lundi 24 mai 2010

CANNES 2010 : palmarès


Après que le jury ait pendant deux semaines visionner tous les films en compétition, il a enfin rendu son palmarès. Sans plus attendre, les heureux lauréats.

(Retrouvez les infos sur les films récompensés dans la chronique Festival de Cannes 2010)

PALME D'OR DU COURT-METRAGE
Chienne d'histoire
(Serge Avédikian)

CAMERA D'OR
Ano Bisiesto
(Michael Rowe)

PRIX DU JURY
Un homme qui crie 
(Mahamat-Saleh Haroun)

PRIX DU SCENARIO
Lee Chang-dong pour Poetry

PRIX DE LA MISE EN SCENE
Mathieu Amalric pour Tournée

PRIX D'INTERPRETATION FEMININE
Juliette Binoche pour Copie conforme (Abbas Kariostami)

PRIX D'INTERPRETATION MASCULINE
Javier Bardem dans Biutiful (Alejandro Gonzalez Inarritu)
Elio Germano dans La Nostra Vita (Daniele Luchetti)

GRAND PRIX
Des hommes et des dieux (Xavier Beauvois)

PALME D'OR
Lung Boonmee Raluek Chat (Oncle Boonmee celui qui se souvient de ses vies antérieures) (Apichatpong Weerasethakul)

vendredi 21 mai 2010

FREDDY - LES GRIFFES DE LA NUIT *

Titre original: A nightmare on Elm Street
Sortie: 12 mai 2010
De: Samuel Bayer
Avec: Jackie Earle Haley, Kyle Gallner, Rooney Mara, Katie Cassidy, Thomas Dekker, Kellan Lutz...

Dans une banlieue résidentielle des Etats-Unis, cinq lycéens s'aperçoivent qu'ils font tous le même rêve. Celui d'être poursuivi sans relâche par un homme au visage brûlé et la main gantée de longues griffes d'acier. Les cinq amis se mettent alors à mourir dans leur sommeil un à un.

Jason, Regan et Mike Myers ayant eu droit à leur nouvelle version, Freddy Krueger ne pouvait y échapper (Predator et Alien y passeront aussi, apparemment). De loin, l'un des plus angoissants films d'horreur réalisés dans les années 80, "Freddy, les griffes de la nuit" est certainement aussi le plus original. Il semble qu'il soit le seul dont on ne puisse se débarrasser. Comment exterminer un psychopathe qui ne vous poursuit que dans vos rêves (et donc en dehors de toute réalité). Difficile quand on est jeune ado de s'endormir après un Freddy. L'image de ces griffes acérées prêtes à vous écorcher jusque dans votre baignoire n'est pas prête de s'effacer. Mais passer 13 ans, la sauce ne prend plus. Au final, ce remake n'apporte rien à l'original. A part, imaginer un nouveau visage plus inquiétant pour Krueger (la finesse des traits de Haley le rend moins risible), le pervertir davantage et ajouter quelques effets spéciaux par ci par là, rien ne vaut un sursaut. Autant revoir la version de Craven, l'ambiance des années 80 se prêtant plus à ce genre d'histoires, ou regarder de nouveau l'incroyable remake d'un autre de ses films, "La colline a des yeux".
Ce n'est pas encore aujourd'hui qu'on peut se targuer d'avoir découvert LE film qui nous fait enfin peur.

mardi 18 mai 2010

THE BUBBLE ***

Article écrit dans le cadre d'une revue à laquelle j'ai pu participer au sein de ma prépa journalisme. Le thème était: Israël-Palestine.

Sortie
: 2003
De: Eytan Fox
Avec: Ohad knoller, Yousef Sweid, Alon Friedman, Daniela Wircer, Shredy Jabarin, Ruba Blal, Oded Leopold, Zohar Liba, Hussein Yassin Mahajne...

Noam, disquaire, Yali, gérant de café, et Lulu, vendeuse dans une boutique de produits de beauté sont tous trois colocataires à Tel Aviv, très loin des turpitudes du monde. Mais alors que Noam exécute son devoir de réserve pour l’armée en contrôlant au Check Point de Naplouse, il tombe amoureux d’un jeune Palestinien. L’arrivée d’Ashraf va bouleverser le quotidien des trois amis.

« The Bubble » qui donne son titre au film est aussi le surnom donné à Tel Aviv pour son ambiance paisible et tolérante où les jeunes Israéliens vivent retirés, comme protégés des terribles réalités qui assaillent le pays. C’est dans ce lieu branché où fêtes et insouciance font loi qu’évoluent Noam, Yali et Lulu. Yali est d’ailleurs tant attaché à cette atmosphère qu’il refuse de quitter la ville. Un quasi cloitre jugé négativement par certains. Les gens impliqués en politique jugent superficiels et irresponsables ces jeunes voulant vivre à l’européenne sans se préoccuper du reste. Mais Fox qui habite lui-même la ville avec son compagnon explique qu’il ne s’agit pas de fuite mais plutôt d’un moyen de se préserver. Que la « bulle » est avant tout un mécanisme de survie. Mais l’amour à la fois sincère et impossible qui unit Noam et Ashraf remet en cause leur passivité, et le groupe se fait plus actif. D’une rave anti-occupation, à une visite sous de fausses identités à Ashraf en Cisjordanie, tous s’impliquent pour faire tenir ce couple, symbole malgré lui, d’une paix rêvée.

Directement inspiré de « Florentine », un « Friends » version israélienne sur lequel travaillait Eytan Fox, le ton de « The bubble » se veut léger. Jusqu’à la fin, le film ne se départira jamais de cet humour ludique qui pas à pas se nuance pour céder place au drame. Un malheur qu’on sent se profiler et qui sonne comme le glas d’un espoir cultivé tout au long du film. Car si le couple Noam-Ashraf et les aventures sentimentales de leurs amis sont au premier plan, le malaise israélo-palestinien dont ces derniers ont fait abstraction, apparaît au deuxième.
Difficile pour le spectateur de ne pas remarquer la dureté de la vie des soldats israéliens obligés de mettre de côté leurs convictions. Impossible de mettre de côté, la souffrance des Palestiniens humiliés à chaque contrôle au Check Point. Le film nous raccroche sans cesse à ce groupe d’amis, symbole d’acceptation pour finalement laisser les bombes reprendre le dessus. L’explosion finale de la « bulle » résonne d’ailleurs comme l’écho de cette incroyable scène d’ouverture. Alors qu’une jeune Palestinienne est sur le point d’accoucher, Israéliens et Palestiniens oublient un moment qui ils sont et se font solidaires. Mais l’ambulance arrive trop tard, l’enfant mort-né sonne le rappel à la réalité et renvoie chacun à sa place.

Tout aussi optimiste que fataliste, le film ne prend finalement pas parti. Tous comme ces deux peuples ennemis, privés de libertés, écrasés sous l’autorité d’une armée trop rigide ou de groupes terroristes trop puissants.

JAFFA ***

Article écrit dans le cadre d'une revue à laquelle j'ai pu participer au sein de ma prépa journalisme. Le thème était: Israël-Palestine.

Sortie
: 2009
De: Keren Yedaya
Avec: Dana Ivgy, Mahmoud Shalaby, Moni Moshonov, Ronit Elkabetz, Roy Assaf, Hussein Yassin Mahajneh, Lili Yvgy...

Jaffa, la ville aux oranges surnommée « la fiancée de la mer », se situe au Sud de Tel-Aviv en Israël (cette dernière a fusionné avec l’ancienne ville arabe en 1950). C’est là que Reuven tient un garage
familial où il emploie son fils Meir et sa fille Mali. Y travaille également Hassan et son fils Toufik en tant que garagistes. Alors que personne ne se doute que Mali est enceinte de Toufik et que leur fugue est toute planifiée, la mort de Meir, accidentellement tué par Toufik vient tout bouleverser.

En 1948, en même temps que l’état d’Israël est crée, Jaffa sert de refuge aux juifs libérés des camps de concentration. Si la majorité des Arabes ont alors émigrés vers de proches pays (Jordanie, Liban…), certains ont refusé de partir (Aujourd’hui, au nombre de 20.000, ces Arabes israéliens qui préfèrent être qualifiés de Palestiniens vivant en Israël, sont encore menacés. Avigdor Lieberman, le ministre des affaires étrangères israélien projettent les transférer en Cisjordanie). Depuis, la ville est un paradoxe. A la fois témoin des différends israélo-palestiniens et foyer de leur richesse culturelle commune, Jaffa sert de toile de fond à la réalisatrice Keren Yadaya. La cinéaste israélienne (hostile à l’occupation des terres palestiniennes) l’ayant choisi afin de montrer que le conflit entre Israël et la Palestine ne peut être réglé en érigeant un mur. Car même au sein d’une même ville, au sein d’un même garage, les discordes ne cessent pas.

Histoire d’amour brisée par une intolérance latente mais toujours tue, « Jaffa » illustre le racisme étouffé dans une ville où Juifs et Arabes cohabitent étroitement. La famille de Mali en est le parfait exemple. Si le père, Reuven, est charmant et ouvert en apparence, il ne prend cependant jamais position. Il préfère se ranger derrière l’avis de sa femme Osnat, une mère froide et cruelle. Profondément raciste, elle est en constante confrontation avec son fils. Ce dernier, Meir, est le vilain petit canard de sa famille. Violent, paresseux, il ne supporte pas de devoir travailler aux côtés d’Arabes israéliens. Mais ce que ses parents (sa mère surtout) lui reproche particulièrement sans jamais l’avouer, c’est d’oser exprimer son malaise quand les eux préfèrent cultiver une cohabitation factice. Particulièrement remonté contre Toufik, sa mort apparaît quasiment comme un soulagement. La famille peut replonger dans son silence hypocrite et mieux se concentrer sur Mali. La frêle jeune fille qui a toujours su se taire. Enceinte du meurtrier de son frère, elle cache bien évidemmereprésentant deux aspects de la jeunesse israélienne actuelle, l’une conservatrice et l’autre ouverte), elle finit comme lui par choisir la vérité. Celle-ci éclate et les haines se révèlent au grand jour. Sa mère qui l’a toujours chérie et qui ne l’a, jusqu’à présent jamais jugée, se fait alors jusqu’au-boutiste dans ses positions et renie sa fille l’accusant de briser sa propre famille.

Bien plus qu’un Roméo et Juliette version Orient (même si le thème de la pièce de Shakespeare se prête parfaitement), « Jaffa » est surtout un film politique dont la portée implicite se cache derrière le destin dramatique d’une famille. La fin toujours placée sous le signe du silence est toutefois pleine d’espoir et laisse le spectateur arbitre de la situation.


GOODBYE LENIN ***

Article écrit dans le cadre d'une revue à laquelle j'ai pu participer au sein de ma prépa journalisme. Le thème était: la chute du mur de Berlin.

Sortie: 2003
De: Wolfgang Becker
Avec: Daniel Brühl, Katrin Sass, Chulpan Khamatova, Maria Simon, Florian Lukas, Alexander Beyer…

Octobre 1989, Berlin-Est, Christine Kerner tombe dans le coma après un infarctus. Elle ne se réveille que neuf mois plus tard. Depuis le mur est tombé et un certain mode de vie occidental s’est installé. Son fils, Alex décide de ne rien dire sa mère. Il a peur de voir cette dernière faire une attaque en apprenant que le régime communiste qu’elle défendait avec ferveur a disparu. Il se met alors à reconstituer la RDA qu’elle a toujours connue.

De tous les films consacrés au mur ou l’évoquant juste, Good bye, Lenin ! est le seul qui se déroule après 1989. Wolfgang Becker préfère se consacrer sur les conséquences de la chute du mur que sur celles du mur luimême. Énorme succès en Allemagne (le film fera plus de six millions d’entrées et remportera neuf Lolas, l’équivalent de nos Césars), il est la parfaite illustration du choc de deux mondes et du phénomène qui en découla chez certains, "l'ostalgie".

Les Wessis (de l'Ouest) et les Ossis (de l'Est) se retrouvent enfin. Mais les 28 ans de séparation se ressentent. Les discussions acerbes entre Alex et Reiner (le fiancé de sa soeur) dépeignent fort bien l’opposition Est-Ouest. La RDA est une inconnue pour Reiner et il ne cesse de mettre en péril l’entreprise d’Alex. Étranger au mode de vie modeste de l’Est, il transforme l’appartement en antre du capitalisme au dam de ce dernier. Mais cela n’empêche pas Alex comme tout jeune de s’adapter et de s’intégrer dans la vie occidentale. Ainsi il se lance dans la vente d’abonnements aux chaînes satellitaires tandis que sa soeur devient serveuse dans un burger king. Mais une fois l’euphorie de la réunification passée, les Allemands de l’Est voient leur univers défait par les brusques changements. La désillusion est d’autant plus sévère que les espoirs étaient grands. Le passage au capitalisme fait de gros dégâts : le chômage devient plus lourd et le niveau de vie se fait plus faible. Si les jeunes, comme on l’a vu précédemment, parviennent à s’y faire, les plus âgés ne digèrent pas du tout ce bouleversement. Les retraités sont particulièrement touchés et deviennent ostalgiques. Les voisins d’Alex sont les meilleurs représentants de cette d’une naïveté perdue. Plein d’amertume, ils ne cessent de répéter leur déception. La crise identitaire touche donc les Berlinois de l’Est, et Alex ne fait pas exception. Sous prétexte de vouloir préserver la santé de sa mère, il est clair qu’il reconstitue inconsciemment une RDA rêvée. Une Allemagne de l’Est empreinte de démocratie mais qui aurait conservé les acquis sociaux du régime. Une société où l’on pourrait consommer sans que l’espace public ne soit envahi par la publicité.

En 2009, la réunification de l’Allemagne a fêté ses 20 ans et « l’ostalgie » est toujours d’actualité. Quand on interroge les Allemands de l’Est à propos de cet anniversaire, ils sont une majorité à regretter la RDA, jugeant que celle-ci avait davantage d’aspects positifs que négatifs. Également sondés, leurs concitoyens de l’Ouest sont eux, d’un avis contraire.

LE TUNNEL ***

Article écrit dans le cadre d'une revue à laquelle j'ai pu participer au sein de ma prépa journalisme. Le thème était: la chute du mur de Berlin.

Sortie: 2003
De: Roland Suso Richter
Avec: Heino Ferch, Sebastian Koch, Nicolette Krebitz, Alexandra Maria Lara, Claudia Michelsen, Felix Eitner, Heinrich Schmieder, Mehmet Kurtulus, Uwe Kockish…

13 août 1961, la construction du mur de Berlin commence par la pose de grillages et de barbelés autour de Berlin-Ouest. Hasso Herschel, récent champion de natation à l’Est, écoeuré par la politique de la RDA, fuit vers l’Ouest grâce à de faux papiers. Une fois, en sécurité, il entreprend avec des amis le creusement d’un tunnel dans le secteur français de Berlin afin de rapatrier leurs proches. Trente-six hommes et une jeune femme guidés par Herschel parviennent à creuser une galerie de 145 mètres de long en près de neuf mois. De ce coup d’éclat, Roland Suso Richter en a fait un film. Véritable triomphe au box-office allemand, « Le tunnel » parvient, malgré quelques libertés prises avec la réalité (Herschel est rebaptisé Harry Melchior, des fusillades dramatiques ont été rajoutées…) et un style hollywoodien évident (l’héroïsme de Melchior, le suspens qui nous tient en haleine jusqu’au bout, l’indispensable love story…), à retranscrire l’histoire du mur et celle de ses opposants. Plusieurs séquences (dont le générique) sont ainsi des images d’archives de l’époque et d’autres sont des reconstitutions réalisées à partir de vidéos de presse. La mise en fiction du haut fait de Herschel n’empêche doncaucunement de prendre conscience de la réalité passée, de l’horreur de ce mur et des destins qu’il a brisés. Victorieux du danger de leur entreprise (le tunnel pouvait s’effondrer ou être inondé à tout moment), du risque d’être découverts, ou pire d’être dénoncés par des informateurs de l’Est à la Stasi, Herschel et ses acolytes méritaient bien d’être immortalisés sur pellicule.

L’exploit de Hasso Herschel qui pourrait paraître unique est pourtant loin d’être un cas isolé. S’il est impossible de dénombrer le nombre exact de tunnels construits, il y en aurait eu, en tout cas, des dizaines. Berlin en a fait une véritable attraction avec plus de 150.000 visiteurs recensés l’an dernier. Herschel est même devenu guide, il accompagne ainsi régulièrement des groupes de visiteurs dans les sous-sols de la ville donnant des explications sur son système d’évasion. Mais si l’ancien champion de natation a réussi, d’autres se sont fait prendre. En effet, en octobre dernier, la ville a honoré Siegfried Noffke et Dieter Hötger surpris par les autorités est-allemandes le 12 juin 1962, en train de creuser un tunnel. Noffke a été tué mais Hötger a survécu malgré de graves blessures. De plus, Herschel a bénéficié d’une aide sans précédent. Celle de la NBC. La chaîne américaine à Berlin pour le tournage d’un film sur le mur n’a pas hésité à financer la construction du tunnel en échange d’images de toute l’opération. Le film documentaire ne sera monté qu’une fois le projet réussi et diffusé en 1963, finissant de faire de Herschel et de ses camarades des héros pour la postérité.

mercredi 12 mai 2010

CANNES 2010 : la sélection officielle et le jury


Kristin Scott-Thomas a ouvert il y a quelques heures la 63ème édition du festival de Cannes. C'est le film de Ridley Scott, Robin Hood qui l'ouvre cette année. Et c'est L'arbre de Julie Bertucelli avec Charlotte Gainsbourg qui le clôturera. Jusqu'au 23 mai, le jury présidé par Tim Burton aura la tâche de visionner les 19 films en compétition. Verdict le 23!


LE JURY

Président du Jury
TIM BURTON
Réalisateur américain










KATE BECKINSALE
Actrice britannique
Devenue célèbre grâce à son rôle d'infirmière dans Pearl Harbor dans 2001, elle oscille depuis entre blockblusters et plus petites productions.








GIOVANNA MEZZOGIORNO
Actrice italienne
Présente à Cannes l'an dernier pour "Vincere", elle est surtout connue en France pour ses rôles dans "Juste un baiser" et "Au secours, j'ai 30 ans".







ALBERTO BARBERA
Directeur du musée national du cinéma
Ancien critique et dirigeant de la Mostra de Venise jusqu'en 2002.









EMMANUEL CARRERE
Ecrivain, scénariste et réalisateur français
L'auteur de "L'adversaire" est également un ancien critique. Il est aussi connu pour avoir adapté son propre roman "La moustache".








BENICIO DEL TORO
Acteur américain
Le prix d'interprétation masculine 2008 pour "Che" de Soderbergh a su conquérir le public depuis "Usual Suspects" en 1994.








VICTOR ERICE
Réalisateur espagnol
Il n'a réalisé que cinq films depuis les années 70, mais "L'esprit de la ruche" qui lui a valu une reconnaissance mondiale reste dans les esprits.








SHEKHAR KAPUR
Réalisateur, acteur et producteur indien
Réalisateur du diptyque "Elizabeth" avec Cate Blanchett, il est le troisième Indien à intégrer le jury après Aishwarya Rai et Nanditas Das.








ALEXANDRE DESPLAT
Compositeur français
Compositeur quasi attitré de Jacques Audiard, il est l'un des rares compositeurs français à être respecté des deux côtés de l'Atlantique (pour preuve, il était encore nommé cette années aux Oscars pour "Fantastic M. Fox".






LES 19 FILMS EN COMPETITION

BIUTIFUL
Espagne
Sortie : 25 août 2010
De : Alejandro Gonzalez Inarritu
Avec : Javier Bardem, Ruben Ochandiano...
Uxbal, dealer de profession, vit une mauvaise passe. En plus de subir une déception amoureuse et d'essayer de retrouver un semblant d'équilibre familial, il se retrouve confronté à son passé quand un ami d'enfance devenu flic est de retour dans sa vie.

ANOTHER YEAR
Grande-Bretagne
Sortie : prochainement
De : Mike Leigh
Avec : Jim Broadbent, Imelda Staunton, Philip Davies...
Les pérégrinations d'une famille sur une année.

OUTRAGE
Japon
Sortie : prochainement
De : Takeshi Kitano
Avec : Takeshi Kitano, Jun Kunimura, Ryo Kase...
La lutte impitoyable pour le pouvoir entre plusieurs clans yakuza qui se disputent les faveurs du Parrain.

COPIE CONFORME
Iran
Sortie : 19 mai 2010
De : Abbas Kiarostami
Avec : Juliette Binoche, William Shimmel, Jean-Claude Carrière...
Un écrivain anglo-saxon donne une conférence l'original et la copie en art. A cette occasion, il rencontre une galeriste française qui l'embarque dans un petit village d'Italie où il devra démêler le vrai du faux.

FAIR GAME
Etats-Unis
Sortie : 27 octobre 2010
De : Doug Liman
Avec : Naomi Watts, Sean Penn, Bruce McGill...
L'histoire vraie de Joe Wilson, ex-ambassadeur américain qui découvrit lors d'une enquête au Niger que des documents ayant servi à l'administration Bush pour déclencher la guerre en Irak étaient faux. Peu de temps après, un journaliste américain, afin de le discréditer, divulgua les activités de sa femme, agent de la CIA.

UN HOMME QUI CRIE
Tchad
Sortie : 22 septembre 2010
De : Mahamat Saleh Haroun
Avec : Youssouf Djaoro, Diouc Koma, Emile Abossolo M'Bo...
Adam, ancien champion de natation est maître nageur dans un hôtel de luxe à N'Djamena. Mais des repreneurs chinois décident de le remplacer par son propre fils. C'est alors que le gouvernement fait appel à la population pour un effort de guerre en exigeant d'elle argent ou enfant en âge de combattre, Adam n'a pas le choix, il n'a pas d'argent...

HORS LA LOI
Algérie
Sortie : 22 septembre 2010
De : Rachid Bouchareb
Avec : Sami Bouajila, Roschdy Zem, Jamel Debbouze, Bernard Blancan...
Le destin de trois frères algériens installés en France. Si deux d'entre eux luttent fermement pour l'indépendance de l'Algérie, le troisième se montre plus sceptique.

DES HOMMES ET DES DIEUX
France
Sortie : 8 septembre 2010
De : Xavier Beauvois
Avec : Lambert Wilson, Michael Lonsdale...
Dans un monastère situé dans les montagnes du Maghreb, huit moines chrétiens français vivent en harmonie avec leurs frères musulmans jusqu'à ce qu'une équipe de travailleurs étrangers soit massacrée par un groupe islamiste.

THE HOUSEMAID
Corée du Sud
Sortie : 15 septembre 2010
De : Im Sang-soo
Avec : Lee Jung-jae, Jeon Do-yeon...
Quand le chef d'une famille riche prend la nouvelle gouvernante comme maîtresse, c'est toute la vie de la maison qui bascule.

LA NOSTRA VITA
Italie
Sortie : 22 décembre 2010
De : Daniele Luchetti
Avec : Raoul Bova, Giorgio Colangeli , Elio Germano, Riccardo Scamarcio...
Claudio est ouvrier en bâtiment dans la banlieue de Rome. La vie le comble d'autant que son épouse attend leur troisième enfant. Mais un traumatisme inattendu lié à un drame va bouleverser sa vie. Il trouvera dans l'argent, gagné presque illicitement, une sorte de compensation à son malheur.

POETRY
Corée du Sud
Sortie : prochainement
De : Lee Chang-dong
Avec : Yoon Jung-hee, Lee Da-wit...
Une grand-mère, femme de ménage le jour et poète la nuit, tente de donner un sens à son existence alors que la maladie d'Alzheimer commence à la ronger.

LA PRINCESSE DE MONTPENSIER
France
Sortie : prochainement
De : Bertrand Tavernier
Avec : Mélanie Thierry, Gaspard Ulliel, Grégoire Leprince-Ringuet...
Marie de Mézières, jeune fille de bonne famille est poussée par son père à épouser le prince de Montpensier alors qu'elle aime le duc de Guise. Le prince appelé à prendre les armes, il décide d'envoyer sa nouvelle épouse étudier auprès du comte de Chabannes afin de l'introduire à la Cour.

L'EXODE-SOLEIL TROMPEUR 2
Russie
Sortie : prochainement
De : Nikita Mikhalkov
Avec : Nikita Mikhalkov, Oleg Menchikov...
Suite de "Soleil trompeur", on retrouve le colonel Serguei Kotov, héros de la Révolution bolchévique mais inquiété par le régime de Staline qui le considère comme un ennemi du peuple.

TOURNEE
France
Sortie : 30 juin 2010
De : Mathieu Amalric
Avec : Mathieu Amalric, Miranda Colclasure, Suzanne Ramsey, Linda Maracini...
Un producteur décide de repartir à zéro aux Etats-Unis. Quelques temps plus tard, il revient en France avec une revue de striptease burlesque dans ses bagages, sans que ses showgirls ne sachent qu'il est considéré comme un loser à Paris.

MON BONHEUR
Ukraine
Sortie : prochainement
De : Sergei Loznitsa
Avec : Victor Nemets, Olga Shuvalova...
Le périple de Georgi, camionneur ukrainien poussé au meurtre après s'être laissé happé par la folie ambiante qui s'est emparée du pays en pleine crise existentielle.

UNCLE BOONMEE WHO CAN RECALL HIS PAST LIVES
Thaïlande
Sortie : prochainement
De : Apichatpong Weerasethakul
Avec : /
Oncle Boonmee, atteint d'une insuffisance rénale sait qu'il va mourir dans une qurantaine d'heures. Il décide alors de finir sa vie dans sa maison. Là-bas, il est accueilli par sa défunte femme et son fils disparu réincarné en singe.

TENDER SON - The Frankenstein project
Hongrie
Sortie : prochainement
De : Kornél Mondruczo
Avec : Rudolf Frecska, Lili Monori...
Un jeune homme, Rudi, revient au pays retrouver son père qu'il n'a jamais connu. Alors que sa mère lui fait comprendre qu'il n'est pas le bienvenu, un réalisateur le remarque et veut le faire jouer dans son prochain film. Mais le destin en décide autrement. Rudi devient un tueur recherché pendant que le cinéaste s'aperçoit que ce garçon perturbé est son fils.

CHONGQING BLUES
Chine
Sortie : prochainement
De : Wang Xiaoshuai
Avec : Xueqi Wang, Bingbing Fan...
Un capitaine de bateau rentre au pays quand il découvre que son fils a été abattu par la police. Il décide alors de découvrir ce qu'il s'est passé et s'aperçoit finalement qu'il ne connaissait par réellement son fils.

ROUTE IRISHIrlande
Sortie : prochainement
De : Ken Loach
Avec : Mark Womack, Andrea Lowe, Trevor Williams...
Deux amis, agents de sécurité en Irak, risquent leur vie dans une ville ravagée par la violence.

Retrouvez toutes les vidéos disponibles sur le site du Festival de Cannes.

CASABLANCA *****

Sortie : 1942
De : Michael Curtiz
Avec : Humphrey Bogart, Ingrid Bergman, Paul Henreid, Claude Rains, Peter Lorre, Dooley Wilson…

1942, Casablanca. Rick Blaine (Humphrey Bogart) tient le club le plus populaire de la ville Le club également connu pour procurer les papiers nécessaires afin de rejoindre les Etats-Unis, le grand résistant polonais Victor Lazlo (Paul Henreid) y débarque avec sa femme Ilsa (Ingrid Bergman), ancien grand amour de Rick. Dès lors, celui-ci ne cessera de se sentir tiraillé entre ses sentiments personnels et le sacrifice de ses derniers au nom du plus grand nombre.

Un film culte
« Casablanca » ! La capitale économique du Maroc aura servi le temps d’un film de décor à l’un des plus grands films de l’âge d’or hollywoodien (recrée en studios bien évidemment !).
Succès critique et public à sa sortie, « Casablanca » ne sera pourtant considéré comme un classique que dans les années 70. Peut-être fallait-il le temps d’en digérer sa substantielle moelle ? Car derrière ses allures de film romantique, « Casablanca » est surtout un film politiquement engagé, ouvertement outil de propagande allié.
Régulièrement cité comme un des meilleurs films américains de l’histoire du cinéma (généralement, en deuxième position après « Citizen Kane »), « Casablanca » est selon les analystes un cas à part. Certains soulignent que malgré les défauts dont auraient pu pâtir le film (mauvais effets spéciaux, personnalités auxquelles on ne s’attache pas, coups de théâtre invraisemblables…), jamais aucun propos négatif n’est tenu à son encontre. Le film séduit car le message l’emporte sur les imperfections. Réalisé en 1942, Michael Curtiz signe un film quasi prophétique. S’il débute son film sur une affiche de Pétain, il le finit sur une bouteille de Vichy à la poubelle, prédisant la future chute du régime nazi, trois ans à l’avance.

Un tournage difficile
Tiré d’une obscure pièce de théâtre « Everybody comes to Rick », « Casablanca » a bien eu du mal à voir le jour. Les scénaristes ont hésité jusqu’à la fin. Fallait-il mettre en avant l’amour que se partagent Rick et Ilsa ou la lutte contre l’oppression ? Les ultimes lignes du scénario n’étant écrites que le dernier jour de tournage, les acteurs durent jouer tout du long sans connaître la destinée de leurs personnages. Ce qui aurait pu achever le film le rend finalement plus subtil. Les acteurs dans le flou nuancent leur jeu. Humphrey Bogart trouve le rôle de sa vie. On se passionne pour Paul Henreid, froid et sobre dans la peau de ce Jean Moulin venu de l’Est. Même Ingrid Bergman ne tombe pas dans la dramaturgie.
Ajouté à cela des problèmes techniques qui alimentent la légende (Borgart devait jouer sur un tabouret étant plus petit qu’Ingrid Bergman ; les techniciens qu’on voit évoluer autour de l’avion lors de la scène finale sont en réalité des hommes de petite taille, l’appareil étant un miniature...), et vous obtenez, un petit miracle.

Michael Curtiz nargue Hitler
Tourné en studios dans un Casablanca quelque peu caricatural, le casting est pourtant à l’image de la ville, cosmopolite. En effet, Bogart est un peu près le seul Américain présent dans ce film hollywoodien. Si tout le monde sait que Bergman est originaire de Suède, peu savent que Paul Henreid est natif d’Autriche, Peter Lorre, de Slovaquie et Claude Rains, d’Angleterre. En ce qui concerne le réalisateur, il vient lui, de Hongrie. Curtiz, dès le choix de la distribution réalise un véritable pied de nez au régime nazi, préférant le melting-pot à l’homogénéité physique et culturelle. Quand on sait que plusieurs nazis du film sont interprétés par des acteurs juifs, les idées résistantes du cinéaste ne font plus aucun doute.
Mais c’est en chanson que ce dernier parviendra véritablement à railler le IIIe Reich. Atterré d’entendre un hymne nazi en territoire libre, Victor Lazlo finit par diriger l’orchestre du club pour chanter la Marseillaise. Les figurants, pour la plupart de réels réfugiés européens en pleurent d’émotion, le spectateur également. Curtiz réussit l’exploit de transfigurer notre hymne national. Il est à cet instant, non plus français mais international. Il aura fallu qu’Hollywood s’en empare pour qu’on puisse redécouvrir le sens réel de ce chant, guerrier certes, mais porteur de toutes les résistances.

vendredi 7 mai 2010

L'ELITE DE BROOKLYN ***

Titre original: Brooklyn's finest
Sortie: 5 mai 2010
De: Antoine Fuqua
Avec: Richard Gere, Don Cheadle, Ethan Hawke, Wesley Snipes, Lili Taylor, Will Patton, Ellen Barkin...

Le quotidien de trois flics qui officient dans le 65ème district du nord de Brooklyn. Trois flics qui ne se sont jamais rencontrés mais dont le destin va se sceller lors d'une même nuit dramatique.

Antoine Fuqua n’avait réalisé que des films sans importance depuis le coup d’éclat, « Training day ». Mais avec « L’élite de Brooklyn », le réalisateur signe de nouveau un film du même acabit. Moins intimiste, sa dernière réalisation se veut un éventail de flics meurtris par leur métier.
Basé sur un scénario écrit par un débutant qui voulait juste se racheter une voiture avec l’argent récolté, le film fut tourné en l’espace de quarante et un jours dans un des quartiers les plus dangereux de Brooklyn (les autorités ont longtemps hésité à laisser l’équipe s’y installer). Ces trois éléments combinés auraient pu mener Fuqua tout droit à la catastrophe. Mais au contraire, ils lui permettent de démontrer qu’il est un grand réalisateur.
Portrait d’une Amérique gangrénée par la drogue et l’argent, « L’élite de Brooklyn » (titre bien ironique, au demeurant), est tendu et passionnant tout du long. Le casting en or aide aussi. Si Ethan Hawke en fait parfois un peu trop dans la peau d’un flic prêt à tout pour sauver sa famille d’une pauvreté grandissante, Richard Gere est excellent. Sobre, et attachant en pré retraité amoureux de l’alcool et d’une prostituée, l’acteur retrouve enfin une certaine crédibilité. Mais la palme revient à Don Cheadle. Perdu dans « Iron Man 2 », il est ici parfait en infiltré chez les dealers du coin. Depuis trop longtemps immergé dans la cité, il ne sait plus de quel côté se ranger ou qui sont ses vrais amis… ses scènes sont de loin les plus intenses.
« L’élite de Brooklyn » semble parfois pêcher par excès de pessimisme, mais Antoine Fuqua nous revient en réalité avec une histoire humaine, noire, et palpitante qu'un certain James Ellroy n'aurait pas reniée.

mardi 4 mai 2010

CAMPING 2 *

Sortie: 21 avril 2010
De: Fabien Onteniente
Avec: Franck Dubosc, Richard Anconina, Mathilde Seigner, Antoine Duléry, Claude Brasseur, Mylène Demongeot, Christine Citti, Alysson Paradis...

La copine de Jean-Pierre Savelli veut faire un break. Il en profite alors pour partir loin de chez lui au calme, au camping des "Flots bleus". Des vacances tranquilles en perspective jusqu'à ce qu'il rencontre Patrick Chirac et les autres habitués des lieux. Pendant ce temps-là, personne ne se doute que la mairie veut faire fermer le camping pour y installer un spa.

Fort des six millions de spectateurs de "Camping", Fabien Onteniente et Franck Dubosc décidèrent naturellement d'en faire une suite. Toute la difficulté étant de se renouveler. Difficulté malheureusement non surpassé, tant ce "Camping 2" semble être un copié-collé du premier avec quelques arrangements scénaristiques pour nous faire croire à une nouvelle histoire.
Cette fois-ci, point de Gérard Lanvin contraint de passer quelques jours aux "Flots bleus" mais un Richard Anconina, total control freak qui y vient de son plein gré se ressourcer.
Les acteurs encore plus parodiques que dans le premier s'en donnent à coeur joie mais on sourit plus de leur jeu, qu'on en rit véritablement. Mathilde Seigner est un peu près supportable tandis que Claude Brasseur en fait trois tonnes. Même Dubosc est presque subtile à côté. Seul Richard Anconina, juste adorable, reste délicat dans sa prestation. Cela a du bon parfois d'être le petit nouveau.
"Camping 2" n'est pas le film du siècle, ni même du mois, mais il aura au moins le mérite de donner envie de partir en vacances.

dimanche 2 mai 2010

La critique de IRON MAN 2 **

Sortie : 28 avril 2010
De : Jon Favreau
Avec : Robert Downey Jr, Gwyneth Paltrow, Don Cheadle, Mickey Rourke, Scarlett Johansson, Sam Rockwell, Samuel L. Jackson, Jon Favreau...

Maintenant que le monde entier sait qu'il est Iron Man, Tony Stark doit désormais faire face à de multiples problèmes. En plus du gouvernement qui veut récupérer sa technologie, Justin Hammer, son plus féroce concurrent, est prêt à tout pour occuper sa place de leader. Tony doit également affronter Ivan Vanko qui compte venger son père limogé de Stark Industries il y a quelques années.

Après le succès d'Iron Man, une suite s'imposait d'elle-même. Si le tout reste réjouissant (c'est un film de super héros après tout), le bât blesse au niveau du scénario. Ecrit par Justin Theroux qu'on a connu plus inspiré (pour Tonnerre sous les tropiques par exemple), il manque de cohérence et s'éparpille quand celui du premier opus était réellement construit. Du coup, Scarlett Johansson hérite d'un personnage complètement dispensable, et Mickey Rourke qu'on attendait tant, n'a pas un temps de présence à l'écran très limité. Autre problème, Don Cheadle. Si ce dernier reste un très bon acteur, on le sent mal à l'aise dans la peau de Rhodes. Difficile de reprendre un rôle déjà tenu par un autre. Surtout quand c'est le charismatique Terrence Howard qui campait le meilleur ami de Stark. Mais les fautes de goût du scénariste (quelques scènes sont à limite de la caricature) sont rattrapées par les excellents Sam Rockwell et Robert Downey Jr. Roi du cabotinage, ce dernier reste LA star du film. Mais quel plaisir de revoir le trop rare Rockwell à l'écran! Quant au couple que forment Stark et sa secrétaire Pepper Potts (Gwyneth Paltrow, très classe mais pas toujours très fun), il est toujours aussi évident qu'ambigu. On ne se lasse pas de les voir se chamailler comme deux ados tant l’alchimie opère. Impossible également de passer à côté des effets spéciaux impeccables. Les fouets électriques de Vanko sont vraiment impressionnants (tout en se démarquant des sabres laser de Star Wars dont Favreau dit s'être inspiré). Quand aux armures de Stark, comme dans le premier, elles retiennent toute notre attention. La portative remportant tous nos suffrages. Au final Iron man 2, s'il n'égale pas le premier, reste un film d'action diablement efficace porté par une bande-son (intégralement composée de titres d'AC/DC) en parfaite adéquation avec Stark. Espérons que le trois, car un troisième chapitre il y aura, sera juste moins décousu.