Sortie: 6 octobre 2010
De: Gregg Araki
Avec: Thomas Dekker, Juno Temple, Haley Bennett, Roxane Mesquida, Chris Zylka, Kelly Lynch...
Smith, sexuellement "non déclaré", voit sa vie étudiante bouleversé lors d'une soirée. Sur le chemin du retour, il assiste à l'assassinat d'une jeune fille rousse dont il rêve toutes les nuits. De mystérieux évènements ne cessent alors de se produire autour de lui.
Mal aimé aux Etats-Unis où ses histoires extravagantes très sensuels passent mal auprès d'une critique trop moraliste, Gregg Araki semble avoir trouvé un public plus tolérant en Europe. Pour preuve, le réalisateur s'est vu remettre un prix au dernier festival de Cannes. "Kaboom" non sélectionné mais présenté hors compétition a reçu la première Queer Palm (une "palme gay" venant récompenser un réalisateur contribuant aux questions lesbiennes, gays, bi ou trans).
Après le très sérieux "Mysterious Skin" (2004), Araki préfère continuer sur sa lancée et rester dans la même veine ludique que "Smiley Face" (2007). Seul le spleen mélancolique d'une jeunesse perdue qui se jette à corps perdu dans le sexe subsiste. Thème d'ailleurs de prédilection pour le cinéaste de 51 ans depuis "The doom generation".
"Kaboom" n'y échappe donc pas mais traite le tout avec un humour ravageur. On ne s'ennuie pas une seule seconde devant cette comédie aux allures de farce. Thomas Dekker, invisible dans le dernier "Freddy", est parfaitement à l'aise dans l'univers d'Araki. Il est aussi, il faut le dire, épaulé par une équipe de choc et énergisante. Ainsi, on adore Thor, son benêt de coloc hilarant, l'insolence de Stella, sa meilleure amie, et surtout la fraîcheur de son amante, London, la parfaite Juno Temple. Avec eux, nous basculons au fur et à mesure que l'intrigue progresse dans une folle frénésie jubilatoire. Presque absurde. On ressort avec l'impression d'avoir assisté à une grosse blague. Oui, mais à une très bonne blague! Gregg Araki n'est pas le fils spirituel de John Waters pour rien.
De: Gregg Araki
Avec: Thomas Dekker, Juno Temple, Haley Bennett, Roxane Mesquida, Chris Zylka, Kelly Lynch...
Smith, sexuellement "non déclaré", voit sa vie étudiante bouleversé lors d'une soirée. Sur le chemin du retour, il assiste à l'assassinat d'une jeune fille rousse dont il rêve toutes les nuits. De mystérieux évènements ne cessent alors de se produire autour de lui.
Mal aimé aux Etats-Unis où ses histoires extravagantes très sensuels passent mal auprès d'une critique trop moraliste, Gregg Araki semble avoir trouvé un public plus tolérant en Europe. Pour preuve, le réalisateur s'est vu remettre un prix au dernier festival de Cannes. "Kaboom" non sélectionné mais présenté hors compétition a reçu la première Queer Palm (une "palme gay" venant récompenser un réalisateur contribuant aux questions lesbiennes, gays, bi ou trans).
Après le très sérieux "Mysterious Skin" (2004), Araki préfère continuer sur sa lancée et rester dans la même veine ludique que "Smiley Face" (2007). Seul le spleen mélancolique d'une jeunesse perdue qui se jette à corps perdu dans le sexe subsiste. Thème d'ailleurs de prédilection pour le cinéaste de 51 ans depuis "The doom generation".
"Kaboom" n'y échappe donc pas mais traite le tout avec un humour ravageur. On ne s'ennuie pas une seule seconde devant cette comédie aux allures de farce. Thomas Dekker, invisible dans le dernier "Freddy", est parfaitement à l'aise dans l'univers d'Araki. Il est aussi, il faut le dire, épaulé par une équipe de choc et énergisante. Ainsi, on adore Thor, son benêt de coloc hilarant, l'insolence de Stella, sa meilleure amie, et surtout la fraîcheur de son amante, London, la parfaite Juno Temple. Avec eux, nous basculons au fur et à mesure que l'intrigue progresse dans une folle frénésie jubilatoire. Presque absurde. On ressort avec l'impression d'avoir assisté à une grosse blague. Oui, mais à une très bonne blague! Gregg Araki n'est pas le fils spirituel de John Waters pour rien.
1 commentaire:
Encore en accord !
Une belle surprise tout simplement, un mix des genres et une excellente réalisation.
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