dimanche 9 décembre 2012

La critique de POPULAIRE ***


Sortie : 28 novembre 2012
De : Régis Roinsard
Avec : Romain Duris, Déborah François, Bérénice Bejo, Shaun Benson, Mélanie Bernier, Nicolas Bedos, Miou-Miou, Eddy Mitchell, Marius Colluci…

Dactylo rock (air connu des Chaussettes noires)

En matière de comédie romantique, L’arnacoeur avait renouvelé le genre en France. Populaire en est son digne héritier. Mais si on pensait le film de Pascal Chaumeil indétrônable en la matière, il se fait allégrement piquer la vedette. Pour son premier long-métrage, Régis Roinsard signe un coup de maître.
1958, Rose Pamphyle décide de quitter son village normand pour travailler pour Louis Echard patron d’un cabinet d’assurance à Lisieux. Fasciné par la rapidité avec laquelle elle tape à la machine, il décide de l’embaucher à condition qu’elle gagne un prestigieux concours de vitesse dactylographique.
Avec un budget digne d’un blockbuster (15 millions €), Populaire n’est pourtant qu’un film sans prétention qui surfe sur la vague rétro. Résultat : on craque pour ce film couleur rose bonbon aux faux airs de Hairspray, qui nous entraine dans le Paris des années 50 et où Romain Duris, plus séduisant que jamais envoûte la fausse ingénue Déborah François.
En 2010, Romain Duris en avait déjà ébloui plus d’une avec L’arnacoeur. Il devrait de nouveau faire chavirer les cœurs dans le rôle de Louis Echard, ancien résistant devenu un célibataire macho endurci.  Mais s'il ne fallait retenir qu'une chose dans Populaire, c'est Déborah François. On l’avait déjà adoré dans L’enfant (Palme d’or à Cannes en 2005) ou dans Le premier jour du reste de ta vie en 2008 qui lui avait permis de remporter le César du meilleur espoir féminin. Celle qui a débuté par des films plus indé, explose littéralement dans cette comédie romantique vintage où sa douceur solaire envoûte le spectateur. Tout comme Romain Duris avec lequel elle forme un couple qui entre directement au panthéon de nos duos ciné préférés.
Malgré une avalanche de clichés (c’est une bluette après tout), le charme suranné de Populaire, opère et redonne ses lettres de noblesse à un mot tombé en désuétude. On ressort même du ciné avec une irrésistible envie de ressortir sa vieille machine à écrire.


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