dimanche 31 juillet 2011

BAD TEACHER **


Sortie : 27 juillet 2011

De : Jake Kasdan

Avec : Cameron Diaz, Justin Timberlake, Jason Segel, Lucy Punch, Eric Stonestreet, Phyllis Smith…

Maîtresse de la comédie

Largué par son riche fiancé, Elisabeth est obligée de reprendre son métier d’enseignante qu’elle déteste par dessus tout. Tandis qu’elle repousse les avances de Russell, le prof de gym, elle jette son dévolu sur Scott, un nouveau collègue riche et séduisant. Sauf qu’il craque pour Amy, rivale d’Elisabeth.

Autant l’avouer tout de suite, Bad Teacher n’est pas la comédie de l’été. Non, le titre revient à l’hilarant Bridemaids. Prévisible mais sympathique, Bad Teacher vaut surtout pour son casting en or pour qui le ridicule ne tue pas. Cameron Diaz est au sommet d'un abattage no limit dans le rôle d’une enseignante irrévérencieuse, et je-m'enfous-tiste, plus portée sur son portefeuille et sa poitrine que sur l’avenir de ses élèves. L'actrice est truculente. La donne change quand elle apprend qu’une prime est versée au professeur de la meilleure classe de l’année. L’occasion de mettre à terre son énervante collègue très (trop) impliquée. Lucy Punch est d’ailleurs géniale dans le rôle d’Amy, cul-terreuse névrotique qui parvient à séduire un Justin Timberlake étonnamment tordu, repoussant… et mauvais chanteur ! Les deux femmes se livrent une série de coups bas réjouissants donnant lieu à des gags potaches et irrésistibles. Gentiment trash, Bad Teacher est parfait pour qui s’ennuie en ces temps de pluie.

dimanche 24 juillet 2011

HARRY POTTER ET LES RELIQUES DE LA MORT - Partie 2 **


Titre original : Harry Potter and the Deathly Hallows - Part 2
Sortie : 13 juillet 2011
De : David Yates
Avec : Daniel Radcliffe, Rupert Grint, Emma Watson, Ralph Fiennes, Alan Rickman, Tom Felton, Helena Boham Carter, Jason Isaacs, Maggie Smith, Jim Broadbent, David Thewlis, Julie Walters, Robbie Coltrane, Gary Oldman, Ciaran Hinds, Michael Gambon, Bonnie Wright, Evanna Lynch, Clémence Poésy, Warwick David, John Hurt, Helen, McCrory…

Harry, un ami qui nous voulait du bien

Alors que la guerre fait rage entre partisans de Voldemort et opposants, Harry Potter et ses amis continuent la chasse aux horcruxes. Bientôt, tous se retrouvent à Poudlard pour le combat final.

Voilà, c’est fini. Après 10 ans de livres et de films, Harry Potter quitte définitivement nos vies. 261 jours auront été nécessaires pour tourner le dernier volet des aventures du célèbre sorcier. Séparé en deux parties, ce dernier aurait peut être dû l’être en trois. En effet, on n’adapte pas aussi facilement l’œuvre de J. K. Rowling sans en profaner tout un pan. Sans être un total sacrilège, cette seconde partie ne vaut pas le livre qu’elle adapte. David Yates, réalisateur de la saga depuis le désastreux Le prince de sang-mêlé, s’approprie difficilement le génie de l’écrivain. Cette dernière n’a pas simplement écrit une série de sept livres, elle a littéralement construit un monde à part entière auquel aucun film n’aura su rendre justice.
Alors on assiste, il est vrai, à un très grand spectacle devant lequel il est difficile de s’ennuyer. Malheureusement, Yates passe à côté de l’essentiel. Il fait d’une tragédie, un simple conte fantastique. Harry Potter en est peut être le héros, le personnage principal sur qui toutes les intrigues se cristallisent, c’est sur le passé des personnages secondaires qu’il fallait se pencher. Si on ne peut blâmer Yates d’avoir voulu mettre en scène cette lutte finale (surtout après avoir complètement occulter l’hécatombe du sixième tome), on peut lui reprocher de ne pas s’être assez concentré sur sa genèse. Une troisième partie n’aurait donc pas été de trop.
A trop se préoccuper d’ériger Harry en héros, il en oublie quelques personnages cruciaux. Si La chambre des secrets nous conte joliment la naissance de Voldemort (plus besoin d’y revenir), Les reliques de la mort – Partie 2 n’accorde que cinq pauvres malheureuses minutes à Severus Rogue, figure capitale de toute la saga (exceptionnel Alan Rickman), quand il n’éclipse pas totalement les relations tendues que partagent Albus Dumbledore et son mystérieux frère. Des personnages clés passent donc à la trappe, Yates, préférant accorder du temps et de l’argent à un épilogue complètement dispensable.
Maintenant malgré tous ces vilains défauts, on est triste de devoir quitter Harry et ses amis. Si le phénomène a vraiment pris fin en 2007 à la sortie du septième tome, assister à cette dernière adaptation sonne la fin d’une époque, celle d’une jeunesse insouciante où l’on rêvait nous aussi de recevoir une lettre de Poudlard…




Le making-of de la scène se déroulant dans la banque Gringotts. Certainement la meilleure du film.


Les derniers jours de tournage et les adieux des acteurs. Encore plus émouvant que le film.

vendredi 22 juillet 2011

LES GOONIES ressort au cinéma

Le film culte de toute une génération ressort au cinéma le 27 juillet prochain. Pour un avant-goût de "Super 8", filez (re)découvrir celles des "Goonies" (cliquez sur les films en rouge pour découvrir leur critique).

Mais au fait, que sont-ils devenus?

Sean Astin – Mickey
Après avoir multiplié les rôles de seconds couteaux pendant des années, Sean Astin se tourne vers la réalisation. Son court-métrage, "Kangaroo Court" qui est nommé aux Oscars. Il revient sur le devant de la scène au début des années 2000 avec "Le seigneur des anneaux". Il y incarne Sam, le meilleur ami de Frodon. Depuis il est retourné à des productions plus modestes.
Josh Brolin – Brandon
C’est certainement lui, le plus connu des Goonies aujourd’hui. Même si le beau gosse de la bande n’est pas connu de tous, il ne tourne qu’avec les plus grands. Tels Ridley Scott ("American gangster"), les frères Coen ("True Grit", "No country for old men"), Oliver Stone ("W, - L’improbable président"), ou encore Gus Van Sant ("Harvey Milk", qui lui vaut une nomination aux Oscars).
Jeff Cohen – Choco
Après quelques expériences télévisées, il s’éloigne du milieu du cinéma et anime les matchs de football à la fac de Berkeley avec la mythique danse du bouffi-bouffon. Méconnaissable tant il a maigri, le plus drôle des Goonies est aujourd’hui avocat spécialisé dans le monde du spectacle.
Jonathan Ke Quan – Data
Hormis Data, le rôle de Demi-Lune dans "Indiana Jones et le temple maudit", avait contribué à faire connaître cet acteur d’origine coréenne, aujourd’hui cascadeur.
Corey Feldman – Bagou
Avec sa belle gueule et son « Bagou », Corey Feldman connaît un joli début de carrière. Hormis, Les Goonies, on le retrouve dans "Stand by me" (adaptation d'une nouvelle de Stephen King) avec River Phoenix. Mais devenu toxicomane, il ne tourne plus que dans d’obscures productions. Sa dernière apparition en date : un cameo dans le clip, "Last Friday Night", de Katy Perry.
Kerri Green – Andy
La jolie pom-pom girl débute une carrière prometteuse après les Goonies, appréciée des critiques mais retourne finalement à ses études. Elle est depuis revenue au cinéma mais en tant que réalisatrice.
Martha Plimpton – Steph
Célèbre petite amie de River Phoenix et accessoirement fille de Keith Carradine, la myope de la bande mène aujourd’hui une carrière discrète mais importante. Théâtre, cinéma, télévision, l’actrice touche à tout est à actuellement à l’affiche de la série "Raising Hope".

John Matuszak – Cinoque
Décédé d’une insuffisance cardiaque en 1989, l’ancien footballeur américain de 2m03 et 127 kilos s’est spécialisé dans les rôles de géants. Mais c’est caché derrière le masque de Cinoque qu’il marquera le plus le public.

Sans oublier les Fratelli : si peu savent leur nom, beaucoup connaissent leur visage. Habitués aux rôles de méchants, on a pourtant pu les voir dans de nombreux films :

Robert Davi – Jake Fratelli
On a vu ce célèbre second couteau au visage granuleux dans les séries "Profiler", "Nip Tuck", "Esprits criminels" ou encore les films "Showgirls", "Permis de tuer", "Piège de cristal"
Joe Pantaliano – Francis Fratelli
"La Bamba", "L’empire du soleil", "Le fugitif", "Bad Boys", "Bound", "Matrix"… Pantaliano est surtout connu pour son interprétation d’un mafioso excentrique dans la série "Les Sopranos" qui lui vaut un Emmy Award.
Anne Ramsay – Ma Fratelli
Décédée en 1988 d’un cancer de la gorge, Anne Ramsay n’est pas une terrible maman que dans "Les Goonies", Danny de Vito en a fait les frais dans "Balance maman hors du train". Film pour lequel elle fut nommé aux Oscars.

Un petit aperçu :

IN TIME : la bande annonce Footage du Comic Con vo

Andrew Niccol renoue avec le genre qui a fait son succès: le thriller futuriste. Dans un avenirs alternatif à celui de "Bienvenue à Gattaca", l'homme ne peut vivre que jusqu'à 25 ans, sauf s'il parvient à acheter ou à voler du temps. Présenté aujourd'hui au Comic Con, "In time" ou "L'Âge de cristal" revisité réunit la fine fleur de la nouvelle génération: Justin Timberlake, Amanda Seyfried, Olivia Wilde, Cillian Murphy, Vincent Kartheiser, Alex Pettyfer, Johnny Galecki, Matthew Bomer...

Sortie le 30 novembre 2011


mercredi 20 juillet 2011

THE AMAZING SPIDERMAN : la 1ère bande annonce vo


La bande annonce de The Amazing Spiderman a fuité sur le net. Enjoy!
Avec: Andrew Garfield, Emma Stone, Rhys Ifans, Martin Sheen, Sally Field, Dennis Leary...


Sortie le 4 juillet 2012



dimanche 17 juillet 2011

SUPER 8 **** (en avant-première)

Sortie : 3 août 2011
De : J. J. Abrams
Avec : Joel Courtney, Kyle Chandler, Elle Fanning, Riley Griffiths ; Ryan Lee, Gabriel Basso, Zach Mills, Ron Eldard…


Les Goonies à la rencontre du troisième type 

Eté 1979. Dans une petite ville de l’Ohio, une bande d’ados tourne un film de zombies en super 8. Alors qu’ils mettent en boîte, une nouvelle scène à la gare de la ville, ils assistent à un dangereux déraillement de train. Dès le lendemain, des disparitions et des évènements inexplicables se produisent. La police tente de découvrir la vérité, mais l’armée américaine lui fait barrage.
J. J. Abrams a beau en être le réalisateur et le scénariste, Super 8 est 100% Spielbergien. Simple producteur sur le film, l’univers de ce dernier habite chaque image.
Des Goonies, à E.T., en passant par Rencontre du troisième type, son atmosphère rappelle ces films devant lesquels on a vécu nos premières péripéties cinématographiques. Mais l’élève ne disparaît pas derrière le maître pour autant. Nullement inexpérimenté (on lui doit tout de même, Lost, Alias, Fringe, M :I 3, ou encore le sublime Star Trek), Abrams délivre, rien de moins, que le film de l’année.
Film catastrophe très émouvant, Super 8 s’ouvre sur un déraillement de train prodigieux. Le souffle coupé le temps de cette scène hallucinante, on reprend ses esprits au contact des enfants et de leur quotidien. Les jeunes acteurs, qui débutent pour la plupart, sont tous formidables. Mention à Joel Courtney (qui fait étrangement penser à Mickey, leader des Goonies), Elle Fanning encore plus talentueuse que sa grande sœur et Riley Griffiths (le réalisateur de la bande qu'Abrams a le mérite de ne pas transformer en gros comique de service). Dommage par contre, que le sous-estimé, Kyle Chandler (déjà remarqué dans les séries Demain à la une et Friday Night Lights) ne soit pas plus présent.  
A noter, la magnifique musique de Michael Giacchino, compositeur attitré d’Abrams et Oscar de la meilleure musique pour Là-Haut en 2010. Une bande son en totale harmonie avec des effets spéciaux extraordinaires. Nul besoin de 3D pour en mettre plein la vue.
Spielberg et Abrams renouent avec les années 80 et ravissent tous les nostalgiques de cette époque. Une époque, où seul le scénario attirait les spectateurs en salles et où la dernière technologie sortie était un fameux baladeur. Super 8 est épuré de toute geekerie. On respire. Certainement une histoire de « plus-value sur la production »…



Retrouvez mon article: "Super 8 : 100% Spielberg" sur le site de GQ magazine. Où comment E.T., Rencontre du troisième type, Les Goonies ou encore Poltergeist ont influencé J.J. Abrams pour Super 8.

lundi 11 juillet 2011

TRANSFORMERS 3 : La face cachée de la lune **


Titre original : Transformers : Dark of the moon
Sortie : 29 juin 2011
De : Michael Bay
Avec : Shia Labeouf, Rosie Huntington-Whiteley, Patrick Dempsey, Josh Duhamel, Tyrese Gibson, John Turturro, Frances McDormand, John Malkovich, Kevin Dunn, Julie White, Ken Jeong…

Un Transformers optimal !

Les autobots ont beau avoir terrassé les Decepticons par deux fois, ces derniers persistent à vouloir conquérir la Terre. Sam, au point mort professionnel profite de l’occasion pour les aider et prouver à sa nouvelle fiancée bombesque qu’il n’est pas qu’un loser au chômage.

Après un premier opus intéressant et une suite décevante, Michael Bay clôt la trilogie Transformers avec le meilleur des trois volets. Oui, oui, vous avez bien lu. Pourtant celui-ci cumule les défauts. Le scénario qui détourne sans subtilité Spoutnik, Tchernobyl ou Apollo 11, est médiocre et le film est trop long d’une demi-heure. Niveau casting, Josh Duhamel et Tyrese Gibson voient leur rôle passer au second plan, tandis que Shia Labeouf s’exécute en assurant le minimum syndicale…*
Parmi les nouveaux venus, Buzz Aldrin joue son propre rôle, WTF ! Patrick Dempsey tente de faire oublier le Dr Mamour de Grey’s Anatomy dans un rôle à contre-emploi, et le top model, Rosie Huntington-Whiteley, fait ses premiers pas au cinéma. Cette dernière profite du départ de Megan Fox, virée de la production pour avoir comparé Bay à Hitler. Sans être la prochaine Meryl Streep, la nouvelle caution féminine de Transformers se débrouille. Elle ne peut s’empêcher de prendre la pose (une déformation professionnelle sans doute), mais est définitivement moins agaçante que sa prédécesseure. Mais c’est du côté de certains seconds rôles qu’on prend le plus de plaisir. Le patron névrosé et despotique de Sam (John Malkovich, grosse surprise), et son collègue halluciné (Ken Jeong, vu dans les Very Bad Trip) nous amusent le temps de la première partie.
Dans la seconde, on tente d’oublier la trame risible, les rebondissements qui n’en sont pas, et une 3D faiblarde et inutile, pour se concentrer sur les effets spéciaux. Ces derniers sont simplement exceptionnels et valent, à eux seuls, le déplacement. Quant aux scènes d’action, Michael Bay limite les gros plans au profit des plans larges, pour un rendu plus qu’agréable. Contrairement au second opus, on discerne plus facilement autobots et Decepticons sans être étourdi par des prises de vue qui zooment au plus près. On peut enfin apprécier les différents Transformers, extrêmement réussis. Mention à Shockwave, une onde de choc qui porte très bien son nom.

*Shia Labeouf aurait refusé de jouer dans de très gros films. Le jeune acteur aurait refusé The Social Network, 127 Heures, La planète des singes : Les origines et The Bourne Legacy… préférant jouer dans The Wall Street ou encore Indiana Jones et le royaume de Cristal… Voilà, un acteur qui n’a pas le nez très fin.

dimanche 3 juillet 2011

MES MEILLEURES AMIES *** (en avant-première)

Titre original : Bridesmaids
Sortie : 10 août 2010
De : Paul Feig
Avec : Rose Byrne, Kristen Wiig, Maya Rudolph, Melissa McCarthy, Jon Hamm, Jill Clayburgh…

Demoiselle (d’honneur) en détresse

Annie traverse une mauvaise passe. Sa pâtisserie a fait faillite, ses colocataires sont répugnants, et son nouvel amant est un mufle. Mais le pire est encore à venir. Sa meilleure amie, sur le point de se marier, lui demande d’être sa première demoiselle d’honneur.

Si Annie a tout de la plus célèbre des catherinettes anglaises, les situations cocasses qui s’enchaînent, tiennent plus de Very Bad Trip. Réalisé par Paul Feig, créateur de la série culte Freaks and geeks et produit par Judd Apatow, Mes meilleures amies est avant tout, une comédie potache où les gags scato et limite scabreux se succèdent. Pourtant, ce qui aurait pu se révéler vulgaire, est juste hilarant.
Le casting exclusivement féminin y est pour beaucoup. Anna Faris, prend garde à toi, Kristen Wiig pourrait bien te détrôner. Pilier du Saturday Night Live (où elle officie d’ailleurs avec Maya Rudolph), la comédienne est géniale dans le rôle d’Annie, une Bridget Jones version US. Si Wiig est épatante, on n’est pas prêt d’oublier deux de ses partenaires. Melissa McCarthy est énorme (et n’y voyez aucun mauvais jeu de mots) et Rose Byrne fait preuve de talents comiques insoupçonnés. La première est essentiellement connue pour son rôle de cuisinière timide dans Gilmore Girls. Pendant féminin de Zach Galifianis dans Mes meilleures amies, elle hérite des scènes les moins glamour et reste cependant irrésistible. La seconde, quasi inexistante dans X-Men : Le commencement mais excellente dans Insidious, joue la rivale d’Annie, jalouse de ne pas avoir été choisie par la mariée. Leurs faces à faces sont truculents et bientôt cultes. L’actrice australienne et Wigg forment un duo du tonnerre.
Et dire qu’on y allait à reculons. En même temps, une fois n’est pas coutume, le titre français n’est pas vraiment enthousiasmant. On s’attendait à une comédie cucul, on assiste à une comédie rafraîchissante qui se joue des clichés. Tous sont présent ici, mais brocardés comme jamais. L’esprit du SNL associé à celui de Judd Apatow ne fait pas toujours dans la finesse mais c’est franchement drôle et délirant.