lundi 29 mars 2010

LA critique de TOUT CE QUI BRILLE ***


Sortie : 24 mars 2010
De : Géraldine Nakache et Hervé Mimran
Avec : Géraldine Nakache, Leïla Bekhti, Audrey Lamy, Virginie Ledoyen, Linh-Dan Pham, Manu Payet, Simon Buret...

Ely et Lila sont les deux meilleures amies du monde. Mais étriquées dans leur banlieue parisienne, elles rêvent de passer le périphérique en quête d'aventures plus glamour à Paris.

dimanche 28 mars 2010

La critique de KICK ASS **** (en avant-première)

Sortie : 21 avril 2010
De : Matthew Vaughn
Avec : Aaron Johnson, Nicolas Cage, Christopher Mintz-Plasse, Chloe Moretz, Mark Strong...

Dave, fan de comics et de super-héros décide d'en devenir sous le nom de Kick Ass. Une fois sa tenue enfilée, il se rend compte que sans pouvoirs, l'aventure n'est pas de tout repos. Mais bientôt Hit Girl, Big Daddy et Red Mist le rejoignent dans sa lutte contre le mal.

Adapté du comic de Mark Millar qui s'impose producteur exécutif, histoire de ne pas voir son oeuvre dénaturée, Kick Ass est bien plus qu'un film de super-héros. Matthew Vaughn qui déclare avoir voulu adresser une véritable lettre d'amour aux comics a réussi son pari. Point de kryptonite, ou d'araignées radioactives, mais des anonymes sans pouvoirs, volontaires pour lutter contre le mal (ici, un mafieux local qui a étendu son réseau jusque dans la police). L'énorme bande son, en parfaite adéquation avec le film, rend encore plus impressionnantes ces scènes d'actions d'autant plus incroyables que ces super-héros n'en sont pas vraiment. Ces derniers qui semblent tout droit sortis d'une soirée déguisée sont régulièrement maltraités et donnent réellement de leur personne.

dimanche 21 mars 2010

LA RAFLE ****

Sortie: 10 mars 2010
De: Roselyne Bosch
Avec: Jean Reno, Mélanie Laurent, Gad Elmaleh, Raphaëlle Agogué, Sylvie Testud, Hugo Leverdez, Anne Brochet, Isabelle Gélinas, Catherine Allégret...

16 juillet 1942, à Paris. 13.152 juifs sont raflés par la police française et entassés dans le vélodrome d'hiver. Après un bref passage dans des camps de rétention, ils sont vite transférés en Pologne, cette fois-ci, dans des camps d'extermination.

Si quelques journalistes ont immédiatement relevé le style un peu trop larmoyant de Roselyne Bosch, ils ont également su souligner la légitimité de « La Rafle ». Film que l’on peut qualifier d’historique. En effet, en plus de relater les heures les plus sombres de l'Histoire de France, il est également le premier à le faire. Quand des films tels que "M. Klein" ne faisait que l'évoquer, "La rafle" en fait son unique sujet. Bosch étant même allée jusqu'à reconstituer le tristement célèbre vélodrome d'hiver, le spectateur français découvre ou redécouvre ce que Chirac avait nommé "l'irréparable". Pourquoi ne pas déclarer d’utilité publique "La rafle", qui continue de ne faire que deux malheureuses lignes dans les manuels scolaires ?
Difficile de trouver les mots. Mélanie Laurent a déclaré : "on ne va pas sur le tournage de "La rafle" comme on va sur un autre tournage". Eh bien, on ne ressort pas de sa projection comme on en ressort d'une autre. Difficile de ne pas pleurer devant tant d'inhumanité. N'en déplaise aux détracteurs (je dis qu'il faudrait un coeur de pierre pour ne pas verser au moins une larme).
De Gad Elmaleh et Jean Reno, sobres et élégants à Mélanie Laurent, transcendée et bouleversante (son plus beau rôle), tout le casting est excellent. Tous conscients de la gravité du sujet trouvent le ton juste. Le film étant centré sur les enfants, il est d'autant impossible de rester de marbre. La caméra longuement portée sur le visage de Jo, symbole d'une liberté retrouvée grâce à un courage et une détermination sans faille, nous confronte avec les horreurs de notre passé dont l'implication inqualifiable de l'Etat français dans la déportation.
Certes, stylistiquement parlant "La rafle" ne joue peut-être pas dans la même catégorie que "La liste de Schindler" mais tel Liam Neeson s’écroulant aux pieds de Ben Kingsley, on s’effondre devant les yeux déchirants de Nono.

vendredi 19 mars 2010

BUS PALLADIUM ***

Sortie : 17 mars 2010
De : Christopher Thompson
Avec : Arthur Dupont, Marc-André Grondin, Jules Pelissier, Abraham Belaga, François Civil, Elisa Sednaoui, Géraldine Pailhas, Naomi Green, Philippe Manoeuvre...

Lucas et Manu sont les meilleurs amis du monde depuis l'enfance. Ensemble, ils décident de monter une groupe de rock qui connaît peu à peu le succès. Mais quand ils tombent tous les deux amoureux de Laura, l'harmonie laisse place aux conflits.

Parce-que c'est une première réalisation, Christopher Thompson, fils et co-scénariste de Danièle, a le droit à de l'indulgence. Car tout n'est pas mauvais dans Bus Palladium. Certes, Marc-André Grondin fait pâle figure aux côtés d'un Arthur Dupont au charme insolent et à la voix prometteuse. Certes, Elisa Sednaoui, la potiche que se disputent les deux amis, a un rôle complètement dispensable. Mais ce film de bande qui veut rendre hommage au rock des années 80 et à sa jeunesse insouciante remplit son contrat.

mercredi 17 mars 2010

ALICE AU PAYS DES MERVEILLES ** (en avant-première)



Titre originale : Alice in wonderland
Sortie : 24 mars 2010
De : Tim Burton
Avec : Mia Wasikowska, Johnny Depp, Helena Boham-Carter, Anne Hathaway, Crispin Glover,

Alors qu'un lord s'apprête à la demander en mariage, Alice prend la fuite et se retrouve pour la seconde fois au pays des merveilles mais elle n'a aucun souvenir de son premier séjour. Attendue comme le messie, elle y affrontera la reine rouge qui tyrannise toute la population et trouvera sa voie par la même occasion.

Après le sombre et macabre Sweeney Todd, Tim Burton nous revient avec une nouvelle adaptation cinématographique de Alice au pays des merveilles. Se reposant sur l'univers de Lewis Carroll tout en se réappropriant l'histoire, il livre sa propre version du voyage initiatique d'Alice. Ceux qui attendent une version ciné du dessin animé de Disney seront déçus. Alice n'est plus une petite fille, elle a désormais 20 ans et s'apprête à faire ses premiers pas dans le grand monde et dans sa vie d'adulte. L'aventure qu'elle vit est donc tout à fait inédite. Fini de peindre des roses, et de jouer au croquet avec la reine de coeur, Alice doit endosser l'armure et partir combattre le jabberwock de cette dernière. Ce qui au départ pourrait être pris pour un sacrilège colle enfin de compte parfaitement au genre. A 20 ans, on n'a pas les mêmes responsabilités qu'à 10, même au pays des merveilles.
Avec une Alice qui manie désormais l'épée, et deux soeurs qui se disputent le trône, on imaginerait presque que Burton est un féministe. Mia Wasikowska, nouvelle venue d'Australie, remplit son rôle à merveille. Helena Boham Carter donne de la voix dans la peau de la tyrannique reine rouge à la grosse tête (au sens propre comme au sens figuré). Et Anne Hathaway est juste hilarante en reine blanche hallucinée qui a l'air de se prendre pour une fée. A côté les hommes font pâle figure malgré l'aide précieuse qu'ils apportent. Johnny Depp, même s'il s'améliore, n'a toujours pas retrouvé de sa superbe. Le toujours très original Crispin Glover (éternel George McFly) qui interprète le valet de la reine rouge se prête à merveille à l'univers de Burton. Il serait intéressant que le réalisateur le retrouve pour un prochain film.
La 3D (seul intérêt de Avatar, rappelons-le), était La technique pour ce film. Renforçant le caractère fantasmagorique et magique du pays des merveilles, on penserait presque pouvoir traverser l'écran et rejoindre Alice.
Burton, avait perdu son style baroque sur Big Fish puis sa féerie sur Sweeney Todd, il semble avoir retrouver les deux avec Alice sans toutefois réellement renouer avec la magie de ses premières oeuvres. Sans être révolutionnaire, ce nouveau film est une belle aventure fantastique qui remplit son objectif, celui de nous faire rêver.

vendredi 12 mars 2010

La critique de PRECIOUS ***

Titre original : Precious: Based on the Novel 'Push' by Sapphire
Sortie : 3 mars 2010
De : Lee Daniels
Avec : Gabourey Sidibe, Mo'Nique, Paula Patton, Mariah Carey, Lenny Kravitz...

Adaptation du roman Push écrit par la poétesse américaine Sapphire (Ramona Lofton de son vrai nom), Precious, 16 ans, porte tous les malheurs du monde sur ses épaules. Violée par son père, enceinte de son deuxième enfant, obèse, battue par sa mère, analphabète, virée de son lycée pour atterrir dans une école alternative... la liste paraît sans fin et d'autres écueils sont à venir.
Une fois l’accord de Sapphire obtenu (elle a longtemps refusé de voir son œuvre portée à l’écran), puis tourné en cinq semaines avec trois fois rien mais avec le soutien d’Oprah Winfrey, le film a accumulé depuis les récompensé. Prix du jury au dernier festival de Deauville, et lauréat de deux oscars, la semaine dernière (meilleur scénario adapté et meilleure actrice dans un second rôle pour Mo'Nique), Lee Daniels peut se féliciter d’avoir tenu bon.
Traitant de sujets plus que délicats : l'inceste, les abus sexuels et la violence au sein de sa propre famille... le réalisateur aurait pu facilement tomber dans la plus dégoulinante des mièvreries. Mais non, loin de là. Precious est même très drôle. Et d'une force ! Elle ne s'apitoie jamais sur son sort, en parle à peine et survit en s'enfuyant dans ses rêves emplis de célébrité et d'amour. En deux heures, elle ne s'autorisera à craquer qu'une fois et sans perdre un instant sa dignité. Mais le rire laisse plusieurs fois, trop de fois, place à l'horreur. Mo'Nique, star comique américaine se transforme littéralement en monstre. Son oscar, elle ne l'a pas volé. Elle-même victime d'abus sexuels dans son enfance, l'actrice hésita longtemps avant de s'engager sur ce film mais parfois, nécessité fait loi. Car c’est ce qu'est Precious, un film nécessaire, indispensable même. De Paula Patton, à Mariah Carey en passant par Lenny Kravitz, le film ne souffre d’aucun défaut. Et recèle même de petits miracles. A l’image de Gabourey Sidibé. Parfaite inconnue jusque là, elle interprète la très attachante Precious tout en délicatesse. A l'opposé de son rôle dans la vraie vie, l'actrice était pourtant faite pour lui et l'oscar qu'elle n'a pas eu, elle ne l'aurait pas volé, elle non plus.
Precious est un véritable conte humaniste illuminé par son héroïne. Derrière la misère sociale, et la violence physique et sexuelle que cette dernière subit, surgit l'espoir. Et l'éblouissante clarté dans laquelle elle baigne quand elle franchit la porte de sa nouvelle classe n'est pas sans le rappeler.

lundi 8 mars 2010

OSCARS 2010 : palmarès

Dans la nuit du 7 au 8 mars 2010, s'est déroulée la 82ème cérémonie des Academy awards. Après un tour sur le red carpet (mention à Sandra Bullock, Miley Cyrus, et Cameron Diaz pour les plus belles robes), les invités se sont installés au sein du kodak theater pour pas moins de quatre heures de cérémonie.
Après l'ouverture musicale de Neil Patrick Harris, excellent mais moins spectaculaire que le show de Hugh Jackson et Beyoncé proposé l'année dernière, Steve Martin et Alec Baldwin, duo inédit et très drôle, ont pris le relais.
Au final, de cette cérémonie, on retiendra: un Ben Stiller hilarant déguisé en Na'vi, Kathryn Bigelow qui entre dans l'histoire comme première femme à recevoir l'oscar du meilleur réalisateur, une Sandra Bullock très émue qui sera pleine d'humeur jusqu'au bout, et la victoire finale de Démineurs sur le favori Avatar.
Suite maintenant à la liste des nouveaux propriétaires du fameux oscar:


Meilleur réalisateur
James Cameron - Avatar
Kathryn Bigelow - Démineurs
Quentin Tarantino - Inglourious Basterds
Lee Daniels - Precious
Jason Reitman - In the Air

Meilleur acteur
Jeff Bridges - Crazy Heart
George Clooney - In the Air
Colin Firth - A Single Man
Morgan Freeman - Invictus
Jeremy Renner - Démineurs

Meilleur acteur dans un second rôle
Matt Damon - Invictus
Woody Harrelson - The Messenger
Christopher Plummer - The Last Station
Stanley Tucci - The Lovely Bones
Christoph Waltz - Inglorious Basterds

Meilleure actrice
Sandra Bullock - The Blind Side
Helen Mirren - The Last Station
Carey Mulligan - Une éducation
Gabourey Sidibe - Precious
Meryl Streep - Julie and Julia

Meilleure actrice dans un second rôle
Penelope Cruz - Nine
Vera Farmiga - In the Air
Maggie Gyllenhaal - Crazy Heart
Anna Kendrick - In the Air
Mo’Nique - Precious

Meilleur film d'animation
Coraline
Fantastic Mr. Fox
La princesse et la grenouille
The Secret of Kells
Là-Haut

Meilleure photographie
Avatar
Harry Potter et le prince de sang-mêlé
Démineurs
Inglorious Basterds
Le ruban blanc

Meilleur scénario original
Démineurs
Inglourious Basterds
The Messenger
A Serious Man
La-Haut

Meilleur scénario adapté
District 9
Une éducation
In the Loop
Precious
In the Air

Meilleure chanson
“Almost There” - La princesse et la grenouille
“Down in New Orleans” - La princesse et la grenouille
“Loin de Paname” - Faubourg 36
“Take It All” - Nine
“The Weary Kind (Theme from Crazy Heart”) - Crazy Heart

Meilleure musique de film
Avatar
Fantastic Mr. Fox
Démineurs
Sherlock Holmes
Là-Haut

Meilleurs effets spéciaux
Avatar
District 9
Star Trek

Meilleure direction artistique
Avatar
The Imaginarium of Doctor Parnassus
Nine
Sherlock Holmes
Victoria, les jeunes années d'une reine

Meilleure montage sonore
Avatar
Démineurs
Inglourious Basterds
Star Trek
Là-Haut

Meilleur film étranger
Ajami (Israël)
El Secreto de Sus Ojos (Espagne)
The Milk of Sorrow (Espagne, Perou)
Un Prophète (France)
Le ruban blanc (France, Italie, Allemagne, Autriche)

Meilleur montage
Avatar
District 9
Démineurs
Inglourious Basterds
Precious

Meilleurs costumes
Bright Star
Coco avant Chanel
L'imaginarium du Docteur Parnassus
Nine
Victoria, les jeunes années d'une reine

Le site des Oscars


jeudi 4 mars 2010

NINE **

Sortie: 3 mars 2010
De: Rob Marshall
Avec: Daniel Day-Lewis, Marion Cotillard, Penelope Cruz, Kate Hudson, Nicole Kidman, Fergie, Judi Dench, Sophia Loren...

Guido Contini, grand réalisateur italien ne sait plus où il en est. Alors qu'il doit débuter le tournage de son nouveau film, il n'a pas encore écrit une ligne du scénario, trop hanté par toutes les femmes de sa vie.

Le casting était alléchant, les premières vidéos excitantes... La déception est donc d'autant plus grande à l'arrivée.
Attardons nous tout d'abord sur le casting. Daniel Day-Lewis, d'habitude possédé, ne livre ici que le strict minimum. Et ses collègues féminines ne relèvent pas plus le niveau. Si Penelope Cruz et Judi Dench sont drôles et attachantes, Nicole Kidman est transparente. L'ancien diamant du "Moulin rouge" n'est plus. Marion Cotillard a la chance d'avoir le rôle le plus intéressant du film mais de là à la porter aux nues... Elle n'a jamais aussi bien chanté. Ce qui est finalement dommage, sa voix fragile et chevrotante dans "Les jolies choses" était plus émouvante. "Les jolies choses" qui reste, malgré tous ses succès internationaux, son meilleur film et sa plus belle prestation. Passons sur une Sophia Loren complètement sous-exploitée et dont le personnage est complètement inutile. En fait, seuls les numéros de Kate Hudson, ébouriffante et de Fergie dont la voix est simplement extraordinaire, relèvent le tout. Héritant des deux chansons les plus sympas, elles sont les plus crédibles de toute la bande.
Rob Marshall n'avait pas réalisé la comédie musicale du siècle avec "Chicago" mais c'est encore pire avec "Nine". Il est vrai que ce style de film n'est certainement pas le plus évident à réaliser mais Marshall aurait dû se montrer plus innovant au lieu de tenter vainement de rendre hommage à la folie fellinienne. Il vaut mieux retourner visionner les classiques du genre.
Au final, seules quelques minutes seulement sont à sauver sur ces deux heures de spectacle qui n'en est pas vraiment un.

mercredi 3 mars 2010

UNE ÉDUCATION ***

Sortie: 24 février 2010
De: Lone Scherfig
Avec: Carey Mulligan, Peter Sarsgaard, Alfred Molina, Dominic Cooper, Rosamund Pike, Olivia Williams, Emma Thompson...

Jenny a 16 ans et se destine à entrer à l'université d'Oxford mais l'arrivée de David dans sa vie remet tout en question. Maintenant elle doit se décider entre la fac ou la belle vie.

Est-ce trop insensé de quitter les bancs de l'école pour celle de la vie? Jenny qui fume, nourrit son amour pour la culture française et flirte avec le timide Graham pour pimenter sa vie, n'a qu'une envie : en changer. Alors quand David y fait son apparition, accompagné de clubs de jazz, de week-ends à Paris et de ses robes haute couture, jenny ne résiste pas longtemps. Mais quand la relation devient plus sérieuse, on la somme de choisir. Ce sera David ou Oxford? Son choix fait, une découverte fortuite et terrible bouleversera tous ses plans.
En toile de fond à sa réponse, la réalisatrice danoise choisit le début des années 60 et l'Angleterre. Bien lui en a pris. L'austérité d'une époque et d'un pays engoncé dans ses bonnes manières, se prête parfaitement au sentiment d'étouffement de Jenny. Dans le même temps, les prémices d'une révolution se faisant sentir (pas le peine de rappeler que mai 68 approche), la fraîcheur des temps à venir évite toute dramatisation inutile. A 16 ans, il serait dommage de faire d'une erreur de jeunesse, la tragédie de toute une vie.
Le casting parfait nous aide à basculer de la comédie au drame en un instant. De Peter Saarsgard, l’imprévu trop beau pour être vrai, à Alfred Molina en père aimant mais excessif, l'ensemble des acteurs brille. Quant à Carey Mulligan, c'est LA révélation! Elle se distingue de tout ce petit monde avec un naturel désarmant.
La morale finale est peut-être un peu facile mais l'hommage du film à l'étude, source de liberté et d'épanouissement (surtout pour les femmes) donne une sérieuse envie de se replonger dans ses bouquins.