Titre original: Eat, Pray, Love
Sortie: 22 septembre 2010
De: Ryan Murphy
Avec: Julia Roberts, Richard Jenkins, Javier Bardem, Billy Crudup, Viola Davies, James Franco...
Adaptation du best-seller d’Elizabeth Gilbert, Eat, Pray, Love (One Woman’s Search for Everything across Italy, India, and Indonesia), “Mange, Prie, Aime” marque le retour de Julia Roberts sur nos écrans. Cantonnée aux seconds rôles depuis quelques années, la star a choisi de revenir sur le devant de la scène avec le récit autobiographique d’une quadragénaire en quête d’un nouveau départ à travers le monde après un douloureux divorce.
Manger en Italie, prier en Inde, et aimer à Bali. Tel est le programme de l’héroïne (les étapes ont d’ailleurs été tournées chronologiquement). Bref, autrement dit, une série de clichés et de cartes postales. On aimerait détester une telle avalanche de mièvrerie et enfin trouver à redire sur Julia Roberts. Mais non, il n’y a rien à faire. Elle est un soleil à elle toute seule et nous piège à chacun de ses sourires. Et puis peu importe que le film use et abuse des poncifs du genre. Quel mal y’a-t-il à vouloir reprendre les rênes de sa vie ? Liz Gilbert s’est juste risquée à faire ce que beaucoup d’autres n’oseraient. Alors oui, on mange des pâtes et on boit des capuccinos en Italie, on prie dans un beau temple en Inde et personne n’a l’air réellement pauvre et on trouve l’amour à Bali car paraît-il là-bas c’est ce qui se fait de mieux. Mais au final, on finit par les apprécier tous ces stéréotypes et on a comme une furieuse envie de lire le livre après coup. Il faut dire que Ryan Murphy dont ce n’est que le deuxième film et qui est accessoirement le créateur de « Nip/Tuck » et « Glee », a un sens de l’image et de la mise en scène à tomber. Oui car avouons-le, tous ces paysages ont beau être dignes de cartes postales, les cartes postales en questions sont assez époustouflantes. En fait, on aimerait bien nous aussi partir en quête de son équilibre à l’autre bout de la terre, dans ces petits coins de paradis. Julia Robert, complètement ébranlée par le tournage, a même fini par se convertir à l’hindouisme. On ira peut être pas jusque là. Le film est bon mais pas tant que ça non plus. Par contre, on se laisserait bien tenter par une petite pause dolce farniente, quelques minutes de méditation et des vacances à Bali. En attendant, il y a toujours le chinois au coin de la rue. Bon allez, « Attraversiamo ! »
Sortie: 22 septembre 2010
De: Ryan Murphy
Avec: Julia Roberts, Richard Jenkins, Javier Bardem, Billy Crudup, Viola Davies, James Franco...
Adaptation du best-seller d’Elizabeth Gilbert, Eat, Pray, Love (One Woman’s Search for Everything across Italy, India, and Indonesia), “Mange, Prie, Aime” marque le retour de Julia Roberts sur nos écrans. Cantonnée aux seconds rôles depuis quelques années, la star a choisi de revenir sur le devant de la scène avec le récit autobiographique d’une quadragénaire en quête d’un nouveau départ à travers le monde après un douloureux divorce.
Manger en Italie, prier en Inde, et aimer à Bali. Tel est le programme de l’héroïne (les étapes ont d’ailleurs été tournées chronologiquement). Bref, autrement dit, une série de clichés et de cartes postales. On aimerait détester une telle avalanche de mièvrerie et enfin trouver à redire sur Julia Roberts. Mais non, il n’y a rien à faire. Elle est un soleil à elle toute seule et nous piège à chacun de ses sourires. Et puis peu importe que le film use et abuse des poncifs du genre. Quel mal y’a-t-il à vouloir reprendre les rênes de sa vie ? Liz Gilbert s’est juste risquée à faire ce que beaucoup d’autres n’oseraient. Alors oui, on mange des pâtes et on boit des capuccinos en Italie, on prie dans un beau temple en Inde et personne n’a l’air réellement pauvre et on trouve l’amour à Bali car paraît-il là-bas c’est ce qui se fait de mieux. Mais au final, on finit par les apprécier tous ces stéréotypes et on a comme une furieuse envie de lire le livre après coup. Il faut dire que Ryan Murphy dont ce n’est que le deuxième film et qui est accessoirement le créateur de « Nip/Tuck » et « Glee », a un sens de l’image et de la mise en scène à tomber. Oui car avouons-le, tous ces paysages ont beau être dignes de cartes postales, les cartes postales en questions sont assez époustouflantes. En fait, on aimerait bien nous aussi partir en quête de son équilibre à l’autre bout de la terre, dans ces petits coins de paradis. Julia Robert, complètement ébranlée par le tournage, a même fini par se convertir à l’hindouisme. On ira peut être pas jusque là. Le film est bon mais pas tant que ça non plus. Par contre, on se laisserait bien tenter par une petite pause dolce farniente, quelques minutes de méditation et des vacances à Bali. En attendant, il y a toujours le chinois au coin de la rue. Bon allez, « Attraversiamo ! »