Sortie : 25 juillet 2012
De : Marc Webb
Avec : Andrew Garfield, Emma Stone, Rhys Ifans, Denis Leary, Martin Sheen, Sally Field, Chris Zylka, C. Thomas Howell...
Spider Webb
Tobey Maguire étant trop vieux pour se glisser une quatrième fois dans les collants de Spidey, on enterre vite l’idée d’un énième épisode dirigé par Sam Raimi. Tant qu’à faire, autant tout recommencer avec nouveau réalisateur et casting tout frais à la clé. Après tout, le premier chapitre de la trilogie date quand même de 2002 et le dernier a déjà 5 ans ! Un record pour Hollywood qui n’avait jamais recyclé une de ses œuvres aussi vite. On serait presque scandalisé si The Amazing Spider-Man n’était pas un film aussi réjouissant. Finalement on en vient même à se demander pourquoi tout ceci ne s’est pas fait avant.
Comme l'oeuvre de Raimi, le reboot reprend la trame du comic : Peter Parker se voit doter de super pouvoirs après s’être fait piquer par une araignée génétiquement modifiée. L’oncle Ben, qui meurt assassiné, a auparavant le temps de lui faire comprendre qu’un grand pouvoir impliquait de grandes responsabilités alors l'ado décide de faire justice lui-même. La nouveauté, c’est que la version de Webb se prend nettement moins au sérieux et est doté d’un trio d’acteurs plus subtil. Fini le Peter coincé et pleurnichard et le regard vide de Mary Jane. Dans The Amazing Spider-Man, Andrew Garfield apporte un humour bienvenu à son personnage tout en assurant côté performance dramatique. Quand dans Spider-Man, Peter bavait devant une Mary Jane terne (certainement le pire rôle de Kirsten Dunst), il est sur un pied d’égalité avec Gwen Stacy bien plus pimpante et hardie que sa congénère rousse. Les séquences d’action sont parfaitement réussies (malgré une 3D inutile et une prévisibilité presque honteuse), mais ce sont les scènes partagées entre Andrew Garfield et Emma Stone qui sont les meilleures du film. Avec une telle alchimie, pas étonnant que la réalité ait rejoint la fiction. Ni que Rhys Ifans qui incarne le Lézard (faux méchant pour lequel on éprouve plus de sympathie que de terreur) compare The Amazing Spider-Man à Hamlet (comme le héros de Shakespeare, Peter doit faire face à la perte de son père. Dans son cas, même par deux fois puisqu’il perd aussi son oncle, figure paternelle de substitution). On ne serait pas allé aussi loin que l’acteur britannique mais il y a quelque chose dans ce reboot d’assez tragique pour qu’il dépasse son statut de simple film d’action. Pour ses 50 ans (Spider-Man est crée par Stan Lee et Steve Ditko pour les éditions Marvel en 1962), le super héros hérite d’une nouvelle adaptation très réussie. On en redemande.
Comme l'oeuvre de Raimi, le reboot reprend la trame du comic : Peter Parker se voit doter de super pouvoirs après s’être fait piquer par une araignée génétiquement modifiée. L’oncle Ben, qui meurt assassiné, a auparavant le temps de lui faire comprendre qu’un grand pouvoir impliquait de grandes responsabilités alors l'ado décide de faire justice lui-même. La nouveauté, c’est que la version de Webb se prend nettement moins au sérieux et est doté d’un trio d’acteurs plus subtil. Fini le Peter coincé et pleurnichard et le regard vide de Mary Jane. Dans The Amazing Spider-Man, Andrew Garfield apporte un humour bienvenu à son personnage tout en assurant côté performance dramatique. Quand dans Spider-Man, Peter bavait devant une Mary Jane terne (certainement le pire rôle de Kirsten Dunst), il est sur un pied d’égalité avec Gwen Stacy bien plus pimpante et hardie que sa congénère rousse. Les séquences d’action sont parfaitement réussies (malgré une 3D inutile et une prévisibilité presque honteuse), mais ce sont les scènes partagées entre Andrew Garfield et Emma Stone qui sont les meilleures du film. Avec une telle alchimie, pas étonnant que la réalité ait rejoint la fiction. Ni que Rhys Ifans qui incarne le Lézard (faux méchant pour lequel on éprouve plus de sympathie que de terreur) compare The Amazing Spider-Man à Hamlet (comme le héros de Shakespeare, Peter doit faire face à la perte de son père. Dans son cas, même par deux fois puisqu’il perd aussi son oncle, figure paternelle de substitution). On ne serait pas allé aussi loin que l’acteur britannique mais il y a quelque chose dans ce reboot d’assez tragique pour qu’il dépasse son statut de simple film d’action. Pour ses 50 ans (Spider-Man est crée par Stan Lee et Steve Ditko pour les éditions Marvel en 1962), le super héros hérite d’une nouvelle adaptation très réussie. On en redemande.
1 commentaire:
D'accord ! Ce film est une très belle surprise. J'y allais un peu à reculons, et j'ai été ravi. Beaucoup de justesse et de fraîcheur dans le jeu des acteurs, et une légèreté bienvenue !
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