Sorti le: 6 mai 2009
Réalisateur: Zabou Breitman
Avec: Daniel Auteuil, Mari-José Croze, Florence Loiret-Caille...
Chloé vient de se faire quitter par son mari. Fortement affectée, son beau-père Pierre qui la considère comme sa fille, l'emmène passer quelques jours dans sa maison de campagne pour qu'elle se repose. Alors que Chloé s'enfonce dans sa tristesse, Pierre finit par lui raconter son grand amour pour lequel il n'a pas osé tout quitter.
Zabou Breitman définitivement portée sur l'amour décide avec "Je l'aimais", après deux scénarios originaux ("Se souvenir des belles choses" et "L'homme de sa vie") d'adapter le roman éponyme d'Anna Gavalda. Son univers étant proche du sien, la réalisatrice ne prenait pas trop de risques. Sauf peut-être celui de tomber dans le piège du mélo, piège dans lequel de trop nombreux films sont tombés.
Mais la portée du film allant au delà de la simple romance, Breitman ne tombe pas dedans même s'il s'en est fallu de peu. Cet adultère n'est après tout, qu'un prétexte pour soulever une des questions récurrente chez tout couple: que faire si le grand amour nous tombe dessus alors que l'on est marié? Faut-il tout quitter ou s'obliger à respecter ses voeux du mariage? Vaut-il mieux être la maîtresse passionnément aimée mais esseulée ou l'épouse officielle mais trompée?
Zabou Breitman nous donne sa réponse dans ce film au démarrage lent et laborieux mais touchant dans son interprétation. Auteuil et Croze, personnages centraux autour desquels des destins se nouent forment un couple assez réaliste. On frôle le mielleux et on est loin de la pureté qui caractérisait son premier film ("Se souvenir des belles choses") mais les sujets existentielles du film auxquels chacun peut être confronté et le raffinement des dialogues nous convainquent de la solidité de l'oeuvre. Et enfin et surtout, Daniel Auteuil toujours aussi impeccable finit de nous séduire. La scène finale illustrant les deux amants en tout bout de route est particulièrement touchante. On s'émeut de la douleur de Pierre qui revit cette profonde mais triste passion. Le film se termine alors sous forme de morale qui redonne de l'élan à la belle-fille délaissée et donne au spectateur une bonne dose de matière à discuter.
bande annonce allociné
Réalisateur: Zabou Breitman
Avec: Daniel Auteuil, Mari-José Croze, Florence Loiret-Caille...
Chloé vient de se faire quitter par son mari. Fortement affectée, son beau-père Pierre qui la considère comme sa fille, l'emmène passer quelques jours dans sa maison de campagne pour qu'elle se repose. Alors que Chloé s'enfonce dans sa tristesse, Pierre finit par lui raconter son grand amour pour lequel il n'a pas osé tout quitter.
Zabou Breitman définitivement portée sur l'amour décide avec "Je l'aimais", après deux scénarios originaux ("Se souvenir des belles choses" et "L'homme de sa vie") d'adapter le roman éponyme d'Anna Gavalda. Son univers étant proche du sien, la réalisatrice ne prenait pas trop de risques. Sauf peut-être celui de tomber dans le piège du mélo, piège dans lequel de trop nombreux films sont tombés.
Mais la portée du film allant au delà de la simple romance, Breitman ne tombe pas dedans même s'il s'en est fallu de peu. Cet adultère n'est après tout, qu'un prétexte pour soulever une des questions récurrente chez tout couple: que faire si le grand amour nous tombe dessus alors que l'on est marié? Faut-il tout quitter ou s'obliger à respecter ses voeux du mariage? Vaut-il mieux être la maîtresse passionnément aimée mais esseulée ou l'épouse officielle mais trompée?
Zabou Breitman nous donne sa réponse dans ce film au démarrage lent et laborieux mais touchant dans son interprétation. Auteuil et Croze, personnages centraux autour desquels des destins se nouent forment un couple assez réaliste. On frôle le mielleux et on est loin de la pureté qui caractérisait son premier film ("Se souvenir des belles choses") mais les sujets existentielles du film auxquels chacun peut être confronté et le raffinement des dialogues nous convainquent de la solidité de l'oeuvre. Et enfin et surtout, Daniel Auteuil toujours aussi impeccable finit de nous séduire. La scène finale illustrant les deux amants en tout bout de route est particulièrement touchante. On s'émeut de la douleur de Pierre qui revit cette profonde mais triste passion. Le film se termine alors sous forme de morale qui redonne de l'élan à la belle-fille délaissée et donne au spectateur une bonne dose de matière à discuter.
bande annonce allociné
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire