Sortie : 2 novembre 2011
De : Eric Toledano et Olivier Nakache
Avec : Omar Sy, François Cluzet, Anne Le Ny, Audrey Fleurot…
Omar m'a tué... de rire
En 2004, Eric Toledano et Olivier Nakache découvrent le documentaire : « A la vie, à la mort ». Celui-ci évoque le cas d’Abdel, jeune banlieusard aide à domicile qui s’est lié d’amitié avec son employeur, le comte Philippe Pozzo di Borgo, devenu tétraplégique après un accident de parapente. Le sujet est dur, les deux réalisateurs ne se sentent pas de taille. Ils attendent 2008, et la sortie de Tellement proches, pour se lancer. Le comte et Abdel (rebaptisé Driss pour le film) donnent leur accord mais exige que leur histoire soit traité sous l’angle de la comédie. Ça tombe bien, c’est le genre préféré des deux amis.
Après le court-métrage Ces jours heureux (2002) et les films Nos jours heureux (2006) et Tellement proches (2009), Omar Sy retrouve le duo de coréalisateurs. Le comédien trouve dans le personnage de Driss, son meilleur rôle. Il ne démérite pas face à un François Cluzet connu pour s’investir à outrance sur les tournages. Omar qui a perdu dix kilos pour les besoins du film est la véritable star d’Intouchables. Malgré la performance magistrale de Cluzet, le jeune acteur de 33 ans laisse exploser tout ce talent qu’on avait déjà décelé dans ses films précédents. On imagine déjà celui qui nous a fait autant rire que pleurer, créer la surprise et brandir le César du meilleur espoir masculin (qui semble déjà acquis à Joey Starr pour Polisse).
Mais avant d’être un film tout aussi hilarant que touchant, Intouchables est surtout l’histoire de rencontres. Celle de Tolédano et Nakache bien évidemment mais surtout celle de Philippe et Driss. La rencontre du tétraplégique blasé (l’handicapé physique) et du banlieusard diabolisé (« l’handicapé social »)* est bouleversante. Leur complémentarité inattendue mais quasi immédiate les rapproche et leur permet de survivre au fardeau qu’est leur vie. Un film sur un sujet aussi grave aurait pu vite virer larmoyant mais Intouchables ne tombe à aucun moment dans le pathos ou la charité. Comme The Artist, le film a été racheté par les frères Weinstein. Hollywood penserait déjà à un possible remake. Mais comment les Américains peuvent-ils imaginer se réapproprier cet humour français unique et si parfaitement manié par Omar ? Intouchables est la surprise coup de cœur de cette fin d’année. Le meilleur film français réalisé depuis un bon bout de temps. A voir absolument.
Après le court-métrage Ces jours heureux (2002) et les films Nos jours heureux (2006) et Tellement proches (2009), Omar Sy retrouve le duo de coréalisateurs. Le comédien trouve dans le personnage de Driss, son meilleur rôle. Il ne démérite pas face à un François Cluzet connu pour s’investir à outrance sur les tournages. Omar qui a perdu dix kilos pour les besoins du film est la véritable star d’Intouchables. Malgré la performance magistrale de Cluzet, le jeune acteur de 33 ans laisse exploser tout ce talent qu’on avait déjà décelé dans ses films précédents. On imagine déjà celui qui nous a fait autant rire que pleurer, créer la surprise et brandir le César du meilleur espoir masculin (qui semble déjà acquis à Joey Starr pour Polisse).
Mais avant d’être un film tout aussi hilarant que touchant, Intouchables est surtout l’histoire de rencontres. Celle de Tolédano et Nakache bien évidemment mais surtout celle de Philippe et Driss. La rencontre du tétraplégique blasé (l’handicapé physique) et du banlieusard diabolisé (« l’handicapé social »)* est bouleversante. Leur complémentarité inattendue mais quasi immédiate les rapproche et leur permet de survivre au fardeau qu’est leur vie. Un film sur un sujet aussi grave aurait pu vite virer larmoyant mais Intouchables ne tombe à aucun moment dans le pathos ou la charité. Comme The Artist, le film a été racheté par les frères Weinstein. Hollywood penserait déjà à un possible remake. Mais comment les Américains peuvent-ils imaginer se réapproprier cet humour français unique et si parfaitement manié par Omar ? Intouchables est la surprise coup de cœur de cette fin d’année. Le meilleur film français réalisé depuis un bon bout de temps. A voir absolument.
*Les Nanterriens reconnaîtront leur ville dans une scène familiale très touchante.
1 commentaire:
J'avais un préjugé, voir un film français ç'est comme etre en patin a roulette sur les champs élysées... Mais c'est une divine surprise ce film, sans tomber ds l'outrance de l'handicap, des roles parfaits et du rire. Enfin du très bon cinéma, allez le voir, il est parti pour battre es records d'entrée...
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