Sortie: 18 août 2010
De: Sylvester Stallone
Avec: Sylvester Stallone, Jason Statham, Jet Li, Eric Roberts, David Zayas, Dolph Lundgren, Randy Couture, Terry Crews, Steve Austin, Mickey Rourke...
Barney Ross et ses hommes ne travaillent pour aucun gouvernement, ni même pour le plus offrant. Ils choisissent leurs causes selon leurs aspirations du moment. Cette fois, ils décident d'aider la CIA qui les charge d'éliminer un général sud-américain.
Stallone, passéiste? Disons plutôt nostalgique. Les années 80 n'ont-elles pas fait sa gloire et celle de ses collègues masculins. Décennie consacrée à l'action, Stallone, Schwarzy et Willis régnaient sur le box-office de l'époque. Mais si l'acteur autrichien a su se faire une place en politique, et si l'interprète de John McLane a pu diversifier son jeu, Sly n'a jamais vraiment réussi à séduire autrement que par l'action. Ce qui est plutôt incompréhensible quand on commence sa carrière en signant un chef d'oeuvre aussi sensible que "Rocky". Mais ses récents succès avec "Rocky Balboa" et "Rambo 5" le confirment. Sly semble ne pouvoir ravir son public qu'avec ses triomphes passés. L'acteur décide alors de donner au public ce dont il a envie et de se faire plaisir avant qu'il ne soit trop tard (il a tout de même 64 ans). Ainsi nait "The expendables". Et histoire d'enchanter toutes les générations, il parvient à mêler avec une déconcertante facilité les vétérans du genre et potes de toujours avec la relève confirmée. Mais ce point fort n'est malheureusement pas suffisant pour palier les lacunes scénaristiques. A trop vouloir réitérer dans le style années 80, Stallone en copie les qualités comme les défauts. Passons sur l'intrigue qui se résume bien évidemment en une phrase. Point fort du film, l'action en constitue également le point faible. On ressort de la salle quelque peu abrutis par le bruit et certaines longueurs. Le film aurait été plus sympathique amputé de vingt bonnes minutes.
Mais bon, on assiste avec un brin d'euphorie à des bastons dignes de ce nom (non chorégraphiées et sans sang dissimulé). Ça cogne, ça tranche, ça flingue à tout va... Comme dans le temps quoi! Simple, brute de décoffrage... Efficace en somme. Telle cette scène explosive (le quai de Villena en feu), véritable déclaration de guerre signée Stallone et Statham, déchaînés. Ces deux là ont l'air de s'être trouvés. Leur complicité est palpable et les rend attachants. Difficile de comprendre pourquoi Kurt Russell et Jean-Claude Van Damme n’ont pas voulu participer au film (soi-disant par manque d'intérêt). Tant pis pour eux et tant mieux pour nous. Avec eux au casting, on aurait pu passer à côté d'un combat bientôt anthologique entre la force tout en muscles de Dolph Lundgren, et la subtilité asiatique de Jet Li. Et surtout nous aurions raté les retrouvailles de notre trio préféré au sommet. Celles entre Willis, Schwarzy, et Sly qui n'essayent même pas de cacher leur plaisir, se lançant piques sur piques pour se jouer de leur présumée rivalité d'antan.
"The expendables" n'est pas le meilleur film de Stallone, ni même sa meilleure réalisation mais l'acte est louable car plein de sincérité. Et comment passer à côté de l’occasion de revoir tous ces visages burinés devant lesquels nous avons passé tant de temps, enfant.
De: Sylvester Stallone
Avec: Sylvester Stallone, Jason Statham, Jet Li, Eric Roberts, David Zayas, Dolph Lundgren, Randy Couture, Terry Crews, Steve Austin, Mickey Rourke...
Barney Ross et ses hommes ne travaillent pour aucun gouvernement, ni même pour le plus offrant. Ils choisissent leurs causes selon leurs aspirations du moment. Cette fois, ils décident d'aider la CIA qui les charge d'éliminer un général sud-américain.
Stallone, passéiste? Disons plutôt nostalgique. Les années 80 n'ont-elles pas fait sa gloire et celle de ses collègues masculins. Décennie consacrée à l'action, Stallone, Schwarzy et Willis régnaient sur le box-office de l'époque. Mais si l'acteur autrichien a su se faire une place en politique, et si l'interprète de John McLane a pu diversifier son jeu, Sly n'a jamais vraiment réussi à séduire autrement que par l'action. Ce qui est plutôt incompréhensible quand on commence sa carrière en signant un chef d'oeuvre aussi sensible que "Rocky". Mais ses récents succès avec "Rocky Balboa" et "Rambo 5" le confirment. Sly semble ne pouvoir ravir son public qu'avec ses triomphes passés. L'acteur décide alors de donner au public ce dont il a envie et de se faire plaisir avant qu'il ne soit trop tard (il a tout de même 64 ans). Ainsi nait "The expendables". Et histoire d'enchanter toutes les générations, il parvient à mêler avec une déconcertante facilité les vétérans du genre et potes de toujours avec la relève confirmée. Mais ce point fort n'est malheureusement pas suffisant pour palier les lacunes scénaristiques. A trop vouloir réitérer dans le style années 80, Stallone en copie les qualités comme les défauts. Passons sur l'intrigue qui se résume bien évidemment en une phrase. Point fort du film, l'action en constitue également le point faible. On ressort de la salle quelque peu abrutis par le bruit et certaines longueurs. Le film aurait été plus sympathique amputé de vingt bonnes minutes.
Mais bon, on assiste avec un brin d'euphorie à des bastons dignes de ce nom (non chorégraphiées et sans sang dissimulé). Ça cogne, ça tranche, ça flingue à tout va... Comme dans le temps quoi! Simple, brute de décoffrage... Efficace en somme. Telle cette scène explosive (le quai de Villena en feu), véritable déclaration de guerre signée Stallone et Statham, déchaînés. Ces deux là ont l'air de s'être trouvés. Leur complicité est palpable et les rend attachants. Difficile de comprendre pourquoi Kurt Russell et Jean-Claude Van Damme n’ont pas voulu participer au film (soi-disant par manque d'intérêt). Tant pis pour eux et tant mieux pour nous. Avec eux au casting, on aurait pu passer à côté d'un combat bientôt anthologique entre la force tout en muscles de Dolph Lundgren, et la subtilité asiatique de Jet Li. Et surtout nous aurions raté les retrouvailles de notre trio préféré au sommet. Celles entre Willis, Schwarzy, et Sly qui n'essayent même pas de cacher leur plaisir, se lançant piques sur piques pour se jouer de leur présumée rivalité d'antan.
"The expendables" n'est pas le meilleur film de Stallone, ni même sa meilleure réalisation mais l'acte est louable car plein de sincérité. Et comment passer à côté de l’occasion de revoir tous ces visages burinés devant lesquels nous avons passé tant de temps, enfant.