Sortie : 13 janvier 2010
Réalisateur : Clint Eastwood
Avec : Morgan Freeman, Matt Damon, Tony Kgoroge, Patrick Mofokeng, Marguerite Wheatley...
Libéré en 1990 après 27 années de prison, Nelson Mandela devient le premier président noir d'Afrique du Sud en 1994 lors des premières élections multiraciales (son parti, l'ANC, le congrès national africain les remportent avec 62,6% des voix). Figure de proue de la liberté, prix Nobel de la Paix en 1993, Mandela valait bien qu'on lui consacre un film.
Clint Eastwood, le plus démocrate des républicains, s'en charge avec Invictus qui tire son titre d'un poème de William Ernest Henley, le préféré de Mandela. "Maître de son destin et capitaine de son âme", ce dernier n'aura de cesse de vouloir réconcilier son peuple. Alors que l'apartheid a officiellement été aboli par Frédérik de Klerk (prédécesseur de Mandela au poste de président et libérateur de ce dernier), difficile de faire oublier aux blancs ségrégationnistes que leur suprématie est terminée. Afin d'éviter une potentielle guerre civile, Mandela décide, en 1995, de se servir de la coupe de monde de rugby qui a lieu dans son pays pour mettre fin aux tensions. Il tient à ce que les Springboks, symbole même de l'apartheid soit soutenu par l'ensemble des Sud-Africains. C'est sur cet unique évènement qu'Eastwood se concentre. Il évite ainsi de s'éparpiller et peut mettre le doigt sur un Mandela idéaliste mais jamais naïf, conscient de la portée de chacune de ses décisions.
Ami de longue date d'Eastwood (grâce à qui, il a déjà reçu deux oscars pour Million dollar baby et Impitoyable), et seul acteur selon Mandela pour l'interpréter, Morgan Freeman a la lourde tâche d'incarner Madiba (nom de Mandela dans son clan Xhosa). Les deux hommes ont eu du flair. Freeman s'oublie totalement, on a toujours la constante impression de se trouver devant le vrai Mandela. Impressionnant! Quant à Matt Damon qui joue François Pienaar, afrikaner élevé dans le mépris des noirs mais qui dépasse ses préjugés au contact de Mandela, il tient ici un de ses meilleurs rôles. Damon est dans Invictus, la main droite de ce dernier, le rugbyman sans lequel le tout récent président n'aurait pas pu réaliser son rêve.
Clint Eastwood a beau parfois tomber dans mielleux, a trop sacraliser tous ses protagonistes, quand on assiste à la poignée de main d'un Mandela sans ressentiment et d'un Pienaar, afrikaner repenti, la magie opère.
Réalisateur : Clint Eastwood
Avec : Morgan Freeman, Matt Damon, Tony Kgoroge, Patrick Mofokeng, Marguerite Wheatley...
Libéré en 1990 après 27 années de prison, Nelson Mandela devient le premier président noir d'Afrique du Sud en 1994 lors des premières élections multiraciales (son parti, l'ANC, le congrès national africain les remportent avec 62,6% des voix). Figure de proue de la liberté, prix Nobel de la Paix en 1993, Mandela valait bien qu'on lui consacre un film.
Clint Eastwood, le plus démocrate des républicains, s'en charge avec Invictus qui tire son titre d'un poème de William Ernest Henley, le préféré de Mandela. "Maître de son destin et capitaine de son âme", ce dernier n'aura de cesse de vouloir réconcilier son peuple. Alors que l'apartheid a officiellement été aboli par Frédérik de Klerk (prédécesseur de Mandela au poste de président et libérateur de ce dernier), difficile de faire oublier aux blancs ségrégationnistes que leur suprématie est terminée. Afin d'éviter une potentielle guerre civile, Mandela décide, en 1995, de se servir de la coupe de monde de rugby qui a lieu dans son pays pour mettre fin aux tensions. Il tient à ce que les Springboks, symbole même de l'apartheid soit soutenu par l'ensemble des Sud-Africains. C'est sur cet unique évènement qu'Eastwood se concentre. Il évite ainsi de s'éparpiller et peut mettre le doigt sur un Mandela idéaliste mais jamais naïf, conscient de la portée de chacune de ses décisions.
Ami de longue date d'Eastwood (grâce à qui, il a déjà reçu deux oscars pour Million dollar baby et Impitoyable), et seul acteur selon Mandela pour l'interpréter, Morgan Freeman a la lourde tâche d'incarner Madiba (nom de Mandela dans son clan Xhosa). Les deux hommes ont eu du flair. Freeman s'oublie totalement, on a toujours la constante impression de se trouver devant le vrai Mandela. Impressionnant! Quant à Matt Damon qui joue François Pienaar, afrikaner élevé dans le mépris des noirs mais qui dépasse ses préjugés au contact de Mandela, il tient ici un de ses meilleurs rôles. Damon est dans Invictus, la main droite de ce dernier, le rugbyman sans lequel le tout récent président n'aurait pas pu réaliser son rêve.
Clint Eastwood a beau parfois tomber dans mielleux, a trop sacraliser tous ses protagonistes, quand on assiste à la poignée de main d'un Mandela sans ressentiment et d'un Pienaar, afrikaner repenti, la magie opère.
2 commentaires:
Il faut que j'y aille à tout prix...
Ingrid
Déception. Ce n'est pas pourri, loin de là, mais quelconque. Surtout quand on ne raffole pas du rubgy. M'attendais à mieux De Clint Eastwood
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