1. Slumdog Millionnaire
2. Gran Torino
3. Welcome
4. Un prophète
5. Star Trek
6. Very bad trip
7. Avatar
8. Là-haut
9. La route
10. District 9
mercredi 30 décembre 2009
mardi 29 décembre 2009
AVATAR ***
Sortie: 16 décembre 2009
De : James Cameron
Avec: Sam Worthington, Zoe Saldana, Sigourney Weaver, Stephen Lang, Michelle Rodriguez, Giovanni Ribisi, Joel Moore, Laz Alonso...
De : James Cameron
Avec: Sam Worthington, Zoe Saldana, Sigourney Weaver, Stephen Lang, Michelle Rodriguez, Giovanni Ribisi, Joel Moore, Laz Alonso...
Jake Sully, un ancien marine devenu paraplégique, est envoyé sur Pandora, une planète lointaine à l'air irrespirable habité par les Na'vi. Chargé de négocier leur départ d'une zone dont on cherche à exploiter les minerais, Sully y est envoyé sous l'apparence d'un avatar. Un corps hybride croisant l'ADN humain et celui des Na'vi. D'abord dévoué à sa tâche, la donne change quand il tombe amoureux de Neytiri, originaire de Pandora.
Il aura fallu 12 ans (Titanic date de 1997) pour que James Cameron nous revienne. Le réalisateur américain est un homme jusqu’au-boutiste qui ne s’arrête qu’une fois ses rêves devenus réalité. Après 15 ans de travail et d'attendre la technologie nécessaire pour rendre avec fidélité tout ce que son imagination a pu inventer, le cinéaste put enfin tourner le film le plus cher de tous les temps (300 millions de dollars), Avatar. Jugé révolutionnaire pour l’usage croisée de la motion capture et de la 3D, le dernier film de Cameron restera dans les annales du cinéma comme le tout premier film en 3D mais aussi comme le plus gros succès cinématographique de tous les temps à travers le monde avec 2,7 milliards de dollars de recettes.
PARANORMAL ACTIVITY *
Sortie : 2 décembre 2009
De : Oren Peli
Avec : Katie Featherstone, Micah Sloat...
Katie et Micah vivent ensemble depuis trois ans. Suspectant un esprit de hanter leur maison, Micah décide d'installer une caméra dans leur chambre afin de filmer d'éventuelles manifestations.
Bénéficiant d'un buzz sans précédent, Paranormal Activity est devenu en quelques semaines le film le plus rentable de tous les temps battant du même coup Le projet Blair Witch. Ce film tourné en une semaine avec un budget de 15.000$ est d'abord passé dans treize campus américains pour finalement être diffusé dans 3000 salles. Merci internet! En même temps, vu le peu de productivité du cinéma en matière d'épouvante, Paranormal Activity annoncé comme le film le plus terrifiant de l'histoire du cinéma mettait forcément l'eau à la bouche. Car qui se souvient réellement de la dernière fois qu'il a eu peur au ciné?
Forcément avec tant d'attente et d'espoir, Paranormal Activity ne pouvait être qu'une grosse déception. Doté de réelles qualités mais d'énormes défauts, le film ne remplit pas sa supposée fonction première, faire peur. Mais de là, à parler de navet et à rire comme certains, non! Même si les acteurs amateurs ne sonnent pas toujours juste, le simple fait de choisir des inconnus et de situer l'action au sein même de la chambre (sacro-saint lieu de toutes les intimités) permet au spectateur de s'identifier un minimum. De plus, la touche documentaire pour laquelle tout le monde crie à la récupération stylistique (par rapport à Blair Witch) aide définitivement à se mettre dans l'ambiance.
Passons sur le sujet même du film (une entité démoniaque suit Katie depuis son enfance) qui fait écho à celui traité par L'emprise. Réalisé par le canadien Sidney J. Furie en 1981, ce film raconte l'histoire vraie de Doris Bither attaquée physiquement par l'entité démoniaque qui la suit depuis toujours. Alors qu'il édulcorerait presque la réalité des faits, L'emprise est certainement un des films les plus effrayants jamais faits. C'est certainement là que le bât blesse, Paranormal Activity n'en est qu'une pâle copie.
Car que ce film d'une heure trente est long. On en finit plus de parler et de parler. Mais quand est-ce qu'on a peur? Seules les scènes de nuit dans la chambre à coucher sont un peu intéressantes. Cependant pas un cri ne sortira de notre bouche. Tiens, une porte a bougé! Oh mon Dieu, la lumière du fond s'est allumée toute seule (on se demande bien quel technicien a été choisi pour se cacher et appuyer sur le bouton)! A se demander comment Spielberg himself a eu peur. Mais c’est oublié que c’est toujours un grand enfant.
Terrifiant! Oui mais de lenteur donc. Il faudra attendre le dernier quart d'heure pour sentir quelques poils se hérisser. Mais Oren Peli a toute notre indulgence. Paranormal Activity a été réalisé avec peu de moyens, en peu de temps et par un amateur. Toutes ses caractéristiques réunies, on peut lui pardonner son manque d'efficacité et le féliciter de réussir là où d'autres productions plus élevées échouent. Car si on ne prend pas peur, les dernières minutes sont suffisamment déstabilisantes pour y repenser au moment du coucher. Et il ne faudrait tout de même pas que d'étranges phénomènes surviennent à ce moment car après tout, on ne sait jamais.
ZOMBIELAND ***
Sortie: 25 novembre 2009
Réalisateur : Ruben Fleischer
Avec: Woody Harrelson, Jesse Eisenberg, Abigail Breslin, Emma Stone, Amber Heard, Bill Murray...
Dans un monde infesté de zombies, Columbus le prudent rencontre Tallahassee, le chien fou. Duo complémentaire, ils sont bientôt rejoints par Wichita et Little Rock, deux jeunes filles à qui on ne la fait pas.
Après avoir vu la parodie anglaise de film de zombie "Shaun of the dead", Fleischer a voulu réaliser sa propre interprétation du thème. Et bien lui en a pris.
Aussi drôle que sa référence pleinement assumée, "Zombieland" est un immense terrain de jeux. Les zombies plus bêtes que terrifiants deviennent sous les coups de Tallahassee de véritables proies. Pour le plus grand bonheur du timide et craintif Columbus qui n'a plus qu'à se laisser porter par l'homme sans peur.
Complètement délirante, cette comédie à peine gore est du pur entertainment dévoué à nos zygomatiques. Délaissant les réflexions existentielles sur l'extinction de l'espèce humaine, le réalisateur américain préfère donner des allures de western teenager à sa fin du monde. "Zombieland" est plus qu'une terre minée par la mort, c'est un espace d'émancipation, d'indépendance, et de totale liberté... Où d'autres qu'à Zombieland peut-on vandaliser un magasin pour se défouler? Où d'autres peut-on trouver de superbes range rovers débordant d'armes?... La coolitude de ce road movie atteignant des sommets une fois que la bande rallie le parc d'attractions.
Quant aux acteurs, parfaitement conscients de se trouver dans une cour de récré, se prennent au jeu. Le caméo de Bill Murray (remplaçant au pied levé un Patrick Swayze sur la fin) est malheureusement trop court. Or quoi de mieux pour ce film de zombies de faire appel à cet ancien chasseur de fantômes trop peu vu sur les écrans. Tout comme Woody Harrelson qui semble retrouver avec bonheur le chemin des studios. L'acteur aussi fou que drôle ne se prend pas une seule seconde au sérieux. Connu pour avoir joué dans pas mal de comédies, il semble que ce soit la première dans laquelle, il s'en donne autant à coeur joie.
Autre réjouissance au casting, la présence d'Abigail Breslin. L'enfant star la plus désopilante du moment enchaîne les comédies décalées. Encore un peu, et on la retrouve dans un Tarantino!
Bref, un grand moment de divertissement qu'il serait regrettable de bouder.
Réalisateur : Ruben Fleischer
Avec: Woody Harrelson, Jesse Eisenberg, Abigail Breslin, Emma Stone, Amber Heard, Bill Murray...
Dans un monde infesté de zombies, Columbus le prudent rencontre Tallahassee, le chien fou. Duo complémentaire, ils sont bientôt rejoints par Wichita et Little Rock, deux jeunes filles à qui on ne la fait pas.
Après avoir vu la parodie anglaise de film de zombie "Shaun of the dead", Fleischer a voulu réaliser sa propre interprétation du thème. Et bien lui en a pris.
Aussi drôle que sa référence pleinement assumée, "Zombieland" est un immense terrain de jeux. Les zombies plus bêtes que terrifiants deviennent sous les coups de Tallahassee de véritables proies. Pour le plus grand bonheur du timide et craintif Columbus qui n'a plus qu'à se laisser porter par l'homme sans peur.
Complètement délirante, cette comédie à peine gore est du pur entertainment dévoué à nos zygomatiques. Délaissant les réflexions existentielles sur l'extinction de l'espèce humaine, le réalisateur américain préfère donner des allures de western teenager à sa fin du monde. "Zombieland" est plus qu'une terre minée par la mort, c'est un espace d'émancipation, d'indépendance, et de totale liberté... Où d'autres qu'à Zombieland peut-on vandaliser un magasin pour se défouler? Où d'autres peut-on trouver de superbes range rovers débordant d'armes?... La coolitude de ce road movie atteignant des sommets une fois que la bande rallie le parc d'attractions.
Quant aux acteurs, parfaitement conscients de se trouver dans une cour de récré, se prennent au jeu. Le caméo de Bill Murray (remplaçant au pied levé un Patrick Swayze sur la fin) est malheureusement trop court. Or quoi de mieux pour ce film de zombies de faire appel à cet ancien chasseur de fantômes trop peu vu sur les écrans. Tout comme Woody Harrelson qui semble retrouver avec bonheur le chemin des studios. L'acteur aussi fou que drôle ne se prend pas une seule seconde au sérieux. Connu pour avoir joué dans pas mal de comédies, il semble que ce soit la première dans laquelle, il s'en donne autant à coeur joie.
Autre réjouissance au casting, la présence d'Abigail Breslin. L'enfant star la plus désopilante du moment enchaîne les comédies décalées. Encore un peu, et on la retrouve dans un Tarantino!
Bref, un grand moment de divertissement qu'il serait regrettable de bouder.
mardi 15 décembre 2009
LA ROUTE ****
Sortie le : 2 décembre 2009
Réalisateur : John Hillcoat
Avec : Viggo Mortensen, Kodi Smit-McPhee, Charlize Theron, Robert Duvall, Guy Pearce...
Dans un monde post-apocalyptique déshumanisé, un père est prêt à tout pour préserver son unique fils et lui faire rejoindre le Sud.
Adapté du célèbre roman de Cormac McCarthy couronné du prix Pulitzer en 2007, "La Route" semble faire écho à notre actualité. Alors que les dirigeants de notre monde sont réunis à Copenhague afin de se mettre d'accord sur la façon de préserver notre monde, celui décrit par le romancier et transposé sur nos écrans est dévasté. Ravagée par une catastrophe non déterminée, la Terre n'est plus qu'une boule grise dépeuplée, gangrénée par des êtres plus tout à fait humains. Certains étant devenus cannibales, l'homme est réellement devenu un loup pour l'homme. La solitude devient un salut. La méfiance, la mère définitive de toutes les sûretés. Plusieurs scènes chocs sont là pour le démontrer, l'homme devient synonyme de bétail, de ravitaillement.
Rare survivant, Viggo Mortensen tente de protéger son fils de ce cauchemar. Prêt à tout, il se déshumanise progressivement afin que celui-ci puisse garder son innocence intacte. Plus qu'un survival post-apocalyptique comme semblait le promettre la bande annonce presque mensongère, Hillcoat signe avant tout une histoire d'amour. Celui d'un père pour son fils. Si Viggo Mortensen était le véritable géniteur de Kodi Smit-McPhee, cela ne nous étonnerait pas tant l'osmose entre les deux acteurs est palpable. Chacune de leurs scènes ensemble, est d'une rare intensité. Car comme le dit Mortensen à un Robert Duvall, méconnaissable et tragique, il est un Dieu pour lui.
La bouleversante musique de Nick Cave et Warren Ellis finissant de faire de "La Route" un des films de l'année.
Nick Cave & Warren Ellis - The Road by MuteUSA
Réalisateur : John Hillcoat
Avec : Viggo Mortensen, Kodi Smit-McPhee, Charlize Theron, Robert Duvall, Guy Pearce...
Dans un monde post-apocalyptique déshumanisé, un père est prêt à tout pour préserver son unique fils et lui faire rejoindre le Sud.
Adapté du célèbre roman de Cormac McCarthy couronné du prix Pulitzer en 2007, "La Route" semble faire écho à notre actualité. Alors que les dirigeants de notre monde sont réunis à Copenhague afin de se mettre d'accord sur la façon de préserver notre monde, celui décrit par le romancier et transposé sur nos écrans est dévasté. Ravagée par une catastrophe non déterminée, la Terre n'est plus qu'une boule grise dépeuplée, gangrénée par des êtres plus tout à fait humains. Certains étant devenus cannibales, l'homme est réellement devenu un loup pour l'homme. La solitude devient un salut. La méfiance, la mère définitive de toutes les sûretés. Plusieurs scènes chocs sont là pour le démontrer, l'homme devient synonyme de bétail, de ravitaillement.
Rare survivant, Viggo Mortensen tente de protéger son fils de ce cauchemar. Prêt à tout, il se déshumanise progressivement afin que celui-ci puisse garder son innocence intacte. Plus qu'un survival post-apocalyptique comme semblait le promettre la bande annonce presque mensongère, Hillcoat signe avant tout une histoire d'amour. Celui d'un père pour son fils. Si Viggo Mortensen était le véritable géniteur de Kodi Smit-McPhee, cela ne nous étonnerait pas tant l'osmose entre les deux acteurs est palpable. Chacune de leurs scènes ensemble, est d'une rare intensité. Car comme le dit Mortensen à un Robert Duvall, méconnaissable et tragique, il est un Dieu pour lui.
La bouleversante musique de Nick Cave et Warren Ellis finissant de faire de "La Route" un des films de l'année.
Nick Cave & Warren Ellis - The Road by MuteUSA
Inscription à :
Articles (Atom)