Sortie: 3 novembre 2010
De: Rodrigo Cortes
Avec: Ryan Reynolds, et avec les vois de Robert Paterson, José Luis Garcia Perez, Samantha Mathis...
Paul Conroy n'a que 90 minutes pour refaire surface. Pris en otage et enterré vivant par ses ravisseurs irakiens, il ne dispose que d'un briquet, d'un portable et d'un couteau pour s'en sortir.
Présenté au festival de Sundance puis à celui de Toronto, "Buried" a également été en compétition à Deauville où il a reçu le prix de la critique internationale. Il est seulement le second film de Rodrigo Cortes connu pour sa multitude de courts-métrages (« Le concurrent » étant celui le plus primé de l’histoire).
Ni une catastrophe, ni le film révolutionnaire tant attendu, "Buried" a au moins le mérite de nous tenir en haleine. Malheureusement, on ne s’identifie jamais vraiment au personnage de Paul Conroy, mais on se préoccupe tout de même assez de son sort pour suivre avec sérieux son épopée souterraine. Jouant sur la peur universelle d’être enterré vivant, ce huis clos claustrophobe distille suspens et angoisse une heure trente durant. A mesure que son briquet et son portable faiblissent, on se rappelle qu’il n’a que peu de temps devant lui pour s’en sortir. On se met finalement à compter les secondes avec lui.
Ryan Reynolds pensait trouver ici son meilleur rôle (ce qui n’était pas difficile vu sa filmographie) mais du tout du long, il ne fait que tenter de nous prouver qu’il n’est pas un acteur sans intérêt. Peine perdue. Sans véritable partenaire pour lui donner la réplique (non, une conversation téléphonique ne compte pas), l’acteur brasse du vent. Essaye encore !
Au final, "Buried" se révèle surtout être, non une profonde, mais une intéressante réflexion sur la gestion des otages et le dévoiement de certains patrons. En gros, Cortes vous explique qui se bougera pour vous si vous vous retrouvez un jour au fond du trou.
De: Rodrigo Cortes
Avec: Ryan Reynolds, et avec les vois de Robert Paterson, José Luis Garcia Perez, Samantha Mathis...
Paul Conroy n'a que 90 minutes pour refaire surface. Pris en otage et enterré vivant par ses ravisseurs irakiens, il ne dispose que d'un briquet, d'un portable et d'un couteau pour s'en sortir.
Présenté au festival de Sundance puis à celui de Toronto, "Buried" a également été en compétition à Deauville où il a reçu le prix de la critique internationale. Il est seulement le second film de Rodrigo Cortes connu pour sa multitude de courts-métrages (« Le concurrent » étant celui le plus primé de l’histoire).
Ni une catastrophe, ni le film révolutionnaire tant attendu, "Buried" a au moins le mérite de nous tenir en haleine. Malheureusement, on ne s’identifie jamais vraiment au personnage de Paul Conroy, mais on se préoccupe tout de même assez de son sort pour suivre avec sérieux son épopée souterraine. Jouant sur la peur universelle d’être enterré vivant, ce huis clos claustrophobe distille suspens et angoisse une heure trente durant. A mesure que son briquet et son portable faiblissent, on se rappelle qu’il n’a que peu de temps devant lui pour s’en sortir. On se met finalement à compter les secondes avec lui.
Ryan Reynolds pensait trouver ici son meilleur rôle (ce qui n’était pas difficile vu sa filmographie) mais du tout du long, il ne fait que tenter de nous prouver qu’il n’est pas un acteur sans intérêt. Peine perdue. Sans véritable partenaire pour lui donner la réplique (non, une conversation téléphonique ne compte pas), l’acteur brasse du vent. Essaye encore !
Au final, "Buried" se révèle surtout être, non une profonde, mais une intéressante réflexion sur la gestion des otages et le dévoiement de certains patrons. En gros, Cortes vous explique qui se bougera pour vous si vous vous retrouvez un jour au fond du trou.
1 commentaire:
Merci pour toutes tes critiques. J'adore.
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