Sortie: 13 avril 2011
De: Wes Craven
Avec: Neve Campbell, Courteney Cox, David Arquette, Emma Roberts, Hayden Pannetiere, Rory Culkin, Erik Knudsen, Anthony Anderson, Adam Brody, Marley Shelton, Alison Brie, Mary McDonnell, Kristen Bell, Anna Paquin, Shenae Grimes, Brittany Robertson, Aimee Teegarden…
Le "Scream" était presque parfait
En 1996, Scream, premier du nom, voit le jour. Instantanément culte pour toute une génération, une suite sort dès l’année suivante. La mode du slasher est relancée. Souviens-toi l’été dernier, Urban Legend, Halloween : 20 ans après… Les films d’horreur envahissent les salles et le public finit par se lasser. Les super-héros ont depuis repris le relais. Wes Craven contre-attaque avec le quatrième volet de sa saga fétiche. Dix ans après les derniers meurtres de Ghostface, Sidney Prescott revient dans sa ville natale, promouvoir son nouveau livre. Alors que « Stab », qui s’inspire de sa vie, en est à son septième volet, elle retrouve Gale, qui a abandonné son métier de journaliste afin de soutenir Dewey, devenu shérif. Dès son retour, les tueries reprennent.
On ne change pas une équipe qui gagne. Outre les trois acteurs principaux qui sont de retour, Kevin Williamson reprend du service et signe de loin son meilleur scénario (il n’avait pas participé à celui de Scream 3. Une absence remarquée, ce troisième volet étant le plus mauvais). Lui, et Craven, reprennent tous les codes du genre et les explosent un à un. Le film s’ouvre sur une introduction qu’on n’est pas prêt d’oublier. Ils nous avaient déjà fait le coup de la mise en abyme dans Scream 2, ils réitèrent ici en frappant deux fois plus fort, comme pour rappeler au spectateur qu’il doit toujours, toujours, se méfier des apparences.
Scream 4 rappelle l’original sous bien des aspects. Après un début brillant, le film trouve son rythme oscillant entre rire et peur, pour s’achever sur un final monstrueusement génial. Une fin, qui ne fut écrite qu’après le début du tournage, et qui consacre Craven, maître du genre. Avant d’en arriver là, on aura passer deux heures jubilatoires à rire des futures victimes qui n’ont toujours pas compris comment survivre après sept « Stab », et tenter vainement de trouver qui se cache derrière Ghostface.
En ce qui concerne les acteurs, on a un véritable coup de cœur pour Rory Culkin et Emma Roberts. Le petit frère de Malcauley était déjà le seul intérêt de Twelve (où jouait également Emma), et la nièce de Julia Roberts pourrait bien faire la différence dans le futur. Mention à Hayden Panettiere. L’ado indestructible terriblement agaçante de Heroes est la plus fun de toutes.
Le réalisateur de La colline a des yeux et de La dernière maison sur la gauche (les originaux) signe un slasher-whodunit à prendre au trois cent millième degré. Un film audacieux et culotté, qui finit d’ériger l’impérissable Sidney Prescott en véritable kick ass woman. Sarah Connor, Ripley, prenez peur ! Il se dit que Ghostface* pourrait revenir jouer du couteau dans un cinquième volet. Difficile d’être contre l’idée tant on s’est amusé. On fait confiance à Wes Craven pour faire mieux, ou au moins, aussi bien. On s’imagine déjà organiser son propre Screamathon.
On ne change pas une équipe qui gagne. Outre les trois acteurs principaux qui sont de retour, Kevin Williamson reprend du service et signe de loin son meilleur scénario (il n’avait pas participé à celui de Scream 3. Une absence remarquée, ce troisième volet étant le plus mauvais). Lui, et Craven, reprennent tous les codes du genre et les explosent un à un. Le film s’ouvre sur une introduction qu’on n’est pas prêt d’oublier. Ils nous avaient déjà fait le coup de la mise en abyme dans Scream 2, ils réitèrent ici en frappant deux fois plus fort, comme pour rappeler au spectateur qu’il doit toujours, toujours, se méfier des apparences.
Scream 4 rappelle l’original sous bien des aspects. Après un début brillant, le film trouve son rythme oscillant entre rire et peur, pour s’achever sur un final monstrueusement génial. Une fin, qui ne fut écrite qu’après le début du tournage, et qui consacre Craven, maître du genre. Avant d’en arriver là, on aura passer deux heures jubilatoires à rire des futures victimes qui n’ont toujours pas compris comment survivre après sept « Stab », et tenter vainement de trouver qui se cache derrière Ghostface.
En ce qui concerne les acteurs, on a un véritable coup de cœur pour Rory Culkin et Emma Roberts. Le petit frère de Malcauley était déjà le seul intérêt de Twelve (où jouait également Emma), et la nièce de Julia Roberts pourrait bien faire la différence dans le futur. Mention à Hayden Panettiere. L’ado indestructible terriblement agaçante de Heroes est la plus fun de toutes.
Le réalisateur de La colline a des yeux et de La dernière maison sur la gauche (les originaux) signe un slasher-whodunit à prendre au trois cent millième degré. Un film audacieux et culotté, qui finit d’ériger l’impérissable Sidney Prescott en véritable kick ass woman. Sarah Connor, Ripley, prenez peur ! Il se dit que Ghostface* pourrait revenir jouer du couteau dans un cinquième volet. Difficile d’être contre l’idée tant on s’est amusé. On fait confiance à Wes Craven pour faire mieux, ou au moins, aussi bien. On s’imagine déjà organiser son propre Screamathon.
*Le tueur au masque est inspiré du tableau Le cri d’Edvard Munch.
1 commentaire:
Le premier opus est ici calqué à un tel point qu'on se dit qu'il fallait mieux revoir le un qui reste malgré tout le seul et unique vrai "Scream". Aucun suspense notamment à cause du même effet appuyé sur le petit copain qui fronce les sourcils, qui joue l'ambiguité et qui a droit à de gros cadrage pour nous faire croire que c'est peut-être lui ! Rien de bien neuf donc... L'accumulation du "pas encore mort" est aussi agaçant que peu efficace. 0/4
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