et un extrait de 10 minutes en prime !
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